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Point de presse de M. Gérard Deltell, leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Monday, February 24, 2014, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente et une minutes)

M. Deltell : Alors, bonjour, mesdames, messieurs. Bienvenue à notre point de presse. Eh bien, malheureusement, plus les années se suivent et ça se ressemble, malheureusement, puisque les gouvernements gardent les mêmes mauvaises habitudes de vouloir faire de la politique partisane avec le budget et de se servir de l'argent des taxes pour faire de la propagande.

On a vu en fin de semaine, dans tous les grands quotidiens du Québec, cette page de publicité qui est littéralement de la propagande péquiste payée par les contribuables, et c'est inacceptable. Et nous, ce qu'on demande, c'est que le Parti québécois paye pour cette propagande péquiste pure et simple, alors qu'il n'y a strictement aucun élément factuel d'information pour les citoyens. C'est de la propagande péquiste qu'on aurait pu... qui aurait dû être signée ici : Parti québécois, Pauline Marois, chef du Parti québécois, plutôt que payée par les contribuables.

Parce que, voyez-vous, dans cette publicité-là ou propagande-là, qu'est-ce que l'on voit? On voit uniquement des phrases que l'on a entendues dans le discours, des phrases partisanes où on parle, entre autres, d'une saine gestion des finances publiques. Est-ce que vous pensez sérieusement que c'est faire une saine gestion des fonds publics que d'utiliser l'argent des contribuables pour faire de la publicité comme ça, de la propagande comme ça? Nous, c'est non.

Il est clair que si, par bonheur, nous formons le gouvernement, la coalition mettra un terme à ce type de publicité au lendemain des budgets. Parce que ce que l'on retrouve, là, ce sont toutes les phrases qui ont été utilisées de façon partisane par les élus du Parti québécois. On n'est pas contre le débat public et le débat partisan, mais on est contre le fait que ce soit payé par les contribuables. Parce que, si on avait voulu faire de l'information, bien, on aurait dit : Bien, voilà, dorénavant, les garderies vont être augmentées de 1 $ par jour. Est-ce qu'on retrouve ça dans la propagande péquiste? Non, on ne retrouve pas ça. Alors, ça, ça aurait été des éléments qu'on aurait pu retrouver et qu'on ne met pas à l'intérieur de ce qui a été payé par les contribuables.

Alors, quel est le coût justement de cette opération péquiste? Eh bien, malheureusement, on ne l'a pas encore. On a fait nos démarches ce matin auprès du cabinet du ministre. On nous a dit qu'on n'avait pas le temps de nous répondre. On a parlé à la Direction des communications du ministère des Finances, et le directeur des communications du ministère des Finances nous a dit qu'il n'était pas autorisé à le dire.

Ça veut dire quoi, ça? Ça veut dire que le politique a pris le pas sur les fonctionnaires dûment choisis pas l'État pour servir l'État, et donc c'est la preuve que ça porte la signature de la partisanerie, cette publicité-là. Alors, nous allons faire une demande formelle par la voie d'accès à l'information pour obtenir le montant. Mais je vous rappelle que, je le disais en entrée de jeu, c'est la triste tradition qui se poursuit. Bien, le dernier budget Bachand avait coûté plus d'un demi-million de dollars en publicité. Eh bien, c'est… On s'attend à ce que ce soit à peu près la même chose pour cette publicité-là.

Alors, ce qu'il faut comprendre aussi avec tout ça, c'est que le gouvernement a fait beaucoup d'annonces électoralistes au cours des dernières semaines. Le journal LaPresse nous révélait en fin de semaine que c'était pour environ 2 milliards de dollars pour les 44 premiers jours de l'année 2014. C'est tout à fait inacceptable, et je m'explique. À partir du moment où on sait que le budget ne sera pas adopté… on souhaite qu'il soit voté dûment à l'Assemblée nationale, mais on sait qu'il ne sera pas adopté à partir du moment où M. Legault et M. Couillard ont dit qu'ils voteront contre. Mais, à partir du moment où il ne sera pas adopté, les annonces qui sont faites sont des annonces électoralistes et non pas des annonces d'État.

Et donc, on demande à la première ministre que, si jamais elle continue à faire des annonces, bien, qu'elle le fasse au nom du Parti québécois et non à titre de première ministre. Parce que, pour nous, c'est clair, il faut que le Parti québécois rembourse cette publicité-là et que toutes les autres qui soient faites soient prises sous l'égide d'une campagne préélectorale et non d'une chef d'État qui parle au nom de tous les Québécois.

Le Modérateur : Questions? Pas de questions?

M. Lavoie (Gilbert) : M. Deltell, ce n'est pas la… Tout le monde, vous l'avez dit…

M. Deltell : Je savais que c'était clair, mais à ce point-là…

M. Lavoie (Gilbert) : Tout le monde fait ça, mais est-ce que vous pensez que votre message va porter quelque part, va avoir une influence quelconque sur…

M. Deltell : Bien, on le souhaite. Et ça, c'est malheureusement la signature des gouvernements qui tombent dans l'arrogance quand ils se pensent tout permis puis qu'ils se pensent être capables de tout faire. Et, honnêtement, je n'ai jamais vu une publicité de propagande aussi partisane que celle-là. Comme je vous l'ai dit, là, ça se fait depuis toujours. M. Bachand, son dernier budget, 560 000 $ que ça avait coûté au trésor public, puis nous l'avions sévèrement dénoncé. On les avait grondés là-dessus à juste titre.

Mais ce qu'on voit actuellement dans cette publicité-là, dans cette page-là, c'est quoi? C'est uniquement des slogans électoraux. C'est ce qu'ont répété à satiété Mme Marois, M. Marceau, M. Bédard. C'est uniquement des slogans électoraux qu'on a vu là. Aucun fait factuel, aucun élément factuel. La hausse de 1 $ des CPE, elle est marquée où là-dedans? Elle n'est pas marquée, c'est bien sûr, ce n'est pas une bonne nouvelle pour eux autres. Ce n'est surtout pas une bonne nouvelle pour les Québécois. Mais c'est ça, les péquistes. Ils se servent de l'argent public pour faire de la propagande, et ça, c'est inacceptable.

M. Lavoie (Gilbert) : Mais quelles règles, à ce moment-là, devraient encadrer? Parce que les gouvernements font de la publicité. C'est normal puis c'est parfois nécessaire. Mais quelles règles devraient encadrer la publicité avant une période électorale?

M. Deltell : Bien, pour nous, comme je vous l'ai dit, si, par bonheur, les Québécois nous font confiance au prochain scrutin, nous, on abolira ce type de publicité là au lendemain d'un budget, si ce n'est que pour faire de l'information factuelle. Parce qu'il est évident que les gens veulent savoir ce qu'il y a dans le budget. Donc, on ouvre des sites Internet, on permet… On va avoir des endroits où on peut s'informer correctement. On peut distribuer le budget avec les grandes lignes. Tout ça, ça va de soi. Je veux dire, on ne ferme pas les livres, là, quand on est là. Mais ce qu'il faut, c'est faire de l'information factuelle et non de l'information partisane, comme c'est le cas actuellement.

M. Lavoie (Gilbert) : Un dernier point. Vous êtes le leader parlementaire de votre parti à l'Assemblée nationale. Cette idée de faire parader Mme Marois en commission parlementaire, c'est mort et enterré à partir du moment où... Vous n'avez plus de recours, là.

M. Deltell : Bien, écoutez, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Vous savez que, de consentement, on peut tout faire, et je vous le dis de façon très franche, je ne comprends pas pourquoi Mme Marois ne saisit pas cette occasion-là pour faire la lumière une fois pour toutes sur cette histoire-là. On sait que, depuis des semaines et des semaines, c'est dans l'actualité. Dès qu'on a eu la chance d'entrer en Chambre — on n'a pas attendu à la dernière minute — dès qu'on a eu la chance d'entrer en Chambre, nous avons soumis une motion qui demandait à Mme Marois d'aller devant... à M. Blanchet, pardon, d'aller en commission parlementaire. Les péquistes ont refusé. On a fait voter une motion à majorité à l'Assemblée nationale, qui devient un ordre de la Chambre, qui invite M. Blanchet et Mme Marois à aller témoigner en commission parlementaire. C'est un ordre de la Chambre, et moi, je ne peux pas imaginer que la première ministre de tous les Québécois refuserait de répondre à un ordre de la Chambre. Écoutez, on est en démocratie, là. On est en système parlementaire. On doit respecter les ordres de la Chambre. Si la première ministre bafoue les ordres de la Chambre, comment on pourrait la respecter après ça?

M. Lavoie (Gilbert) : Mais vous n'avez pas de recours, quand même.

M. Deltell : Bien, le recours, c'est que la Commission des finances publiques ordonne la tenue de ça. On sait que, vendredi dernier, ils devaient se réunir à cet effet, mais, malheureusement, les péquistes ont brillé par leur absence dans toute la honte et le déshonneur qu'ils ont manifesté à ce moment-là. Et vous avez vu un événement qui n'arrive pas tous les jours, alors que M. Le Bouyonnec et la députée libérale ont parlé d'une même voix pour réclamer la tenue de cette commission-là.

Mais, nous, ce qu'on pense, c'est qu'au-delà du fait partisan, de voir deux partis d'opposition s'unir pour demander des comptes à la première ministre, c'est l'autorité de la chef d'État qui est en jeu là-dedans. La première ministre refuserait d'obtempérer à un ordre de la Chambre? Qu'est-ce que ça signifie? Quel respect peut-on porter à quelqu'un qui ne refuse pas... d'honorer les ordres de la Chambre? C'est très lourd de conséquences si Mme Marois décide de déclencher des élections avant la tenue de cette commission parlementaire là qui a été dûment réclamée par l'Assemblée nationale. Et, politiquement parlant, je ne comprends pas pourquoi elle ne ferait pas ça. Elle a tout intérêt, elle a tout à gagner à faire ça pour faire la lumière. À moins qu'elle ne veuille pas faire la lumière là-dessus.

M. Dougherty (Kevin) : Selon le règlement, la commission devait donner un avis de 15 jours à la première ministre. Donc, advenant que, le 10 mars, la Commission des finances publiques se réunisse et convoque la première ministre, ça ne sera pas avant le 25 mars. Donc, on sera... comme vous dites... le budget va être battu si c'est voté.

M. Deltell : Bien, nous, ce qu'on veut, c'est que la première ministre témoigne. Et il est clair que, si les péquistes jouent avec le calendrier parlementaire pour étirer la sauce et le rendre le plus loin possible, bien, ils en porteront le déshonneur lors de l'élection, point à la ligne. Parce que, soyez assurés d'une chose, c'est qu'on va talonner Mme Marois tous les jours sur cette question. Souvenez-vous, lors de notre caucus, le chef avait été très clair là-dessus, M. Legault avait dit qu'à tous les jours il allait interroger la première ministre sur le deal avec le fonds de la FTQ et puis l'entreprise de son époux. C'est ce que nous avons fait par des motions, par des questions et aussi par une motion qui a été votée à la majorité à l'Assemblée nationale. Puis d'ailleurs je tiens à remercier les libéraux qui ont pilé sur la peinture, il ne faut pas se faire de cachettes là-dessus, mais qui ont accepté justement de piler un peu sur la peinture afin d'aller au fond des choses sur cette question-là.

M. Gagné (Louis) : Votre parti a approché Ken Pereira. Est-ce que ce n'est pas un peu étrange, de la part de la CAQ, de s'intéresser à un syndicaliste, là, sachant...

M. Deltell : Bien, je sais qu'il y a eu des discussions qui ont eu cours avec M. Pereira et M. Duchesneau. Écoutez, des gens de bonne volonté sont toujours les bienvenus dans nos partis politiques, c'est bien entendu. Moi, j'ai toujours eu plaisir à dire, un peu le sourire en coin : Il y a 8 millions de Québécois, alors les 8 millions de Québécois sont les bienvenus dans notre parti politique. Mais, ce qui est certain, c'est que M. Pereira avait sonné l'alarme d'une brillante façon, et M. Duchesneau avait pensé qu'il pouvait peut-être s'intéresser à la politique. Il y a des échanges qui ont eu lieu.

Vous savez, ce genre de chose là, ça arrive régulièrement avec des dizaines et des dizaines de personnes du monde public, des gens qui sont peut-être moins connus du monde public, puis c'est normal qu'on ait des échanges comme ça. Parfois c'est oui, parfois c'est non. Il y a des circonstances familiales, des circonstances particulières, circonstances professionnelles qui peuvent faire que des fois les gens y vont, des fois les gens n'y vont pas. Et puis, quand le signal se donne, puis les gens se sentent prêts à y aller, bien, ils y vont.

Et moi, la seule chose que je pourrais dire aux gens qui souhaitent faire carrière en politique : Bravo, félicitations, allez-y selon vos convictions. Mais sachez que, si ça ne vient pas du coeur, pensez faire autre chose. Il faut vraiment être animé de beaux désirs, de beaux instincts. Oui, madame.

Mme Prince (Véronique) : Qu'est-ce que vous dites aux gens, par exemple, de Québec qui encouragent les électeurs à voter — on n'est plus sûrs, les électeurs — à voter pour le premier parti d'opposition pour faire un vote stratégique, contrer Mme Marois en disant : Malheureusement, si on vote pour la CAQ, notre vote ne servira à rien?

M. Deltell : Bien, écoutez, évidemment, je suis tout à fait en désaccord avec cette affirmation-là sur différents aspects. Moi, j'ai toujours dit aux gens : Votez selon vos convictions plutôt que de voter stratégique, parce que stratégique, soit tu votes stratégique, l'autre ne vote pas stratégique, toi, tu fais le jeu de l'autre, puis là c'est enfirouâpé. Vote donc pour ce que tu penses plutôt que de voter pour les autres, O.K.? Premièrement.

Deuxièmement, rappelons la réalité mathématique des faits. Si la coalition n'avait pas obtenu le score qu'on a avait obtenu lors de la dernière élection, les péquistes seraient majoritaires aujourd'hui. Alors, je ne suis pas sûr que les gens seraient très heureux de ça, parce que ça serait un gouvernement de péquistes majoritaire qu'on aurait eu. C'eût été une véritable catastrophe pour le Québec. Donc, merci à la CAQ d'avoir empêché ce gouvernement-là.

Et, troisièmement, pour la région immédiate de Québec, bien, la théorie animant les gens du vote stratégique, c'est que, normalement, le deuxième, il vote pour le premier, tu sais, dans l'opposition. Dans le cas présent, Québec, désolé, mais c'est nous... désolé pour nos détracteurs, mais c'est nous qui sommes la position dominante à Québec. Et donc, si on suivait cette logique-là du vote stratégique, on dirait aux libéraux : Ne perdez pas votre vote chez les libéraux, votez chez nous pour, justement, ne pas diviser le vote puis ne pas faire passer les péquistes à gauche puis… à travers les libéraux puis les caquistes. Mais ça, c'est de la stratégie politique, et je ne veux pas embarquer là-dedans.

Moi, je dis aux gens : Votez selon vos convictions, votez sur le parti qui vous représente le mieux, pour le premier ministre qui saura le mieux diriger le Québec, pour le programme qui saura remettre l'économie sur les rails et puis pour les députés qui se sont toujours battus fièrement pour la région de Québec et pour les gens qui les ont élus. Puis je pense que, là-dessus, sans gêne aucune, puis je crois que bien des gens le reconnaissent aussi, on a fait une maudite bonne job, les députés de la CAQ à Québec, une vraie bonne job.

Le Modérateur : D'autres questions en français?

M. Busuttil (Martin) : Vous avez pensé quoi du fameux communiqué de Mme Marois sur les félicitations pour Équipe Canada, pour ce qui est du hockey? Je ne sais pas si vous avez vu passer ça.

M. Deltell : Oui, oui, certain que je l'ai vu. Je vais juste me contenir un petit peu. C'est petit, minable et misérable. Pauline Marois a mis de côté son chapeau de chef de tous les Québécois pour agir comme chef partisane des souverainistes, et ça, c'est inacceptable. Mme Marois avait une occasion en or de dire : Oui, nous sommes fiers des résultats, et puis, oui, le Canada a gagné.

Écoutez, je pense qu'historiquement parlant, là, je ne veux pas aller trop loin dans mon propos, là, mais je pense que c'est la première fois qu'une personne en autorité n'est pas capable d'identifier le pays qui a gagné la médaille d'or. C'est de l'inédit, là, c'est de l'inédit dans l'histoire de l'olympisme, ne pas être capable d'identifier le pays qui a gagné une médaille d'or. Trouvez-moi un cas, dans l'histoire des Olympiques, où ça ne s'est pas fait, de quelqu'un en autorité. Puis ça a pris qui? Ça a pris Pauline Marois pour faire ça. Petit, minable et misérable, mais si typiquement péquiste. Ça, c'est vraiment du Pauline Marois tout craché puis du péquiste tout craché. Québec mérite vraiment mieux que ça.

Le Modérateur : Dernière question en français, Gilbert Lavoie.

M. Lavoie (Gilbert) : Oui. Puisqu'on couvre beaucoup de terrain ce matin, ce rapport-là sur notre avenir énergétique, là, est-ce que vous seriez d'accord... C'est le rapport qui a été coulé au Devoir — bien, qui est dans Le Devoir de ce matin — à savoir qu'on investit sur de nouveaux... on fait de nouveaux investissements sur la production d'électricité, notamment avec l'éolienne, là, mais également qu'on va être en surplus d'électricité, il faudrait même songer à reporter à plus tard la Romaine, certains projets comme la Romaine.

M. Deltell : O.K. Je n'oserais pas m'aventurer sur cette étude-là. Je vais être bien honnête avec vous, M. Lavoie, je n'ai pas lu ni l'étude ni les articles. Par contre, ce que je peux vous rappeler, c'est que la question de l'éolienne, c'est vraiment acheter des votes. On se souvient que les péquistes puis les libéraux se sont donné la main en juin dernier pour permettre l'établissement d'éoliennes en Gaspésie, alors qu'on sait que ça coûte trois fois plus cher que l'hydroélectricité. C'est purement pour acheter des votes, et ça, c'est déshonorant.

Et, justement, vous parliez tantôt de ne pas partager le vote entre les caquistes puis les libéraux pour empêcher l'élection des péquistes, mais les gens qui ont voté libéraux, souvenez-vous que vous avez voté pour un parti qui a accepté, avec les péquistes, d'aller chercher de l'argent dans vos poches en augmentant, en permettant aux commissions scolaires d'augmenter les taxes scolaires et, dans un second temps, en perpétuant le modèle économique des éoliennes qui nous coûtent trois fois plus cher. Vous voulez voter libéral? Attendez-vous à payer plus cher.

Le Modérateur : Questions en anglais.

M. Daigle (Thomas) : Well, you know, you could say that every government campaigns serve itself on the public dime. Why is this different?

M. Deltell : Well, because it's a true propaganda péquiste. What we see in that, it's only slogan, political slogan that Cabinet Minister and Premier Marois said during the presentation of the budget, which is… I do respect the fact that the péquistes can say what they have to say about their budget, but they shall pay themselves.

So what we are asking is the PQ shall reimburse all the money, all the public money who has been spent for that péquiste propaganda instead of public information. Because is there is no factual information in that paper, only the fact that there are saying : It's a good budget, we are… «saine gestion des finances publiques» and all that stuff. That's propaganda. I do respect them for a political propaganda, but not paid by the public money. Péquistes shall repay for that.

M. Daigle (Thomas) : We learned today at least two Liberal MNAs won't be running in the upcoming election, Danielle St-Amand, Pierre Marsan. What do you think that says about the Liberal Party chances?

M. Deltell : Well, I do respect a lot Pierre and Danielle, and I know it's solely very personal involvement when you decide to run as a candidate, and I do respect the fact that they decided to run, and I do respect the fact that they decided not to run. We will see. What I know is that we have the best economic team, and Mr. Couillard should prove it, because now we are in the first step. We have the golden team on economic aspects and we're still waiting to see what the Liberals have to offer to the people.

M. Daigle (Thomas) : Do you think though that some candidates, some potential liberal candidates who have seen the polling and are dropping out for that reason?

M. Deltell : I would not say that. And, if you want to talk to me about personal cases like Pierre Marsan or Mme St-Amand… First of all, Pierre Marsan has been involved for the last 20 years, we all remember. And I was the one who put a lot of interest on the mistake he had made a few months ago with the Jewish community, but Pierre served his persons for 20 years, I pay respect to him. And Mme St-Amand, we all know that she had some health problems and she was very close to Mr. Bachand. I let her say what she has to say about that.

But, you know, it's so… it asks us so much to get involved in politics, the last thing we… the first thing we have to do is to respect people who get in and when they decide to get out. But what we are asking about the Liberals is : Where is their team? Where is the Liberal team? Because, what we see now is no one as good as we are on the economic aspect. We are very proud of our team. And maybe you were not there in the House, but last Thursday night, when Christian Dubé, MNA from Lévis, made the speech after the budget, it was so impressive. All the people, all the MNAs, péquistes and Liberals, listened clearly to him. And, you know, I have seen the Liberals looking at him with eyes big like that, saying : My God! This guy could be such a great Finance Minister. Sorry, guys, he's with us, he's not with you.

Mme Montgomery (Angelica) : Can I get your response to Pauline

Marois' communiqué that she issued on the hockey gold?

M. Deltell : Well, it's so shameful to see that. It's small, it's disgusting and it's… I am not proud to have seen that. You know, Mme Marois decided to act as a péquiste leader and a separatist leader instead of a leader of all the Québécois. When you are Premier, you are Premier of all Québécois, federalists, or sovereignists, or all that stuff. You shall respect all the people, not only those who voted for you. And what she has proved last… yesterday is that she had… she acts as a separatist leader instead of the Québécois' leader.

Mme Montgomery (Angelica) : In what was that communiqué sovereignist?

M. Deltell : Because she was not able to identify the team who won the golden medal. I think it's the first time in the Olympic history that a leader can not exactly say which country won the gold medal. That's incredible. It's the first time. As far as I am concerned, the first time. And, you know, I love history and I love Olympic history, I think it's the first time that a political leader can not identify clearly which country won the golden medal. It's so typically «péquiste».

M. Dougherty (Kevin) : …just another question, it's a question of PKP running for the PQ. Do you think it is a… and according to the «code d'éthique», you have to sell your shares or put them into a blind trust. But do you think it's possible for someone, you know, working for Quebecor is going to cover him… he does something, you know, out of line, and covers him fairly? Do you think there might have some… Do you think the problem that… if he does.

M. Deltell : Sorry, Mr. Dougherty, but it's a really very, very hypothetical question. I will answer that when I will see the horse in front of me. Sorry. Have a nice day.

(Fin à 11 h 50)

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