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Point de presse de Mme Martine Ouellet, députée de Vachon, M. Stéphane Bergeron, député de Verchères, et M. Jean-François Lisée, député de Rosemont

Point de presse de Mme Martine Ouellet, députée de Vachon, M. Stéphane Bergeron, député de Verchères, et M. Jean-François Lisée, député de Rosemont

Version finale

Tuesday, May 27, 2014, 15 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures trente-trois minutes)

Mme Ouellet : Bonjour. Donc, nous venons vous parler du SLR aujourd'hui. Dans son discours inaugural, M. Couillard, le premier ministre, a annoncé que le gouvernement libéral serait un gouvernement transparent, qu'il ferait toute la lumière, et que la seule limite serait la protection à la vie privée.

Nous demandons donc aujourd'hui à M. Poëti, ministre des Transports mais également responsable de l'AMT, de rendre public le rapport d'AECOM sur le SLR. Et j'aimerais également rappeler à M. Poëti que le dossier du SLR est un dossier non partisan, un dossier appuyé par le Parti québécois, mais un dossier aussi appuyé par le Parti libéral et, j'aimerais vous rappeler, qui a été appuyé par le ministre des Transports du Parti libéral de 2012, M. Moreau, qui a été appuyé par la critique du Parti libéral de 2012 à 2014, que même M. Couillard, lui-même chef du Parti libéral, pendant la campagne électorale, a appuyé le projet du SLR à Boucherville, et qui est maintenant premier ministre; que les maires de la Rive-Sud de Montréal, que l'AMT, la STL, le RTL, la CMM, l'association des camionneurs appuient le projet du SLR. Donc, nous demandons à M. Poëti de respecter la parole du Parti libéral et nous espérons que M. Poëti ne soit pas en train de briser le consensus sur le projet du SLR et que le… M. Poëti est en train de renier la parole du Parti libéral et de son chef sur le projet du SLR.

Donc, la parole est maintenant à mon collègue Stéphane Bergeron.

M. Bergeron : Écoutez, la décision de remettre en question le SLR est préoccupante à plusieurs égards. Vous savez à quel point toutes les discussions entre le gouvernement fédéral et le gouvernement du Québec sur la question du pont Champlain ont été difficiles jusqu'à présent. Et une des conditions que posait le gouvernement fédéral pour aller de l'avant, c'était que le gouvernement du Québec identifie le projet sur lequel nous avions l'intention de travailler au niveau des transports collectifs.

Et c'est à la demande du gouvernement fédéral que nous avons identifié, justement dans la foulée de ce qui avait été fait par le précédent gouvernement et suite aux pressions qui étaient exercées par l'opposition officielle, notamment la députée de La Pinière, que nous avons décidé de présenter le projet qui serait le SLR.

De voir qu'on revient maintenant en prétendant qu'il y a un bureau de projet pour réévaluer tout cela, ça m'apparaît, comme je le disais, éminemment préoccupant, d'autant que ce bureau de projet n'était pas pour évaluer l'ensemble des projets pouvant être examinés, mais bien pour mener à bien le dossier du SLR. Or, en remettant en question le dossier, effectivement, ça risque de prolonger les échéanciers et d'occasionner de nouveaux problèmes avec le gouvernement fédéral.

Et, au niveau des préoccupations de financement qu'a exprimées le ministre des Transports, qui sont des préoccupations éminemment légitimes, mais je pense qu'il y a lieu de préciser d'une part que, d'après le rapport dont on demande la publication, il semble que les coûts entre un SLR et, par exemple, un circuit d'autobus en site propre ne sont pas, à ce point, significatifs puis qu'il vaille se priver… qu'il faille se priver, dis-je, des avantages du SLR. Et il faut rappeler également que, dans le cadre du programme Chantiers Canada, le gouvernement du Québec avait demandé à ce que 1 milliard soit consacré au financement du SLR, ce avec quoi le gouvernement fédéral n'avait pas manifesté… ce à l'égard de quoi, dis-je, le gouvernement fédéral n'avait pas manifesté d'opposition.

Alors, le danger, si on recule sur la question du SLR, en plus de tous ceux qu'on a évoqués jusqu'à présent, c'est effectivement de se voir privés de ce financement qui avait été demandé par le gouvernement du Québec au gouvernement fédéral pour la construction du SLR. Alors, ça s'ajoute aux objets de préoccupation que nous manifestons aujourd'hui par rapport à la décision du gouvernement du Québec de remettre en question le SLR.

M. Lisée : Alors, transparence, cohérence, respect des échéanciers, mais également respect de la démocratie municipale et des élus. Hier, le premier ministre Couillard, ajoutant largement aux éléments qui avaient été avancés par Robert Poëti, qui ont semé une certaine inquiétude chez tous ceux qui s'intéressent à ces sujets-là dans la région métropolitaine, M. Couillard vous a dit : Il y a le SLR, le Train de l'Ouest, le prolongement du métro vers l'est, la ligne bleue, des voies réservées, le boulevard Notre-Dame, le prolongement du métro à Laval. On veut favoriser le transport collectif, mais il faut s'assurer d'avoir les bonnes priorités. Fin de la citation.

Ce que le premier ministre Couillard a dit, c'est que tout est sur la table et qu'il revoit l'ensemble des décisions et l'ensemble des consensus qu'il a fallu des décennies aux élus montréalais à prendre ensemble. C'est comme si la terre commençait à tourner au moment de l'élection de M. Couillard et qu'il ne se passerait rien avant. Alors, il faut savoir que le prolongement de la ligne bleue, en ce qui concerne le métro, c'est un consensus durement acquis de tous les élus de la région métropolitaine, en disant : Dans les prolongements du métro, c'est la ligne bleue qui est prioritaire. Et là M. Couillard dit : Moi, ce consensus-là, il n'a aucun poids pour moi, je peux revenir avec Laval. Et on voit aussi qu'il ne mentionne pas la ligne jaune, parce que la décision du gouvernement du Parti québécois, c'était construire la ligne bleue, aller de l'avant avec un bureau de projet pour la ligne jaune. Elle est disparue.

Deuxièmement, sur le SLR, il n'a jamais été question, par les partenaires autour du pont Champlain, Montréal, la Rive-Sud, de dire : Bien, on va mettre en balance le SLR et le Train de l'Ouest ou la rue Notre-Dame. Le SLR a été une priorité.

Alors, on a, d'une part, un premier ministre qui a envoyé de très bons signaux, au début de son mandat, sur l'autonomie des municipalités, le respect des décisions municipales, qui a proposé un statut pour Montréal. Ça, c'est la théorie, et, dans la pratique, sa première décision, c'est de dire : Tout ce que les élus métropolitains ont dit sur le transport en commun jusqu'à maintenant, ça ne vaut rien, je recommence à zéro. Alors, c'est extrêmement préoccupant pour l'orientation de ce gouvernement qui disait : Je vais vous écouter, mais sa pratique qui dit : C'est moi qui décide. M. Poëti avait dit : C'est moi qui vais décider s'il y a un SLR ou des autobus, puis maintenant le premier ministre dit : Bien, c'est nous qui avons décidé des priorités de transport public dans la région métropolitaine, peu importe ce qui s'est passé avant moi.

C'est un peu, si je peux résumer en une phrase, M. Couillard nous dit : Avant moi, le déluge, et, à partir de maintenant, je vais prendre des décisions, peu importe ce que les élus ont dit avant. Et, pour Mme Houda-Pepin, effectivement, dans son intervention lors de la motion unanime en novembre dernier, il y a quelques mois à peine, où elle appuyait le SLR avec tous ses collègues libéraux, elle disait combien c'était important de souligner que ce n'était pas un projet péquiste, un projet des élus puis un projet du gouvernement libéral et de ses anciens ministres. Alors, est-ce que Fatima Houda-Pepin est partie avec le SLR en quittant le Parti libéral? C'est une question qu'on se pose.

Mme Prince (Véronique) : Il dit que ce rapport-là, il n'y a pas accès, qu'il ne l'a pas. Dans le fond, vous ne le croyez pas qu'il n'a pas le rapport d'AECOM.

Mme Ouellet : Bien, très clairement, le rapport existe. Il y a François Cardinal, un journaliste, qui en a une copie, et ce rapport-là existe, et c'est l'AMT. Et, comme il est responsable de l'AMT, il a tout à fait la possibilité de demander à l'AMT de rendre public le rapport.

Mme Prince (Véronique) : Il y a une rencontre, justement, qui est prévue jeudi avec M. Girard. Est-ce que…

Mme Ouellet : Il y en a eu une la semaine passée aussi, je pense, là, donc…

Mme Prince (Véronique) : Oui, il y en a une deuxième cette semaine. Est-ce que vous pensez qu'il y a un peu de mauvaise foi mélangée à tout ça, du fait que ce soit aussi M. Girard qui est à l'AMT et…

Mme Ouellet : Bien là, nous, tout ce que nous demandons, c'est… le gouvernement Couillard a annoncé, dans son discours inaugural, de la transparence, qu'il ferait toute la lumière. Il y a un rapport qui a été produit par une firme qui est AECOM, qui arrive à des conclusions que le SLR détrône l'autobus, qu'à partir de 2021 l'autobus ne peut plus suffire, et que, pour que l'autobus puisse avoir le même genre de débit, ça prendrait des infrastructures aussi coûteuses que le SLR. Ce rapport-là existe, et M. Poëti nous dit : Bien là, on ne sait pas, on n'a pas les informations. Je m'excuse, ce n'est pas exact, là. Il est ministre, il n'a qu'à demander une copie du rapport, il n'a qu'à rendre public ce rapport-là. C'est facile à faire, et nous lui demandons de rendre public ce rapport-là dans le souci de transparence qu'a annoncé son premier ministre. Donc, comme on dit, il faut que les bottines suivent les babines.

M. Bergeron : Et c'est d'autant plus préoccupant qu'ils prétendent ne pas avoir l'information, qu'il prend une décision. Sur la base de quoi? Alors, qu'il prenne la peine de consulter le rapport, si tant est qu'il est vrai qu'il n'est pas au courant du rapport.

M. Pépin (Michel) : Est-ce que vous avez l'impression qu'on a toutes les infos nécessaires concernant le SLR? Est-ce que vous savez vraiment combien ça coûte, ce projet-là?

Mme Ouellet : Bien, on pourra vous répondre lorsqu'on aura une copie du rapport d'AECOM.

M. Pépin (Michel) : Mais je pense que votre gouvernement… l'administration précédente a pris une décision par rapport au SLR. Elle devait savoir combien ça coûtait, ce projet-là, hein?

M. Lisée : Oui. Bien, tout à fait. Donc, effectivement, dans le processus, on a d'abord demandé à l'AMT de nous donner une recommandation sur les différents modes de transport possibles, et la recommandation, ça a été le SLR. Et cette discussion-là a été faite à partir du premier rapport du premier bureau de projet de l'AMT avec les partenaires, et tous les partenaires ont dit : Oui, c'est la bonne solution, le SLR.

Ensuite, en 2013, nous avons dit : Bon, puisque c'est la solution, nous demandons au bureau de projet d'aller plus loin, et de nous recommander comment réaliser le SLR, et de chiffrer exactement ce que ce serait pour ne pas lancer des chiffres en l'air. Nous savons que c'est un équipement qui est coûteux. Mais donc, lorsque M. Poëti dit : En 2015, on aura la réponse, en 2015, il aura la réponse de combien coûtera le SLR selon différentes configurations de SLR. Parce que, cette étape-là, elle a été faite. Alors, je comprends qu'il y a des gens qui ont des arguments pour ou contre les autobus, mais ce débat-là, il a eu lieu. Les partenaires, le gouvernement du Québec et l'Assemblée nationale, avec le PLQ, ont tranché. Maintenant, il reste à voir les modalités, le tracé, etc.

M. Pépin (Michel) : C'est un détail, donc. Donc, c'est le SLR à tout prix, si j'ai bien compris.

M. Lisée : C'est le SLR qui a été choisi, et ensuite on va voir les coûts avec une étude qui a été commandée par l'AMT. Il y en aura peut-être d'autres, mais le choix de principe, c'est le SLR. S'il y avait une énorme incertitude qui arriverait, évidemment, on la regarderait. Mais le choix comparatif, il est derrière nous, et c'est pourquoi, de le voir refaire ce débat, comme celui sur la ligne bleue, comme celui de revenir sur Laval, c'est vraiment… Est-ce que ça va devenir le CHUM? Déjà, les libéraux ont fait, avec le CHUM… en décidant de tout refaire ce qui avait été fait, avant leur élection de 2003, ils ont fait du CHUM non seulement un scandale, mais une saga très longue et très coûteuse. Est-ce qu'ils veulent refaire la même chose avec le SLR en faisant semblant qu'avant eux rien n'avait été fait?

M. Poinlane (Pascal) : Mais à partir de quel montant pensez-vous qu'on devrait abandonner l'idée du SLR, là? À partir de combien de milliards? Parce que…

Mme Ouellet : Ce n'est pas une question d'abandonner. Les prix d'un projet… lorsqu'on fait un suivi de projet puis un bureau de projet, il y a des prix qui sont indiqués, et, ensuite, les gens doivent rester à l'intérieur de ces prix-là. Et, selon la firme AECOM, lorsqu'on regarde les prix du SLR par rapport à ce que pourraient être des autobus, avec le débit qui est nécessaire à partir de 2021, c'est des prix du même ordre. Après ça, dans tout projet de construction, il doit y avoir un suivi extrêmement serré pour rester à l'intérieur des enveloppes déterminées. Mais le SLR, ce n'est pas juste un choix de transport en commun, c'est un choix structurant qui va permettre l'augmentation du nombre d'usagers du transport en commun, qui va permettre une diminution de, donc, la circulation. Parce que, si toutes ces autos-là se retrouvent sur les différents ponts entre la Rive-Sud et Montréal, vous pouvez vous imaginer ce que ça va vouloir dire dans quelques années.

Donc, c'est pour le développement économique du Québec, c'est une solution structurante. Les différents maires de la Rive-Sud de Montréal, et, je peux vous dire, là, assez large, là, de Valleyfield… en fait, de Châteauguay jusqu'à Saint-Hyacinthe, ont signé une lettre ouverte : Le SLR, une nouvelle épine dorsale. C'est une infrastructure extrêmement structurante et c'est dans une volonté de favoriser le transport collectif, mais pas juste le transport collectif, le transport collectif également électrique. Et, dans ce sens-là, le premier ministre, M. Couillard, a aussi annoncé qu'il voulait poursuivre notre stratégie d'électrification des transports, et le SLR est un transport collectif électrique qui va permettre de diminuer la pollution urbaine, qui va permettre de diminuer le smog et les émissions de gaz à effet de serre.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Comment conciliez-vous vos demandes de donner suite aux projets qui ont été annoncés, des projets en infrastructure qui ont été annoncés par l'ancien gouvernement, et votre demande, qu'on entend depuis la reprise des travaux parlementaires, de ne pas hausser les dépenses en immobilisations?

Mme Ouellet : Bien, lorsque nous avions fait le budget, l'ensemble des projets que nous avions prévus étaient à l'intérieur du budget. Si M. Couillard a ajouté des nouvelles promesses électorales, là, c'est sûr qu'à ce moment-là il a des choix à faire. Mais on avait réussi, malgré un contexte budgétaire difficile, à annoncer un certain nombre de projets importants, structurants au niveau particulièrement du transport collectif.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Donc, le gouvernement libéral a les mains liées par vos décisions, par les décisions que vous avez prises alors que vous étiez au gouvernement.

Mme Ouellet : Bien, nous, on a annoncé des orientations. Un certain nombre de décisions ont été prises, et nous espérons que, pour le transport collectif, il poursuivra ces décisions. Et je ne sais pas si vous vous rappelez, mais nous avions transféré 1 milliard du budget routier au budget de transport collectif justement pour être capables de réaliser des projets de transport collectif qu'on pense… nous pensons qui sont extrêmement structurants pour le Québec.

M. Pépin (Michel) : Mais est-ce que les décisions d'investissements publics sans prix rattaché à ces décisions-là, est-ce que ça ne devient pas extrêmement fragile?

M. Lisée : Bien, c'est ce qu'on avait fait à… C'est justement pour ne pas répéter ce que les libéraux ont fait pendant neuf ans — puis le rapport KPMG-Secor qui disait qu'il y avait des dépassements de coûts de 80 % — que nous avons instauré une façon beaucoup plus rigoureuse de faire les choses. D'abord, on fait un choix général, comme dans le cas du SLR ou du métro sur la ligne bleue. Là, vous nous demandez combien ça va coûter, et on vous dit : Bien, on a une idée générale des coûts, mais nous allons demander…

M. Pépin (Michel) : Donnez-moi donc une idée générale des coûts, M. Lisée.

M. Lisée : …nous allons demander à un bureau de projet de le chiffrer exactement, et, comme ça, on aura des vrais coûts. On n'aura pas des coûts de politiciens, on va avoir des coûts d'experts. Je sais que c'est frustrant pour vous et pour nous, parce qu'on aimerait avoir le coût le premier jour, mais on préfère le faire correctement. Alors, on sait que c'est un investissement majeur, dans le cas du SLR comme dans le cas de la ligne bleue. Le bureau de projet va nous donner exactement les coûts à partir desquels les appels de proposition vont être faits aux contracteurs, et ils vont devoir être à l'intérieur de ces coûts-là.

Alors, on sait que c'est du domaine d'au moins 1 milliard de dollars, le SLR. Et d'ailleurs, quand nous sommes retournés vers le gouvernement fédéral en disant : Vous avez une cagnotte de 4 milliards qui est à peu près arbitraire, vous avez pris des centaines de millions pour les donner au métro de Toronto là-dedans, alors, nous, on demande notre juste part, 1 milliard des 4, et, avec ce milliard-là, on est sûrs de faire un très long bout de chemin sur le SLR, qui sera sur une infrastructure fédérale. Alors, ensuite, est-ce que ce sera 1 milliard plus 3 %, moins 3 %? Bien, c'est pour ça qu'on a demandé au bureau de projet de nous le dire. Mais on a fait en sorte de... on sait d'où viendra l'argent, essentiellement, pour le SLR. C'est de cette demande fédérale.

Alors, ce n'est pas comme si... Pour répondre à la question, ils ne sont pas liés par nos décisions. Bien sûr, ils sont élus, ils peuvent tout remettre en cause. Mais tout remettre en cause, ça a des conséquences politiques importantes, notamment de respect des échéanciers, de respect des demandes qu'on a faites à Ottawa, puis c'est un contresignal qui vient d'être envoyé, et aussi de respect de la démocratie municipale et des consensus de Montréal.

Nous, on disait : 9 milliards par année d'investissement dans les infrastructures, c'est ce que nous proposons pour les 10 prochaines années. C'est un niveau historiquement très élevé, mais qui nous permet de maintenir un niveau d'endettement correct et de gérer la diminution de la dette. Ce que M. Couillard dit, c'est : Je vais en ajouter 15 milliards par-dessus ça. Bien, nous, nos projets, on les finançait dans nos 9 milliards par année, et là, lui, il veut en ajouter 15. Mais, tout à coup, il ne trouve plus d'argent pour le SLR. Alors, ils ont des réponses à donner. Ça va? Merci.

(Fin à 15 h 50)