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Point de presse de M. Stéphane Bédard, chef de l'opposition officielle, et de Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau

Version finale

Wednesday, April 23, 2014, 16 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Seize heures dix-sept minutes)

M. Bédard : Donc, merci. Mes premiers commentaires, bon, ça va être de souhaiter, évidemment, la meilleure des chances au nouveau premier ministre avec sa nouvelle équipe. C'est une journée importante pour eux, d'entrée en fonction. Donc, on tient à saluer cette nouvelle entrée en fonction, cette nouvelle équipe qui aura, comme nous l'avons fait pendant les 18 derniers mois, des défis à relever et, je souhaite, avec intelligence, avec rigueur, mais aussi avec sensibilité, donc, et avec la préoccupation que notre objectif, c'est toujours de faire en sorte que les Québécois… qu'il y ait plus d'emplois au Québec.C'est un objectif qui est important.

Le premier commentaire que j'ai vu, peut-être une déception importante, c'est celle de la composition féminine. Il y a un recul par rapport à l'engagement qui avait été pris. Je pense qu'il avait, à l'intérieur de son équipe de députés, les gens nécessaires pour rencontrer sa promesse d'avoir au moins 40 % de députées… de ministres féminines. Je pense que ça aurait été un bon signal à envoyer et ça aurait été conforme à l'engagement qu'il avait pris. C'est un recul qu'on a vu et qu'on ne pense pas souhaitable dans le contexte actuel.

Sur la création d'emplois, il y a peu de choses qui ont été dites. Je vous dirais, nous avons une préoccupation… Oui, il y a des décisions toujours difficiles à prendre. C'est ce que nous avons fait, mais toujours s'assurer qu'au niveau économique nous puissions continuer à maintenir la création d'emplois, et elle ne peut se faire strictement que dans l'asphalte, qu'on appelle. Et ce que j'ai entendu, c'est que nous allons maintenir l'investissement public, mais peu de choses ont été dites, par exemple, sur le secteur manufacturier, même des PME. J'aurais souhaité avoir des orientations un peu plus claires. Il aura sûrement l'occasion ailleurs de préciser sa pensée, mais je pense que, dans un contexte où les emplois… nous sommes en concurrence avec, entre autres, les États américains sur la création d'emplois, il est important d'avoir des orientations pour les PME, pour la grande entreprise, sur la création d'emplois.

Sur le pétrole, je vous dirais… sur l'exploration du pétrole, là, on souhaiterait, effectivement, qu'il précise sa pensée. On a dit qu'il y avait un mandat.Je voulais seulement être sûr — comme dans le secteur minier, où on parlait de prévisibilité — qu'on allait améliorer la prévisibilité. Ça peut avoir des conséquences dans le contexte qu'on sait. Il y a une reprise des métaux actuellement, il y a des projets qui sont en cours. Je pense que nous avons apporté des modifications importantes aux redevances minières, qui, justement, s'assuraient d'une meilleure prévisibilité dans le temps. Nous avons refondu la Loi sur les mines, avec la concurrence et… l'appui de la CAQ, à l'époque. J'espère que le premier ministre va préciser sa pensée là-dessus, qu'il ne souhaite pas rouvrir ces deux chantiers importants, qui auraient des conséquences à court terme sur les investissements.

Sur l'intégrité, il n'y a pas d'engagement. La transparence est importante, mais elle n'est pas garante de tout, et on aurait souhaité peut-être des engagements un peu plus fermes en matière d'intégrité.

Sur l'équilibre, on verra dans le discours inaugural, mais… à quel moment il souhaite revenir à l'équilibre budgétaire. Il n'y avait pas d'indication précise. Par contre, on a constaté que le gouvernement se prive de revenus intéressants. Je comprends qu'il avait pris des engagements au niveau, vous le savez, des augmentations que nous avons prévues sur les services de garde. On a diminué l'augmentation, donc on se prive de revenus importants et récurrents pour le gouvernement. C'est un choix qui a été fait, ainsi que les étudiants étrangers, où on a… Ce que j'ai compris du discours, c'est qu'on révisait le choix budgétaire qui avait été fait d'augmenter les frais de scolarité pour certains étudiants étrangers, et je crois comprendre qu'on a révisé cette orientation.

Et on a peu d'orientations ou pas d'orientation, plutôt, sur la rémunération des médecins. C'était, je vous dirais, la pierre angulaire du budget de Nicolas Marceau et du Parti québécois, c'était celle d'étaler et de revoir l'augmentation qui était prévue, qui a un impact important sur les finances publiques à court et moyen terme. Et les mandats qui ont été donnés au ministre de la Santé ne comprennent pas cette négociation rapide qu'on doit entreprendre avec les médecins. Certains paiements, d'ailleurs, avaient été suspendus dans le cadre de cette négociation, des paiements forfaitaires importants, on parle de plus de 100 millions, et nous souhaiterions avoir rapidement les orientations gouvernementales là-dessus. C'est des sommes qui sont importantes, dont le trésor public a besoin et qui, par contre, doivent être conditionnées à une négociation franche, honnête et de bonne foi avec les médecins.

Donc, voilà mes premiers commentaires. Nous allons évidemment suivre le gouvernement avec l'esprit d'ouverture que nous avons manifesté jusqu'à maintenant et que nous comptons maintenir. Quant aux propositions, aux solutions, nous l'invitons toujours, en matière budgétaire, de bien se référer au budget qui avait été prévu par M. Marceau. Il a donné l'intention qu'il souhaitait en faire un autre, c'est bien correct, mais beaucoup des solutions se trouvaient dans ce budget. Donc, voilà pour nos premiers commentaires.

Mme Tremblay (Marie-Hélène) : M. Bédard, dans son discours qui a suivi, donc, les nominations des ministres, M. Couillard a mentionné : Le moment des décisions difficiles est venu, le bateau est à quai, la traversée sera rude. Ça vous donne quoi, comme indications?

M. Bédard : Écoutez, chaque administration a des décisions difficiles, et le Québec a une gestion serrée à faire, comme l'Ontario, d'ailleurs, actuellement, qui a un déficit beaucoup plus important que le nôtre, vous le savez, pas un déficit cumulé, mais un déficit actuel très important. Donc, ce qu'il faut toujours s'assurer, dans nos mesures, c'est, oui, de faire une saine gestion des deniers publics et en même temps ne pas avoir des décisions qui auront un impact négatif sur la création d'emplois et la croissance économique. Donc, c'est la mesure qu'il faut toujours avoir.

On verra au niveau des orientations qui vont être prises. Ce qu'on nous dit, c'est... on semble laisser croire que c'est une période d'austérité qui s'en vient. Alors, ce qu'on invite le gouvernement, c'est de se préoccuper, à ce moment-là, de la création d'emplois. On peut, comme on l'a fait, adopter une gestion serrée des finances publiques tout en maintenant des initiatives de création d'emplois. Et c'est pour ça que de strictement lier ça à l'asphalte, je vous dirais, aux travaux publics, c'est bien correct, on en fait beaucoup, mais il y a un secteur qui commence à être en croissance, là, c'est le secteur manufacturier, et il a besoin d'un soutien. Et j'invite le gouvernement à se préoccuper principalement du secteur manufacturier. Les Américains s'en préoccupent, tous les États américains s'en préoccupent, actuellement. On ferait une erreur de se détourner et de strictement miser sur l'investissement dans les travaux publics.

Mme Maltais : Me permets-tu quelque chose?

M. Bédard : Oui, oui, vas-y, Agnès.

Mme Maltais : Juste une petite phrase. J'ai noté que M. Couillard, quand il a parlé des finances publiques et de leur état, a parlé du poids de la dette. Or, ce poids de la dette, qui fait une pression sur les finances publiques — on l'a vécu, et M. Bédard l'a vécu particulièrement à titre de président du Conseil du trésor — ce poids de la dette, il est dû à l'équipe libérale. Alors, est-ce qu'il ne réalise pas, finalement, ce qu'ils ont fait à l'époque, lorsqu'ils étaient au gouvernement? Voilà. Il va vivre le résultat de l'ère libérale.

M. Ouellet (Martin) : Quand vous dites, M. Bédard, que le gouvernement se prive de revenus importants, vous avez cité comme exemple les coûts en garderie et vous dites aussi qu'il devrait s'inspirer du budget présenté par M. Marceau pour son propre budget. Est-ce que vous lui suggérez, au fond, d'utiliser la même formule que vous aviez prévue, c'est-à-dire d'accroître de 2 $, là, le coût quotidien en garderie?

M. Bédard : Bien, écoutez, moi, ce que je vous dis, c'est qu'à partir du moment où on décide de se priver d'un revenu qui permettait de faire des prévisions budgétaires, bien, il faut le compenser avec d'autre chose. Et je pense que nous avions eu la sagesse de prévoir une augmentation qui était raisonnable et qui était, d'ailleurs, bien acceptée. Je comprends que la campagne a eu un autre effet, et c'est correct, mais, si on se prive d'un revenu, de ce revenu-là qui est important et récurrent, bien, alors, il n'y a pas… Vous savez, je pense que les Québécois sont assez taxés. Je pense que M. Couillard le dit aussi, ce n'est pas son objectif d'augmenter la taxation ni les impôts des Québécois et de la classe moyenne, alors c'est une possibilité de revenu qui disparaît.

Même chose pour la rémunération des médecins. C'est une occasion où nous avions déjà commencé à discuter avec eux. Il y avait de l'ouverture. Et je pense qu'on ne doit pas manquer cela, là. C'est… L'augmentation de la rémunération, là, c'est plus…

M. Laforest (Alain) : Alors, on va chercher les revenus où, M. Bédard, selon tout ce que vous avez…

M. Bédard : …et plus de 700 millions par année de plus, là, sur le… au niveau budgétaire, là…seulement l'augmentation des médecins. Alors… Pas qu'elle n'est pas méritée, évidemment elle doit reposer sur une capacité de payer, et, si on négocie en leur disant : Bon, cette augmentation doit correspondre à notre capacité de payer dans le contexte budgétaire, je pense qu'ils étaient tout à fait ouverts à discuter. Si on se prive de cette possibilité-là, il n'y en a pas beaucoup, des occasions à 400 ou 500 millions, là.

M. Laforest (Alain) : Alors, ce que vous avez compris, c'est… Il va chercher ses revenus où?

M. Bédard : Eh bien, là, je ne le sais pas. Et c'est son premier discours, c'est les orientations, mais je n'ai pas vu de piste à ce niveau-là et je ne pense surtout pas qu'il faille augmenter les impôts et les taxes des Québécois. Ça, c'est clair, la classe moyenne, elle est étouffée, actuellement. Donc, on ne peut pas alourdir le fardeau des contribuables québécois, actuellement. Ça, j'en suis convaincu.

M. Ouellet (Martin) : …discours d'austérité qu'il a tenu quand même. Tu sais, les expressions qu'il a utilisées, c'est des expressions très fortes. Il nous prépare vraiment à un choc ou, enfin, une période très difficile à passer. Est-ce que c'est inquiétant?

M. Bédard : Bien, ce qu'on lui demande, c'est d'allier la rigueur budgétaire, comme on l'a fait, avec des mesures de création d'emplois pour stimuler la croissance économique, et malheureusement cette partie du discours n'était pas au rendez-vous. Alors, il y aura d'autres occasions, mais c'est névralgique parce que sinon, ça peut entraîner, d'abord, une perte de confiance des consommateurs, mais une perte de confiance des investisseurs. Donc, je l'invite à avoir des mesures précises rapidement. Parce qu'un discours de rigueur, on l'a tenu. Moi, là, la rigueur, je pense qu'on l'a incarnée assez bien, on a été ceux qui ont atteint nos cibles budgétaires les premières fois en 10 ans, donc… mais il faut avoir la préoccupation de stimuler l'emploi.

M. Lessard (Denis) : Est-ce que 1,75 comme déficit pour l'année prochaine, est-ce que ça peut être atteint sans gel dans les salaires de la fonction publique?

M. Bédard : Sans gel…

M. Lessard (Denis) : …scénario que vous aviez sur votre table, là.

M. Bédard : Ce qu'il y a… Bien, les conventions s'appliquent jusqu'au mois d'avril, là, jusqu'en avril 2015, au 31 mars 2015, là, donc il n'était pas question de rouvrir les conventions collectives des employés. Ce qu'on avait regardé, c'est la rémunération au niveau des médecins.Voilà.

M. Lessard (Denis) : M. Coiteux, M. Daoust puis M.Leitão, aucun d'eux n'a été au gouvernement, au moins aucun gouvernement avant. Est-ce qu'il y a un risque, selon vous, de manque d'expérience, de manque de connaissance de la machine?

M. Bédard : Bien, écoutez, on peut les aider, on en a, nous, de l'expérience, donc, on est dans un esprit de collaboration. Là, M. Lessard, je vais laisser les gens tout simplement faire leur travail.C'est un choix qui a été fait. Ce que j'ai regretté, c'est le fait qu'on ait une nomination féminine qui n'est pas suffisante, je pense, selon moi, et la qualité des gens que je vois dans le caucus aurait justifié une présence féminine plus importante au Conseil des ministres. Quant à l'expérience, bien, on a dit qu'on allait être une opposition de collaboration, alors on va tendre la main au président du Conseil du trésor, au ministre des Finances et au ministre du Développement économique puis, si on peut les aider, ça nous fera grand plaisir.

Mme Lajoie (Geneviève) : Juste une dernière question sur l'austérité dont parle M. Couillard, sur les années d'austérité qui s'en viennent : Est-ce que c'est ce que vous voyiez, vous aussi, quand vous y étiez il n'y a pas si longtemps, ou vous trouvez qu'il va un peu loin?

M. Bédard : La même image peut être vue différemment. Ce qu'on sait, c'est qu'on doit toujours agir avec rigueur, mais qu'on doit toujours être préoccupé de création d'emplois et… surtout quand on est le premier ministre, on est le gouvernement, nos mots, ils parlent, ils parlent aux investisseurs, ils parlent à ceux qui nous écoutent, ils parlent à ceux qui veulent… qui ont à choisir entre le Québec et d'autres endroits pour investir, donc il faut toujours s'assurer que nos mots correspondent à cette attraction qu'on doit avoir de l'investissement parce que le Québec doit être une terre d'investissement, on doit accueillir de l'investissement étranger, on doit nous-mêmes donner l'occasion à nos entrepreneurs d'investir, à nos PME d'investir. Et ce qui manquait, je pense, selon moi, de façon importante pour stimuler la création d'emplois, c'est de dire, entre autres, le secteur manufacturier, qui est très créateur d'emplois, que ça va être la priorité gouvernementale et que nous comptons y mettre efforts et argent. Et ça, ça peut être un synonyme de vigueur de la part du secteur privé parce qu'on avait déjà prévu dans le budget qu'on souhaitait diminuer un peu l'investissement public, mais le compenser par de l'investissement privé. Or, l'investissement privé, lui, il suit, je vous dirais, les opportunités d'affaires, il regarde beaucoup les budgets, les discours pour voir s'il y a des opportunités. Donc, c'est à nous, comme gouvernement… c'est au gouvernement à être, je vous dirais, à instaurer cette confiance dans l'investissement. Aujourd'hui…

M. Laforest (Alain) : …de fermeture?

M. Bédard : Non. Ce que j'ai senti, c'est que ça manquait, mais il y aura d'autres occasions…

Mme Maltais : Il y a une absence.

M. Bédard : Il y avait… Ça manquait cruellement.

M. Laforest (Alain) : Mais c'est le premier signal qu'il envoie, là. Il n'est pas bon, selon vous?

M. Bédard : Ce qui manque, on peut parler de rigueur sans parler d'austérité. On peut parler, je vous dirais, de prévisions, d'objectifs tout en étant… en mettant en priorité la création d'emploi et des mesures qui vont inciter l'investissement au Québec. Par exemple… pas pour être trop long, mais on n'a pas repris tout le secteur de l'électrification des transports.On va voir,peut-être que le gouvernement décide de le garder, mais c'est un secteur qui, en termes de vision de développement, est important parce qu'il y a des investisseurs dans le monde, il y a beaucoup de monde qui s'intéresse à l'électrification des transports et le Québec doit être une des terres d'accueil. Je pense qu'il doit maintenir cette orientation, une orientation qui est importante, je pense, pour le futur. Voilà.

M. Bélair-Cirino (Marco) : En contrepartie, M. Couillard a rappelé plusieurs fois la renaissance ou le redémarrage du Plan Nord. Il a été clair lorsqu'il a confié au ministre les tâches qui l'attendent dès demain, notamment à remettre sur pied la Société du Plan Nord. Ce n'est pas là une source d'investissement privé importante qu'a peut-être négligée le gouvernement du Parti québécois?

M. Bédard : Et il reste quand même que c'est nous, avec la CAQ, qui avons adopté la Loi sur les mines et qui avons proposé un nouveau régime minier qui va faire en sorte que, quand il y aura des hausses futures importantes, bien, les Québécois vont en tirer une juste part. Je vous dirais que le secteur minier suit principalement le prix des métaux. C'est un secteur où… qui va… Il y a des séquences qui font en sorte que, pendant des certains temps, si les prix sont hauts, ils vont investir, si les prix sont moins bons, bien, ils vont moins investir, alors... Par contre, ce qu'il faut éviter, c'est de remettre de l'inquiétude par rapport aux redevances. Moi, j'ai seulement entendu le mot prévisibilité, on va regarder la prévisibilité. Il y aura peut-être à préciser, dans les prochains jours, s'il souhaite revoir le système de redevances parce que, ça, ça serait, je pense, dans le contexte actuel, un mauvais signal à envoyer aux investisseurs. Puis, quant au reste, je pense qu'en termes de ressources naturelles on a apporté cette stabilité et, en même temps, cet équilibre entre ce que doivent retirer les Québécois d'une ressource naturelle et les entreprises privées qui investissent.

Mme Tremblay (Marie-Hélène) : Peut-être une question, Mme Maltais, pour les collègues de Québec :Vous pensez quoi de la représentation dans la région de Québec? Il y a trois ministres, là : M. Hamad, M. Bolduc, M. Blais.

Mme Maltais : Oui. On revient à ce qui se faisait à l'époque du Parti québécois, d'ailleurs, trois ministres. Je pense que c'est bien. L'important, c'est qu'ils voient rapidement à... qu'ils envoient des signaux rapidement sur les projets qui sont sur la table. Dans la Capitale-Nationale, il y a des choses qui avançaient. Je pense à des projets qu'on a débloqués, les Nouvelles-Casernes, je pense au Diamant, je pense au site Dalhousie, l'anneau de glace, toute la vision de développement économique à laquelle les gens de la région avaient collaboré. Alors, il faut qu'ils nous envoient des signaux rapidement. Je pense qu'il faut leur laisser un peu la chance, mais il va falloir que les gens de la région sachent si ce gouvernement-là, qui se dit en période d'austérité, va revoir les priorités régionales autour desquelles il y avait véritablement consensus. Merci.

(Fin à 16 h 34)

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