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Point de presse de Mme Marguerite Blais, porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés, et de M. Jean Rousselle, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'habitation

Version finale

Thursday, March 21, 2013, 11 h 22

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-deux minutes)

M. Rousselle: Oui. Bonjour. Merci d'être ici ce matin. Comme vous avez pu voir tantôt, comprendre, c'est que le ministre ne connaît pas ses dossiers. Tout à l'heure, là, je parlais du Programme de logements adaptés pour les aînés autonomes, et il a mélangé avec AccèsLogis, donc il a parlé de 3 000. Donc, juste pour vous dire que vraiment il ne suit pas ses dossiers. C'est malheureux dans le sens que, oui, il a deux ministères, mais nous autres, avant, on avait un ministre attaché à ces dossiers-là, et il pouvait voir... C'est vraiment important de connaître tous ses dossiers.
Malheureusement, c'est des gens à faibles revenus, encore une fois, qui vont payer la note, des gens aînés...

Mme Blais: 65 ans et plus.

M. Rousselle: ...65 ans et plus, et c'est des gens qui gagnent moins de 32 000 $ par année qui sont affectés. Donc, je trouve ça très malheureux qu'on coupe, et ce, à la sauvette, hein? Personne ne l'a su. Les maires sont très inquiets dans les petites municipalités. Il y a des gens qui nous ont informés du problème, et ils ne savent pas où s'en aller. Et, encore une fois, là, ces gens-là de 65 ans et plus, bien, sont inquiets.

Mme Blais: Je pense que c'est très important de faire la différence entre les AccèsLogis et le programme Logements adaptés pour les aînés autonomes. Parce que le ministre de la Santé et responsable des Aînés ne cesse de dire: On veut garder nos personnes âgées à la maison le plus longtemps possible, et voici une mesure importante, entre autres pour des rentes, des rentes sécuritaires, ou bien un système de télésurveillance, de petites choses qui font la grande différence dans la vie des personnes pour rester à la maison.
Or, vous le savez, que nous avons aussi déposé une politique, Vieillir et vivre ensemble - Chez soi, dans sa communauté, au Québec, et que le ministre de la Santé, lors des crédits, a dit qu'il ne toucherait pas à la politique de 2,7 milliards de dollars. Et voici une mesure, qui existait auparavant mais qui faisait partie aussi de cette politique, et qui malheureusement disparaît, et ça va affecter l'ensemble des citoyens qui veulent vivre à la maison le plus longtemps possible.
Et non seulement ça, le ministre, là, il vient de le dire, mon collègue, il n'était pas au courant de ce programme-là. C'est une directive- il est responsable de la Société d'habitation - qui est partie de la Société d'habitation du Québec, et voilà qu'il ne sait même pas que cette directive-là est partie. Alors, on veut que le programme puisse continuer.

M. Laforest (Alain): Une coupure de combien?  

Mme Blais: 3,6 millions de dollars.

M. Caron (Régys): Quelles seront les conséquences de ça?

M. Rousselle: Bien, les conséquences, c'est que malheureusement les gens qui sont à la maison et puis qui ne peuvent pas rénover, justement, leurs maisons d'une manière adéquate, bien, il va falloir qu'ils pensent à un autre moyen pour...
Et l'objectif, c'est de les garder vraiment à la maison. Bien souvent, il y a des personnes âgées qui veulent rester à leur maison, mais, c'est ça, ils gagnent moins de 32 000 $ par année. Ils veulent faire des rénovations ou des améliorations, ils ne pourront pas.

Mme Blais: C'est comme une incohérence. C'est une chose et son contraire. Il y a un paradoxe. C'est toujours un paradoxe. C'est-à-dire on ne peut pas dire à la fois : On veut les garder à la maison et qu'un autre ministre coupe dans un programme qui empêche les personnes de rester à la maison.

M. Robillard (Alexandre): C'est 3 millions de dollars sur un budget de combien? 

Mme Blais: C'est 3,6 millions de dollars pour ce programme-là, mais il est totalement coupé.

M. Robillard (Alexandre): O.K. Puis ça va affecter combien de personnes? Combien de personnes s'en étaient prévalues l'année passée, par exemple?

M. Rousselle: Je ne pourrais pas vous dire combien de personnes exactement, mais, pour que les maires nous informent vraiment puis qu'ils s'inquiètent du problème, je pense que ça doit affecter... Et je vous dirais que, ça affecterait juste 1 000 personnes au Québec, c'est déjà 1 000 personnes de trop. Parce qu'on parle encore...

Mme Blais: C'est plus que ça.

M. Rousselle: C'est plus que ça, mais, je veux dire... C'est sûrement plus que ça, mais, encore une fois, c'est des gens vraiment vulnérables, et puis j'ai vraiment de la misère à comprendre qu'encore une fois on touche à ces gens-là.

M. Robillard (Alexandre): Ça, c'est une décision de la SHQ ou... C'est ça qu'on comprend?

Mme Blais: Bien, c'est une directive qui est partie de la Société d'habitation du Québec. Et le ministre n'est pas au courant que cette directive-là part.
Et, d'un côté, le ministre de la Santé et des Services sociaux, responsable des Aînés, veut déposer, évidemment, son livre blanc sur l'autonomie, le maintien... l'assurance autonomie pour les personnes âgées. L'assurance autonomie, c'est aussi vivre chez soi le plus longtemps possible et ça fait partie d'une des mesures pour rester à domicile. Ce n'est pas une question de montant d'argent, c'est une question de cohérence. Si on coupe là, comment on va faire pour être cohérents dans le maintien à domicile des personnes âgées?
Et, quand on vieillit, parfois c'est très difficile à la maison. On a besoin d'une rampe, par exemple, dans la douche, d'une rampe d'accès, on a besoin d'un rampe d'escalier, on a besoin de modifier certaines choses, et le fait que le gouvernement finance ces petites modifications, bien, ça fait du bien dans la vie de ces gens-là, qui sont à faibles revenus, là, je le répète, là, et âgés de 65 ans et plus.

M. Chouinard (Tommy): C'est un programme qui relève de la SHQ. C'est ça?

Mme Blais: Oui, la société...

M. Chouinard (Tommy): Donc, qui est de responsabilité des Affaires municipales.

Mme Blais: Oui, et le ministre des Affaires municipales est responsable de la Société d'habitation. Donc, lui coupe, et le ministre de la Santé dit: Moi, je veux les maintenir à domicile, donc, ils ne se parlent pas, ils ne se sont pas parlé. Il n'était pas au courant ce matin parce qu'il nous parlait d'AccèsLogis, et AccèsLogis, c'est autre chose, ce sont des logements abordables pour les personnes à faibles revenus, que nous avons, bon an, mal an... On en a construit 3 000 à toutes les années, là, à tous les ans.

M. Caron (Régys): Les crédits qui sont coupés relèvent donc du ministère des Affaires municipales.

Mme Blais: Tout à fait.

M. Rousselle: Oui.

Des voix: Merci.

(Fin à 11 h 29)

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