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Point de presse de Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau

Point de presse de Mme Agnès Maltais, députée de Taschereau

Version finale

Monday, May 26, 2014, 15 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures trente minutes)

Mme Maltais : Écoutez, je tiens d'abord à dire que nous n'avons pas vu le geste qu'on nous dit que Mme Julie Boulet a posé envers mon collègue Stéphane Bergeron, c'est-à-dire que nous avons compris qu'elle aurait posé un doigt d'honneur envers notre collègue. Ce sont les journalistes qui l'ont vue. D'où nous sommes, l'opposition officielle, nous ne voyons à peu près pas Mme Boulet, la députée de Laviolette. Elle est dans un coin.

Les commentaires que je fais, donc, c'est que je me fie à vous, les journalistes, qui avez vu ce geste, ce doigt d'honneur. Évidemment, nous demandons immédiatement des excuses de Mme Boulet. C'est inacceptable, intolérable. Je ne peux pas croire qu'un député fasse un doigt d'honneur à un collègue.

Où est-ce qu'on en est rendu dans l'Assemblée nationale? Mais où est-ce qu'on en est rendu dans le changement de ton que nous ont promis les Libéraux et que nous a promis Philippe Couillard? Remarquez que, depuis le début de la session, nous sommes extrêmement respectueux. On fait très attention.

Aujourd'hui, j'aurais pu invoquer plusieurs points de règlement. Je suis restée tranquille pour laisser la chance au maximum de questions et de réponses de se poser. Mais un doigt d'honneur se faire à l'Assemblée nationale, c'est la première fois que je vois ça. C'est un des pires gestes qu'on puisse faire à quelqu'un et un collègue. Non seulement on demande des excuses, mais on demande à M. Couillard qu'est-ce qu'il pense de ce geste, qu'est-ce qu'il pense de cette rupture avec ce qu'il nous a promis, c'est-à-dire un changement de ton. Et ça me fait dire véritablement que la question que nous avons posée, qui était posée très respectueusement, sans emphase, très délicatement, méritait d'être posée et mérite encore d'être posée. Qu'est-ce qu'elle fait dans le caucus libéral?

M. Robillard (Alexandre) : Et est-ce que vous ne pensez pas peut-être que, je ne sais pas, elle en a assez de ces demandes-là?

Mme Maltais : C'est la… Elle vient de revenir à l'Assemblée nationale, et nous avons posé une question simple, très respectueuse, sans emphase, sans quolibet, des termes que nous avons pesés. Alors, ce qu'elle en a… si elle en a assez, c'est une chose. Un doigt d'honneur, c'est inacceptable. Il n'y a rien, il n'y a rien qui peut se faire ici, dans une assemblée nationale, qui mérite un doigt d'honneur. Une prise de parole ne mérite pas un doigt d'honneur, la liberté d'expression ne mérite pas un doigt d'honneur. Et comme changement de ton, vraiment, ça me rappelle les pires moments de Jean Charest. C'est à peu près l'autre… l'autre qui a fait à peu près le geste le plus inacceptable dans le Parlement, à l'époque, là, c'était les mots de Jean Charest. Ça, là, ça dépasse les bornes.

M. Boivin (Simon) : M. Charest s'était excusé. Si Mme Boulet ne s'excuse pas…

Mme Maltais : Mme Boulet doit s'excuser. Sinon, monsieur… à ce moment-là, c'est M. Couillard qui devra répondre des gestes de la députée qu'il a décidé de garder dans son caucus malgré le fait que lui-même ait dit qu'elle savait ce qu'elle avait dit ne pas savoir.

Mais, enfin, je ne veux pas rentrer dans l'autre cas parce que l'idée c'est : qu'est-ce qui mérite un doigt d'honneur dans une Assemblée nationale? C'est incroyable. Merci.

(Fin à 15 h 33)

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