(Quatorze heures)
M. Dubé
: Alors,
bonjour, tout le monde, en ce beau mercredi. Alors, écoutez, aujourd'hui, ça ne
sera pas très long. J'ai décidé de commenter sur ce qu'on a entendu tout à
l'heure de la part de MM. Marceau et Bédard concernant le déficit de cette
année. Je dois vous dire que je suis totalement non seulement exaspéré, mais je
suis dépassé par les événements. Ce que j'ai entendu ce matin, c'est, de
la part de M. Marceau et Bédard : On s'est encore trompés.
Là, je peux vous dire, là, je ne comprends
pas. Les régimes de retraite, ça fait combien de temps qu'on parle de ça? Ça
fait combien de temps qu'on dit qu'il faut avoir une solution? Et là qu'il nous
dit, pendant que le Vérificateur général fait l'examen des comptes publics, ils
se rendent compte qu'ils ont une erreur de plus de 400 millions. Alors,
moi, je me mets à la place du citoyen, là, qui va entendre ça ce soir aux
nouvelles, là, puis qui doit se dire : Batinsse, c'est quoi qui se passe
au gouvernement? D'un côté, j'ai Mme Marois qui se promène en hélicoptère puis
qui distribue des cadeaux, puis, pendant ce temps-là, le ministre… les deux
ministres, c'est-à-dire Bédard au Trésor puis Marceau aux Finances, qui se sont
encore trompés d'un autre 500 millions. Est-ce qu'ils prennent les
Québécois pour des valises?
Moi, je vous dis, je n'ai rien d'autre à
vous dire aujourd'hui. Je peux répondre à vos questions, mais j'en ai assez, c'est
inacceptable, ce qui est en train de se passer au Québec.
M. Lavallée (Jean-Luc)
:
M. Dubé, vous dites que le gouvernement s'est trompé, mais c'étaient des
chiffres qui étaient déjà dans la dernière mise à jour économique. C'était… le
400 millions y figurait, le 80 millions de Lac-Mégantic aussi. Ce n'est
pas une surprise.
M. Dubé
: On va faire
la différence…
M. Lavallée (Jean-Luc)
:
Ce que le gouvernement dit aujourd'hui, c'est qu'on a de la difficulté à
combler le trou, le manque à gagner.
M. Dubé
: Bien, oui,
mais c'est exactement… Ce que je vous dis, là, c'est qu'on utilise l'excuse des
régimes de retraite pour dire : C'est ça qui comble le trou de 400 millions.
Voyons donc! Voyons donc! Écoutez, on parle des régimes de retraite depuis des
années avec le rapport D'Amours, etc. Je veux dire, vous me connaissez, habituellement,
techniquement, on va essayer de garder ça calme, là. Ça ne marche pas, là. Le
discours ne tient pas. C'est-u parce que le vérificateur s'en est rendu compte
parce qu'on a demandé des comptes publics sur une base consolidée?
Je peux vous en parler pendant des heures,
mais qu'on utilise aujourd'hui l'excuse des régimes de retraite pour dire qu'on
s'est encore trompés dans l'estimé du déficit, ça ne tient pas la route. Et
moi, ce qui me tanne le plus, c'est que ce gouvernement-là vous dit, à vous
autres, les journalistes, dit aux Québécois : On contrôle les dépenses.
Puis là on s'est encore trompés de 500 millions dans les dépenses.
Écoutez, là, je vous le redis, est-ce qu'on prend les Québécois pour des
valises? Ça ne marche pas.
M. Laforest (Alain)
: M.
Dubé, c'était dans la mise à jour, ces chiffres-là. La seule nouvelle admission
du président du Conseil du trésor, c'est : On a de la difficulté à le
trouver, le 480 millions. Donc, ce n'est pas des chiffres nouveaux, là,
ils ont juste de la difficulté à le combler, le trou.
M. Dubé
: M. Laforest,
je m'excuse d'être aussi clair que ça, là, s'il a fait sa mise à jour
économique, puis qu'il a dit qu'il y avait des problèmes avec les régimes de
retraite, puis qu'il a dit qu'il y avait un trou à combler, ce que je vous dis,
c'est que le contrôle des dépenses, il n'est pas là. Puis ils le savent qu'il
n'est pas là.
Alors, ce que je vous dis, pour être très,
très clair, là, ils vous ont dit, la première fois : On va contrôler les
dépenses à 2,3 %. On s'est rendu compte, dans la mise à jour, qu'ils ont
monté ça à 3,3 %. On se rend compte, la semaine passée, quand ils ont
publié les chiffres du mois d'octobre, après sept mois, que la croissance des
dépenses est à 5,1 %. Alors, ce que je vous dis, qu'on utilise les régimes
de retraite, ou qu'on utilise Lac-Mégantic, ou peu importe, ce
gouvernement-là ne comprend… ne contrôle pas les dépenses.
Et je vous dis, moi, les gens que j'ai
rencontrés sur le bateau de traverse tantôt, ils me disent : Comment on
peut voir Mme Marois qui se promène en hélicoptère puis qui donne des cadeaux,
puis qu'on dit qu'on n'est pas capables de combler un trou de
500 millions? Appelez-le comme vous voulez, ce gouvernement-là ment à la
population. C'est ça que je vous dis.
M. Lafille (Julien)
:
M. Dubé, pendant votre caucus, vous avez beaucoup martelé, vous avez beaucoup
frappé sur le clou de l'intégrité, la relation entre la FTQ, le PQ, le deal
avec M. Blanchet. Aujourd'hui, il y a le Fonds de solidarité qui réagit, qui
dit que les investissements dans Solim, dans la société Capital BLF, ont été
faits avec rigueur et sans aucun passe-droit pour Claude Blanchet. Qu'est-ce
que vous dites de cette réaction-là?
M. Dubé
: J'ai plusieurs
réponses que j'aimerais qu'on discute en commission parlementaire, là, si M.
Couillard se ravise dans sa décision de supporter ses députés qui étaient à la
même commission parlementaire qu'on a eue l'automne dernier.
Premièrement, vous allez m'expliquer,
première chose, si ça a été fait selon les règles d'éthique dont vous me dites,
là, de m'expliquer pourquoi le placement dans la fiducie familiale de
Marois-Blanchet, il a été fait à 2 999 999,30 $, alors que le
«threshold», la limite pour ne pas que ce montant-là ou ce placement-là aille
au placement, au comité de placement du Fonds de solidarité, c'est
3 millions. Alors, on a évité par 0,70 $ le «threshold», la limite de
3 millions pour que ça ne soit pas accepté par le conseil
d'administration. Première question : Dites-moi pourquoi ça s'est fait de
cette façon-là? Je vous pose juste cette question-là.
Deuxièmement, pourquoi il y a eu des
honoraires de près de 700 000 $ qui ont été payés à M. Blanchet? Je vous
pose les questions, là. Si on s'en va en commission parlementaire, c'est
exactement les questions qu'on va poser à M. Blanchet pour dire : Si vous
me dites que ça s'est fait selon les règles et selon l'éthique, répondez à ces
questions-là. Si ça s'est fait correctement, on va être les premiers à être
contents à voir que les contribuables ne se sont pas fait flouer dans ce dossier-là.
Alors, moi, je n'ai aucun problème. S'ils
disent que c'est fait selon les règles, qu'ils viennent l'expliquer. On va
passer une règle à la fois. Pourquoi il y a eu un investissement du Fonds de solidarité,
pas de la Solim, là, du Fonds de solidarité, parce qu'on a compris que c'était
M. Bolduc qui conduisait le dossier, pourquoi ça s'est fait dans des immeubles
à logement — on appelle ça des blocs-appartements par chez nous, là — pourquoi
ça s'est fait dans ça, alors que ça ne se fait jamais au Fonds de solidarité?
On investit dans des entreprises qui créent des emplois. Il y a combien
d'emplois qui ont été créés par les deux immeubles qui étaient déjà achetés sur
la rue Ridgewood à Montréal?
Alors, j'en ai, des questions comme ça,
là, puis je pense que je ne suis pas tout seul. Il y avait des gens, même du Parti
libéral, il y a deux mois, qui voulaient en poser des questions. Après tout ce
qu'on a appris dans les dernières semaines, incluant la grosse journée de
mercredi passé à la commission Charbonneau, écoutez, il y en a beaucoup d'autres
questions. Puis quand on me répond que ça s'est fait selon les règles de l'art,
là, on n'a peut-être pas la même définition de l'art et de l'éthique entre ces
gens-là et nous.
M. Lafille (Julien)
:
Donc, ces explications du Fonds de solidarité ne vous satisfont pas,
visiblement. Est-ce que vous voulez convoquer M. Blanchet juste à des fins
électoralistes?
M. Dubé
: Bien, écoutez,
moi, je vais vous dire, là, avec l'écoeurite aiguë que j'ai ces temps-ci quand
j'entends ce que je vois, on s'en va en campagne électorale, la distribution
des cadeaux, que ça soit la cimenterie en Gaspésie, la semaine de Noël qu'on a
en ce moment, au mois de février, je vous dis, là, si ce n'est pas une question
électorale… Je pense que les Québécois sont écoeurés de se faire avoir puis je
pense qu'ils sont en train de voir clair à travers ça.
L'élément, le chapitre du Fonds de solidarité
la semaine passée avec le tandem Marois-Blanchet n'est qu'un autre exemple de
ça, et je pense que les Québécois sont tannés. J'aurais aimé ça que vous soyiez
avec moi sur le bateau tout à l'heure. Je vais vous dire qu'il y a des gens,
quand ils vont rentrer à la maison, là, puis qu'ils vont voir les nouvelles,
ils vont dire : Ça n'a pas de bon sens. Qu'est-ce qu'elle fait en
hélicoptère, elle, à donner des cadeaux comme ça? Ce n'est pas le père Noël,
là. C'est ça que ça avait l'air, là. La photo hier, là, c'est le père Noël qui
est en train de distribuer des cadeaux pendant que la maison brûle à Québec.
Puis, ah, on n'est pas au courant des régimes de retraite, on n'était pas au
courant. Bien, voyons donc! Réveillons-nous un peu.
M. Robillard (Alexandre)
:
…M. Dubé, vous faites référence… Ça fait deux fois que vous parlez de
l'hélicoptère, là. Pourquoi vous parlez de ça?
M. Dubé
: Bien, écoutez,
on est conscients, là, qu'il y a un jeu politique que les libéraux faisaient
dans les semaines qui précédaient une élection possible. On faisait une
distribution de cadeaux. Vous ne trouvez pas que ça a l'air du père Noël qui
arrive en hélicoptère, vous? Que Mme Marois, hier, là, elle est partie, là,
puis ce que les gens voient dans les journaux ce matin, là, c'est… Je vous le
dis, là, pendant que la maison brûle, Madame se promène puis fait 85 annonces.
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais le déplacement lui-même, est-ce que, selon vous, c'est justifié que la
première ministre se déplace en hélicoptère?
M. Dubé
: Bien, moi, je
vous le demande, là. Je vous dis juste, là… Moi, je vous dis juste, du milieu où
je viens, là, quand on avait des entreprises en difficulté, là, on disait :
Regardez, là, on va voyager de façon raisonnable, on va prendre les transports
les moins dispendieux. Puis là ce que vous me dites, là, c'est que, ces
gens-là, ils se promènent en hélicoptère, puis tout le monde prend des photos,
c'est tout beau, puis, au même caucus de ce matin, on apprend que, bien, on ne
sera pas capables de faire ce qu'on avait dit qu'on ferait, on s'est encore
trompés.
Écoutez, je l'ai devant moi, là, le
communiqué, là. C'est entre les lignes, puis je vous le dis, moi, je suis
certain... puis j'ai hâte de voir le rapport du Vérificateur, qui va sortir
incessamment, incessamment sur l'examen qu'on avait demandé des comptes
publics. Est-ce qu'aujourd'hui M. Bédard et M. Marceau se sentent obligés de
parler des régimes de retraite parce que le Vérificateur dit : Bien, je
vais peut-être être obligé de sortir, parce que...
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais, dans le contexte, est-ce que c'est justifié ou excessif, ce...
M. Dubé
: Non, mais je
veux juste... Non, mais, si vous me permettez, là, je vais juste terminer. C'est
parce que je le sais que c'est plate, des fois, les chiffres. Je le sais que
c'est plate. Mais là ce que je vous dis, on a demandé au vérificateur de nous
sortir des chiffres consolidés pour qu'on ait la vraie image. Est-ce que le vérificateur
est en train de se rendre compte que, si on avait fait la présentation bizarre
du budget comme d'habitude, on n'aurait pas vu les régimes de retraite, on
n'aurait pas vu les dépenses consolidées à 5 %, on n'aurait pas vu le
problème des régimes de... des dossiers informatiques à 1,8 milliard
capitalisés dans le bilan, où les fonctionnaires continuent à dire qu'ils sont
bons à 96 %? Tout le monde sait que les dossiers informatiques ne se
réalisent pas à 96 %, puis il y a peut-être 300, 500, 1 milliard de
dollars dans le bilan qui n'est pas bon. J'ai hâte de voir le rapport du vérificateur.
Alors, qu'aujourd'hui on nous sorte ça
puis qu'on dise : Oh! On a un problème avec les régimes de retraite; j'ai
hâte de voir le rapport du VG, s'il n'est pas en train d'en parler. Et ils sont
forcés de sortir avant, avant pour avoir l'air d'être en contrôle, alors que
dans deux semaines, quand le rapport va sortir, ils auraient eu l'air fou.
Alors, moi, ce que je vous dis, je pense que les gens sont tannés. J'apprécie
votre patience, je ne veux pas... Mais aujourd'hui je suis... je vous dis, je
suis en batinsse! Je suis comme le contribuable qui était sur le bateau tantôt
puis qui me dit : Voyons donc! Vous ne faites rien? Bien, j'ai dit :
Écoutez, je vais aller au Parlement, je vais aller l'expliquer le mieux que je
peux. Mais ce n'est pas acceptable, ce n'est vraiment pas acceptable.
M. Gagnon (Marc-André) : M.
Dubé, vous dites : Je suis en batinsse, que les Québécois sont écoeurés,
le gouvernement ment...
M. Dubé
: J'ai-tu dit
«batinsse»?
M. Gagnon (Marc-André) : Oui.
M. Dubé
: Bon. Je
m'excuse.
M. Gagnon (Marc-André) : Le gouvernement
ment...
M. Dubé
: Si vous étiez
le président ou la présidente, je dirais : Je m'excuse, je vais retirer
mon «batinsse». Excusez-moi.
M. Gagnon (Marc-André) : Puis
il vous aurait sans doute demandé aussi, le président, de retirer votre déclaration :
Le gouvernement ment à la population. Est-ce que...
M. Dubé
: Non, non. Ça,
je ne retire pas ça du tout. Ça fait longtemps que je dis que ce gouvernement-là,
quand il dit... Vous m'avez entendu plusieurs fois, quand je dis que ce gouvernement-là
ment à la population, quand il dit qu'il contrôle les dépenses, ce n'est pas
vrai.
M. Gagnon (Marc-André) : Ma
question : Est-ce que le gouvernement a la confiance du deuxième groupe
d'opposition à ce moment-ci?
M. Dubé
: Absolument
pas, absolument pas.
M. Gagnon (Marc-André) : Donc,
à la première occasion, vous êtes prêts à le faire tomber, le gouvernement?
M. Dubé
: Faites-moi
pas dire ce que je vous dis... Bien, nous, on va se faire présenter un budget,
j'espère. J'ai demandé à rencontrer M. Marceau pour discuter du budget depuis
le mois de décembre. On m'a dit en janvier : Inquiétez-vous pas, M. Dubé,
on va vous inviter. J'ai appris que ce n'était pas possible avant le 11 février
puis là, ce matin, j'ai appris que ça va être le 12 février.
Alors, écoutez, là, ce gouvernement-là, ce
n'est pas sérieux. Au lieu de trouver... Moi, j'ai envoyé 10 recommandations
sur le budget, j'ai envoyé ça en décembre. Vous vous souvenez, je vous l'ai dit
hier. Ce gouvernement, ce n'est pas sérieux. Ils prennent — je vous
le redis — ils prennent la population pour des valises, puis je pense
que les gens sont en train de se réveiller, que ce n'est pas acceptable.
M. Lavallée (Jean-Luc)
:
Juste pour finir sur M. Blanchet puis la commission parlementaire que vous
souhaitez, avez-vous encore vraiment espoir de convaincre M. Couillard de
changer d'idée? Parce que la porte semble pas mal fermée à double tour.
M. Dubé
: Bien,
écoutez, j'apprécie votre question. Moi, je pense que c'est à ses députés de le
convaincre. Vous vous souvenez, hein, vous étiez là quand il y a eu la commission
parlementaire en octobre puis qui est venue finalement en novembre, là. Ça
faisait un petit bout de temps que le PQ l'avait retardée aussi. Parce que je
l'avais demandée, ils avaient dit non, puis, à un moment donné, il y a eu des
pressions de l'avoir.
Rappelez-vous, là, M. Paradis était là,
hein, puis M. Paradis en posait des questions sur Capital BLF, hein? Il y avait
M. Ouellette, qui était là aussi, Guy Ouellette, il en posait des questions,
mais on était limités dans le temps puis, je vous le redis, on n'avait pas tous
les faits qu'on a entendus la semaine passée.
Alors que M. Couilllard... puis là
j'essaie de trouver la fenêtre pour qu'il puisse revenir sur sa décision. Est-ce
qu'il en a parlé avec ses députés hier, avant de déclarer qu'il n'était pas d'accord
avec une commission parlementaire? Je ne le sais pas. Moi, tout ce que je dis,
pour lui donner le maximum de chance, peut-être qu'il n'était pas... parce qu'écoutez,
il n'était pas au parlement à ce moment-là, quand il y avait eu cette
commission-là. Moi, ce que je dis, c'est à lui de reparler à ses députés puis
dire : Écoutez, je me suis peut-être trompé, là. C'était important pour
vous il y a deux mois, ça a l'air encore important pour la coalition
aujourd'hui. Peut-être qu'on devrait effectivement au moins aller obtenir des
réponses à nos questions sur cet élément-là d'éthique.
Si jamais ce n'est pas possible, on va trouver
une autre façon, parce qu'écoutez, là, en termes d'éthique, là, ce que je viens
de vous expliquer tantôt, par rapport aux règles, là, ce que le Fonds de
solidarité vous dit, puis ce que moi, j'entends, là, puis ce que je vois en
termes de règles d'éthique, ça ne marche pas pantoute.
Et, malheureusement, je vous dirais une
dernière chose là-dessus, quand on est allés en commission parlementaire, on a
eu une session de travail, puis moi, j'avais demandé des choses spécifiques qu'on
devait avoir du fonds, hein? Puis, à ce moment-là, on ne savait pas tout ce qu'on
sait aujourd'hui. Ils nous ont dit : On va vous soumettre un rapport au
mois de mars, O.K.? Mais les gens, là, avec tout ce qu'on a entendu sur M. Bolduc,
sur Mme Zakaïb, puis j'en passe, là, c'est ces gens-là qui vont venir nous dire
comment qu'ils voient la nouvelle gestion du fonds, les mêmes qui sont encore
là aujourd'hui. Ça ne marche pas, là. Ça ne marche pas. Merci beaucoup.
(Fin à 14 h 14)