To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Diane Lamarre, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Diane Lamarre, porte-parole de l'opposition officielle en matière de santé et d'accessibilité aux soins

Version finale

Thursday, June 5, 2014, 14 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures quarante-cinq)

Mme Lamarre : Alors, on vient de prendre connaissance d'un communiqué de la FMSQ, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, qui nous informe que les négociations sont loin d'être faites dans une transparence. Ce matin, le ministre Barrette nous disait que tout allait bien. En fait, quand on se reporte… même la semaine dernière, on devait avoir une entente qui devait absolument être préalable à la présentation du budget. Le ministre… le président du Conseil du trésor avait demandé que ce soit réglé au cours du week-end. On a extensionné jusqu'au lundi, toujours pas d'entente lundi, mardi, et finalement on a un budget dans lequel on réalise qu'il y a déjà un montant qui a été imputé et qui ne correspond pas… qui n'était pas l'objet d'une entente. Donc, manque de transparence, alors que ce matin le ministre nous disait que tout allait bien, que les négociations allaient bien. On voit bien que ce n'est pas le cas.

Et donc cette transparence-là, elle est importante dans une partie du budget qui a une influence énorme sur la population, une influence, puisque c'est une bonne partie de la marge de manoeuvre qui va rester au gouvernement pour pouvoir offrir des soins et des services à la population, soins et services dont elle a très besoin, et qu'on attend, et qu'on n'a toujours pas bien compris dans la présentation du budget d'hier.

Mme Biron (Martine) : À qui va le début?

Mme Lamarre : Bonjour!

Mme Biron (Martine) : Mais à qui le début? Comme je suis toute seule, je suis presque obligée de vous demander si vous pouvez juste me donner la grande ligne. C'est ça.

Mme Lamarre :Bien, je peux y aller en… Alors, en fait, on réagit au communiqué publié par la FMSQ. Et ce qu'on voit, c'est que, la semaine dernière on devait avoir une entente imminente, même préalable au budget, ce qui n'a pas été le cas. On se rend compte que non seulement cette entente-là, elle n'a pas eu lieu, mais que, ce matin encore, au moment où le ministre Barrette nous disait que la négociation se poursuivait, tout allait bien, bien, évidemment, ça apparaît tout à fait contradictoire.

Mme Biron (Martine) : M. Barrette disait ce matin que, sur le montant dans le budget, il y avait eu une entente, et que c'était l'étalement qui reste à régler. Est-ce que c'est l'information que vous avez? Est-ce que vous…

Mme Lamarre : Bien, dans le communiqué de la FMSQ, ce qu'on comprend, c'est qu'ils sont eux-mêmes étonnés du montant. Donc, il ne semblait pas y avoir même eu consensus sur la nature de ce montant-là. Et il faut bien dire que ce montant-là, en principe, il retoucherait la FMSQ et la FMOQ, il regrouperait les deux fédérations médicales.

Mme Biron (Martine) : Est-ce que vous estimez que le gouvernement ment?

Mme Lamarre : Je considère qu'on a besoin de plus de transparence. On a évoqué qu'il fallait avoir de la transparence. Donc, que les négociations ne se fassent pas en public, on peut le concevoir, mais qu'on nous dise que ça va bien quand, de toute évidence, ça ne va pas bien et qu'on mette… dans le fond, cette négociation-là soit en quelque sorte une façon de faire attendre la population par rapport à des éléments concrets au niveau de nouveaux services ou de soins… non, de nouveaux soins ou services de santé qui sont attendus par la population, ça, c'est déterminant, là. Alors, on le voit, dans le budget, hier, on n'avait pas grand-chose sur la santé. Ce qu'on va pouvoir concrètement annoncer dépend, en bonne partie en tout cas, de cet étalement au niveau de la rémunération des médecins.

Mme Biron (Martine) : Qu'est-ce que ça vous dit, cette controverse-là sur l'état des négociations ou sur la suite des choses?

Mme Lamarre : Bien, ce que ça nous dit, c'est que le ministre Barrette n'était probablement pas, et n'est toujours probablement pas, la meilleure personne pour compléter cette négociation-là et la finaliser. Depuis le début, on sent qu'il y a quelque chose qui n'est pas… Ce n'est pas la bonne personne au bon endroit pour cette négociation-là. On a fait appel au fait que ça devrait être le président du Conseil du trésor qui soit le grand patron de cette négociation-là. Je pense que ces informations-là et la lenteur des négociations confirment qu'on avait raison.

Mme Biron (Martine) : Avez-vous l'impression qu'avec le budget d'hier… le chiffre qui a été mis dans le budget, finalement, le gouvernement se trouve à gagner du temps parce que… dans le fond, pour discuter, négocier avec…

Mme Lamarre : Bien, c'est toujours préoccupant parce qu'on fait appel à des professionnels de la santé, alors ces négociations-là, on souhaite tous qu'elles se fassent de façon saine, transparente.

Quand on voit ce genre de communiqué surgir dans les médias, on se dit : Ce n'est certainement pas souhaitable, ça ne va pas bien. Et, encore une fois, ce qu'il faut se rappeler, c'est que le montant qui va ressortir de ça, l'écart dans la récupération de l'étalement, c'est déterminant dans ce que la population va vraiment pouvoir bénéficier à court terme au niveau des soins et services de santé. Alors, toute la première ligne, qui a été, vraiment, escamotée, en tout cas, dans le budget d'hier, on n'en a pas entendu un mot. Je pense qu'il y a vraiment des attentes qui dépendent de cette négociation-là, et la population en a besoin.Merci.

(Fin à 14 h 50)

Participants


Document(s) Related