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Point de presse de M. Éric Caire, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de santé et de services sociaux

Version finale

Wednesday, July 16, 2014, 14 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures dix-huit minutes)

M. Caire : Alors, bonjour. On voulait réagir aujourd'hui à deux nouveaux mauvais épisodes de la saga d'Yves Bolduc. Je vais commencer par le dernier épisode, celui de Christine St-Pierre, où, de façon pathétique, la ministre a été forcée de s'excuser — tout ça qui origine d'une tentative, à notre avis, de détourner l'attention du «Bolducgate» — une ministre qui, normalement, aurait dû avoir toutes les informations en main avant de faire une sortie publique, qui aurait dû faire toutes les vérifications avant de faire une sortie publique, ne l'a pas fait, et aujourd'hui se retrouve face à l'obligation de s'excuser à M. Lisée.

Le premier épisode, tout aussi pathétique, Yves Bolduc, qui, dans une ultime tentative pour détourner l'attention, pousse l'odieux jusqu'à essayer de se servir du capital de sympathie qu'on peut avoir pour les organismes de charité pour essayer de se sortir lui-même du marasme dans lequel il s'enfonce à tous les jours.

Et la question que ça amène, pour nous, c'est : Où est Philippe Couillard? Qu'est-ce que le premier ministre attend pour mettre son pied à terre, agir comme un chef d'État, démettre son ministre, qui n'a plus aucune autorité morale pour exercer son mandat de ministre, le démettre de ses fonctions? Est-ce qu'il va falloir que l'ensemble du Conseil des ministres se couvre de ridicule pour venir à la rescousse d'Yves Bolduc avant que le premier ministre lui-même se sorte de sa tanière et se comporte comme un chef d'État? C'est la question qu'on se pose aujourd'hui, où on voit, comme je vous dis, ces deux très mauvais épisodes là se dérouler sous nos yeux.

Et le gouvernement, qui, au lieu de se préoccuper des affaires de l'État, focusse à essayer de sauver ce ministre-là, qui ne peut plus l'être, parce qu'il n'a plus aucune autorité morale, aucune crédibilité pour exercer son mandat... Et, plus on avance dans cette saga, plus on se rend compte que le cas d'Yves Bolduc, il est entendu, la population du Québec a entendu cette cause-là. Et la seule chose honorable à faire pour le premier ministre, c'est de le démettre de ses fonctions, mais certainement pas laisser son Conseil des ministres s'enfoncer, couler avec Yves Bolduc.

Mme Prince (Véronique) : Expliquez-nous pourquoi, M. Caire, ce n'est pas suffisant, ce que propose M. Bolduc?

M. Caire : O.K. Parce qu'Yves Bolduc a profité des failles d'un système pour se mettre de l'argent dans les poches, et, une fois qu'il a été pris, là, une fois qu'il a été acculé au pied du mur, là il y a toutes sortes de tentatives de sa part pour essayer de s'en sortir. D'abord, il a commencé par demander une enquête de la RAMQ. Voyons donc, Yves Bolduc sait très bien si Yves Bolduc a perçu des sommes en trop, il n'a pas besoin d'une enquête de la RAMQ. Ce qu'il nous disait à ce moment-là, c'est : Bien, O.K., enquêtez, puis, si vous me pognez, je vais vous rembourser. Ça, c'était la première tentative. Ça n'a pas fonctionné, parce qu'évidemment, à sa face même, c'est ridicule.

Et là la deuxième tentative, c'est de dire : Bien, écoutez, si la RAMQ me demande de rembourser des sommes, je vais donner à un organisme de charité. Moi, je suis désolé, les sommes qui ont été perçues en trop par Yves Bolduc… Parce que n'oubliez pas, là, pour chaque patient qu'il a vu, il a été payé comme médecin; la fin de semaine, il avait un bonus de 30 %, et le 215 000 $, là, c'est une prime supplémentaire qu'il touchait pour une prise en charge qu'il n'a pas faite. Et donc cet argent-là, qui devait servir à soigner des patients, il y en a une partie qui va rester dans ses poches, il y en a une partie qu'il va être obligé de rembourser puis il y en a une partie qu'il va donner à un organisme de charité pour se donner une caution morale — parce que qui peut attaquer quelqu'un qui donne à un organisme de charité? — alors que la totalité du montant devrait être retourné à la RAMQ parce que cet argent-là sert à soigner des patients. C'était ça le mandat, ça demeure ça, le mandat. Et Yves Bolduc se discrédite complètement comme ministre parce qu'on sait maintenant qu'il est capable d'abuser des failles d'un système, et donc comment peut-il remplir décemment son mandat dans le réseau de l'éducation avec cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête? D'autres questions?

M. Giroux (Stephane) : Yes. If you could just summarize in English why you think Mr. Bolduc's offer to refund isn't enough in your position.

M. Caire : Because he tried to make us look elsewhere because what he did is immoral. And he couldn't stay in his function, he couldn't stay in the council of ministers, he can't because he hasn't the moral authority to do so. That's it. And the Prime Minister must to resign him. He must to resign him now.

M. Giroux (Stephane) : Je vous remercie beaucoup.

M. Caire : Thank you.

(Fin à 15 h 23)

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