(Douze heures trente-deux minutes)
La Modératrice
:
Bonjour à tous. Alors, M. le député de Saint-Jérôme va s'adresser à vous. Il
n'y aura pas de période de questions. Donc, je vous laisse avec le député de
Saint-Jérôme et porte-parole de l'opposition officielle en matière de
développement économique.
M. Péladeau : Alors, bonjour à
tous et à toutes. C'est quand même avec une certaine émotion… J'aurais souhaité
arriver, la semaine dernière, comme un simple député. Je vois que vous
m'attendiez heureusement. J'ai eu cette mauvaise chute dimanche dernier à vélo,
comme vous l'avez suivi, dans le parc du Mont-Orford, des fractures nombreuses
que j'ai malheureusement rencontrées. J'ai été soigné avec énormément, je dirais,
de gentillesse et puis de professionnalisme au centre hospitalier de
l'Université de Sherbrooke, à Sherbrooke. Je tiens à remercier tout le
personnel, le personnel infirmier, les préposés et, évidemment, les nombreux
médecins, que ce soit en neurochirurgie ou en orthopédie. Alors, j'ai été très
bien reçu.
Au fur et à mesure de la semaine, mon état
s'est amélioré. J'ai eu l'occasion de connaître des travaux de la Chambre en
écoutant le discours d'ouverture du premier ministre ainsi que la réplique du
chef de l'opposition, et puis, peu à peu, ma force est revenue, surtout à ma
jambe gauche et puis mon bras droit. Tout mon... mon bras gauche, plutôt, tout
mon côté droit, soit l'épaule, le bras ou la jambe ne peuvent pas être
utilisés, mais la moitié me suffit. Je dois dire également que je poursuis une
thérapie au niveau des calmants, quand même assez douloureux parce que j'ai
quatre fractures, dont deux au bassin et deux à la clavicule et à l'omoplate.
Donc, j'espère bien avoir retrouvé mon acuité intellectuelle le plus rapidement
possible et, entre-temps, pouvoir, un, d'une part, démarrer ma vie de
parlementaire le plus efficacement possible; deux, de pouvoir venir en aide à
mes collègues du caucus du Parti québécois et, troisièmement, évidemment, de
faire mon travail comme député de Saint-Jérôme.
Alors, encore une fois, je remercie tout
le personnel du CHUS et je vous remercie également d'être présents ce matin
pour m'accueillir. Merci beaucoup.
Journaliste
: …assez rapidement,
M. Péladeau. Pourquoi teniez-vous à revenir aussi vite?
M. Péladeau : Bien, ma santé
me le permet, je me sens bien. Je me sens donc d'aplomb pour participer à cette
nouvelle vie de parlementaire que… donc, la circonscription, les électeurs et
les électrices de Saint-Jérôme m'ont confié, et je pense que mon rôle est
important comme porte-parole. Comme vous le savez, je suis au Développement
économique, les dossiers sont nombreux et j'espère bien, donc le plus
rapidement possible, être au fait de tout ce qui concerne mes dossiers que
j'aurai à suivre dans les semaines et le mois qui viennent.
Journaliste
: Il y en a
plusieurs, M. Péladeau, qui laissent entendre que ce serait un prétexte pour
vous, de vous retirer, cet accident-là. Est-ce que c'est le message contraire
que vous envoyez?
M. Péladeau : À plusieurs
reprises, plusieurs personnes ont dit que je n'allais pas siéger comme député
de Saint-Jérôme. Ils font une grave erreur. J'ai à plusieurs reprises répété
que j'allais faire mon terme comme député de Saint-Jérôme.
Journaliste
: Est-ce
que vous serez là toute la semaine, M. Péladeau?
M. Péladeau : Je pense que
oui, tout dépendant de mon état de santé. Mais, en général, ça va plutôt bien
et j'espère bien pouvoir rester toute la semaine.
Journaliste
: …selon
vous, compte tenu de l'état des routes?
M. Péladeau : Non, je ne crois
pas. Le vélo, c'est un peu dangereux. J'en fais depuis de nombreuses années.
Qu'on en fasse en peloton ou qu'on en fasse seul, des fois, la chaussée peut
être difficile à entrevoir. J'ai rencontré un affaissement, puis ensuite une
espèce de petite accumulation, et j'ai perdu le contrôle, et j'ai été projeté
par en avant. Heureusement, et je tiens à le dire, j'avais mon casque. Je sais qu'il
y a plusieurs commentateurs qui ont eu l'occasion de le mentionner, mais c'est
très important, parce que, si je n'avais pas eu de casque, probablement que je
ne serais pas devant vous ce matin, parce que ma chute était quand même
brutale, et c'est ma tête qui est arrivée en premier lieu sur l'asphalte. Donc,
de là l'importance de mettre son casque quand on va à vélo.
Journaliste
: Qu'est-ce
que le Parti québécois peut faire de mieux avec…
M. Péladeau : Bien, nous
formons une équipe, je pense, une équipe de grand talent. Chacun a ses
compétences et puis chacun va justement donner tout ce qu'il faut pour
rencontrer, donc, le mieux possible notre travail de député, notre travail d'opposition
officielle. Peut-être une dernière question en anglais.
Journaliste
:
What do you want to show in….
M. Péladeau : Well, you know what, I've been in the hospital for six days, and,
days after days, my general condition was improving. I watched on television
the different speeches from the Premier and from the leader last week and I
spoke with my doctors... In fact, you know, I would like to thank them because
they were very close, they were very good doctors, and all the staff at the
hospital also was very kind. So, throughout those conversations, you know, we
agreed that it was ready for me, you know, I was ready to go. And this is why I
left the hospital last Friday, spent the weekend with my family, and I'm here
today and I'm very happy to start my new life.
Journaliste
:
(Question inaudible)
M. Péladeau : I'm just in the appropriate shape to do my work. OK? Thank youvery much.
(Fin à 12 h
39)