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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Tuesday, October 21, 2014, 12 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures trente-six minutes)

M. Legault : Bonjour, tout le monde. Je voudrais d'abord réagir aux tristes événements de Saint-Jean-sur-Richelieu. Évidemment, on a vu un geste d'une violence inexplicable. Je crois qu'il faut être très prudent avant de faire lien avec le terrorisme international. Il faut laisser les policiers compléter leur enquête, et je pense qu'aujourd'hui il faut surtout se concentrer à avoir des pensées pour les victimes, donc les proches, les familles de la personne qui est décédée, de l'autre qui a été touchée. Je pense qu'on doit se limiter à ça, là, mais il faut être très, très prudent.

Maintenant, évidemment, très content de la victoire, hier, dans Lévis. Je pense que ça montre qu'on avait un excellent candidat. Je pense que c'est bon pour toute la classe politique d'avoir quelqu'un de l'envergure de François Paradis qui vienne à l'Assemblée nationale, et je crois que ce que ça démontre, l'élection puis le résultat de l'élection, hier, c'est que c'est la CAQ qui est la plus près des préoccupations et des priorités des Québécois.

Pendant toute la campagne électorale, François Paradis et moi, on a répété qu'on considérait que le gouvernement Couillard avait fait une erreur d'augmenter les taxes scolaires, les tarifs d'électricité. Avec la situation économique actuelle, ce n'est pas le temps de réduire le pouvoir d'achat des consommateurs. Je pense que j'ai senti, à chaque fois que je suis allé — puis je suis allé cinq ou six fois dans Lévis — une véritable grogne de la part des citoyens à l'égard des hausses de taxes scolaires et de tarifs d'électricité. Donc, je pense que M. Couillard doit comprendre qu'il doit arrêter d'augmenter les taxes et les tarifs, là. Le message, hier, c'est que c'est assez, ces hausses de taxes et de tarifs, là. Les gens, surtout les gens de la classe moyenne, sont étouffés par les taxes et les tarifs. Donc, je pense que c'est ce message qui est passé, un message qui n'était pas, évidemment, porté ni par le Parti québécois ni par le Parti libéral.

M. Boivin (Simon) : Est-ce que vous pensez que le premier ministre devrait déclencher rapidement Richelieu, que les gens de Richelieu aient un représentant en Chambre, donc puissent...

M. Legault : Oui, je pense que c'est souhaitable qu'on ait rapidement une élection dans Richelieu pour avoir un député ou une députée à l'Assemblée nationale. Donc, je demande au premier ministre, là, de déclencher rapidement l'élection dans Richelieu.

M. Lacroix (Louis) : Pensez-vous être capable d'avoir du succès dans Richelieu, M. Legault?

M. Legault : On va y aller pour gagner, c'est certain. On a commencé à rencontrer des candidats potentiels. Donc, on sera prêts quand ça sera déclenché. J'espère que ça sera le plus tôt possible.

M. Chouinard (Tommy) : Si ce que ce qui se passe dans Lévis, c'est la preuve que la CAQ est le parti le plus près, là, des préoccupations et des priorités des Québécois, est-ce que celle… l'élection partielle dans Richelieu, ce sera aussi l'occasion de voir quel parti est le plus près des préoccupations et des priorités des Québécois?

M. Legault : Je pense que oui puis je pense que c'est une occasion... Le 7 avril, on a eu une élection générale, il y a eu des promesses qui ont été faites par M. Couillard, en campagne électorale, qui n'ont pas été respectées, des promesses qui ont été reniées. Rappelez-vous, M. Couillard avait promis que les tarifs d'électricité n'excéderaient… que l'augmentation des tarifs d'électricité n'excéderait pas l'inflation, il a renié sa promesse. Il avait promis, même concernant les taxes scolaires, de rembourser les augmentations de l'année dernière; non seulement il ne les a pas remboursées, mais il a rajouté une autre augmentation de 10 % des taxes scolaires. Donc, je pense que chaque élection partielle, ça sera l'occasion de… pour les citoyens, de manifester leur grogne. Je pense que les Québécois n'aiment pas ça, se faire remplir pendant une élection, se faire dire une chose pendant la campagne électorale puis d'avoir un gouvernement qui fait le contraire une fois qu'il est au pouvoir.

M. Chouinard (Tommy) : Je comprends que, si… en cas de défaite de la CAQ dans Richelieu, la CAQ perd son titre de parti le plus près des priorités et des préoccupations des Québécois?

M. Legault : Bon, écoutez, on veut gagner. Il y a déjà un écart. Il y a d'autres enjeux, mais je crois, effectivement, là, que ce qu'on a vu dans Lévis pourrait se répéter dans Richelieu.

M. Lavallée (Hugo) : Concernant les propos de M. Péladeau à votre endroit, là, sur Internet, M. Péladeau dit que vous avez sous-estimé la valeur de sa compagnie d'un milliard de dollars, que vous avez mal compté son capital-actions. Comment vous avez fait pour errer de la sorte?

M. Legault : Oui, j'aimerais d'abord qu'il nous dise, s'il veut bien nous le dire, quels sont les chiffres. Nous, on a utilisé le rapport annuel, on a évalué la valeur de Québecor Média, la participation de M. Péladeau. Donc, moi, j'aimerais qu'aujourd'hui M. Péladeau nous dise, là, combien valent les médias de Québécor puis combien valent ses actions dans Québecor Média. Si ce n'est pas vrai, les chiffres qu'on a, qu'il nous dise quels sont les bons chiffres. J'ai relu quelques fois son message sur Facebook, je n'ai pas vu quels étaient les chiffres.

M. Lavallée (Hugo) : Il disait que vous êtes hypocrite parce que vous avez vous-même tenté de le convaincre de se lancer en politique avec vous, et que vous êtes un peu déçu de son choix, et que, là, vous essayez de vous venger. Est-ce qu'il y a encore un peu de ça, une déception?

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord, quand on dit que j'ai fait une offre… Je lui ai offert une rencontre pour en discuter, puis il a refusé de me rencontrer. Donc, c'est toute une offre! Maintenant, deuxièmement, comme je l'ai dit depuis le début, c'est certain, pour moi, là, qu'il aurait été… ça aurait été une condition que M. Péladeau se départisse de son bloc d'actions. Je ne comprends pas qu'il ne comprenne pas ça, actuellement. Moi, je ne peux pas voir, là, comment quelqu'un peut avoir un bloc de contrôle dans une entreprise qui contrôle 50 % de l'information au Québec, comment il ne peut pas voir le problème. Puis, quand il dit que c'est illégal, bien là, je m'excuse, là, on doit d'abord avoir un débat politique pour savoir comment on sépare le pouvoir des médias du pouvoir politique, ensuite, peut-être moderniser nos lois. Maintenant, qu'il nous dise que les anciennes lois puis les chartes rendent cette position illégale, écoutez, là, c'est théorique, là, je ne vois pas c'est quoi, là, qu'est-ce qu'il essaie de faire comme débat théorique. Ayons un débat politique, à savoir comment on veut séparer le pouvoir des médias du pouvoir politique, regardons ensuite les différentes alternatives pour modifier les lois, les codes, les chartes, si c'est nécessaire, puis ensuite on pourra dire si c'est légal ou non. Mais c'est très théorique, actuellement, qu'il dise : C'est illégal, là.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que le code d'éthique, il est désuet?

M. Legault : Bien, je pense que, de toute évidence, le code d'éthique ne s'applique pas, effectivement, à ce cas. Puis, bon, M. Péladeau nous parle de son épouse. Écoutez, là, c'est un peu du Lisée, là, parce que ce qu'on a dit, là, c'est qu'il faut séparer le pouvoir des médias du pouvoir politique, je veux dire…

Journaliste : Pas nécessairement par une loi.

M. Legault : Si quelqu'un fait une émission comme Le Banquier, là, pour moi, ce n'est pas une émission où on a des journalistes qui ont à critiquer les élus politiques, là. Moi, ce que je dis, là, c'est qu'il ne faut pas mettre les journalistes dans une situation où ils seraient mal à l'aise de critiquer les élus, ce qui fait partie de leur travail. C'est ce que je dis, puis je le répète, puis je ne comprends pas qu'il ne comprenne pas.

M. Robillard (Alexandre) : La semaine dernière, M. Bonnardel disait : Le code d'éthique, il est désuet, ce qui implique des modifications législatives. Vous, vous dites : Peut-être qu'on va aller jusque-là.

M. Legault : Mais est-ce que c'est dans un code d'éthique? Est-ce que c'est dans une loi? M. Péladeau invoque les deux chartes. Il faut d'abord avoir un débat politique. Qu'est-ce qu'on veut faire? Ensuite, quelle la meilleure façon de le faire? Une chose qui est sûre, là, c'est que le code d'éthique ne répond pas à ces préoccupations-là.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce que vous pensez que M. Péladeau peut s'asseoir en commission parlementaire pour témoigner, malgré le fait qu'il ait dû s'exclure lors du vote en raison des risques de conflit d'intérêts? Pour vous, il n'y a pas de contradiction entre…

M. Legault : On veut… Non, il n'y a pas de contradiction. On n'est pas en train de voter, on est en train de prendre de l'information. Donc, tous les experts devraient venir s'asseoir. M. Gravel, qui a la même position que la CAQ, qui est président de la fédération des journalistes devrait être reçu. M. Péladeau, qui dit qu'il ne voit pas de problème. Moi, j'aimerais bien qu'il vienne nous expliquer ses arguments.

Journaliste : À titre d'homme d'affaires ou de député?

M. Legault : Non, à titre de propriétaire d'une entreprise de médias, comment il peut nous assurer qu'il n'y aura aucun journaliste de ce groupe qui serait mal à l'aise de critiquer son travail, de critiquer le travail du propriétaire? Moi, j'aimerais qu'il vienne nous expliquer ça.

M. Salvet (Jean-Marc) : M. Legault, le fait que M. Péladeau s'exprime par Facebook, ça vous pose un problème?

M. Legault : Bien, moi, je pense, ça devrait poser un problème à tout le monde. Pourquoi il ne vient pas répondre à vos questions ici? Pourquoi il ne nous dit pas qu'elle est la valeur de son bloc dans Québecor? Il dit que je n'ai pas le bon chiffre. Il dit que 600 millions, ce n'est pas le bon chiffre. Je n'ai même pas compris si c'était trop ou pas assez. Il a-tu moyen de nous le dire, là, oui?

Le Modérateur : Marc-André Gagnon.

M. Gagnon (Marc-André) : Est-ce que vous trouvez ça paradoxal qu'un magnat de la presse, justement, utilise les réseaux sociaux pour passer ses messages plutôt que de faire face au public?

M. Legault : Bien, moi, ce que voudrais surtout, c'est qu'il vienne répondre aux questions. Moi, j'aimerais ça qu'il vienne… J'ai très hâte de débattre avec lui, là. S'il est choisi comme chef, on va avoir des débats à faire, mais je trouve ça un peu anormal que… de lancer des attaques puis de ne pas venir répondre aux questions des journalistes comme je le fais presque à tous les jours.

Le Modérateur : Simon Boivin.

M. Boivin (Simon) : Est-ce qu'il y a un lien à faire, selon vous, entre le cas de M. Péladeau et le résultat du PQ dans Lévis?

M. Legault : Bien, je ne pense pas. Je ne pense pas.

M. Boivin (Simon) : Vous ne pensez pas que ça peut être un message?

M. Legault : Je ne pense pas, mais je pense qu'on n'a pas beaucoup entendu le PQ, dans les derniers mois, parler des préoccupations des Québécois. Je n'ai pas beaucoup entendu le PQ parler du fardeau fiscal des contribuables. Je n'ai pas beaucoup entendu le PQ parler de l'augmentation des taxes scolaires, ils l'avaient fait, eux autres aussi, l'année dernière. Donc, c'est sûr que, quand ils se chicanent puis qu'ils parlent de la date du référendum, je ne pense pas que ça rejoint les préoccupations des Québécois.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Concernant les événements de Saint-Jean-sur-Richelieu, vous avez dit de ne pas tirer trop rapidement des conclusions, des conclusions hâtives. Est-ce que vous estimez que la sortie du premier ministre Stephen Harper, hier, à la Chambre des communes, était précipitée, de laisser poindre rapidement après l'événement un acte terroriste?

M. Legault : Je pense qu'il faut être prudent. Je pense qu'il faut être prudent, là. Il faut bien comprendre ce qui s'est produit. Et, oui, le Québec et puis le Canada ne sont pas à l'abri d'actes terroristes, mais, avant de dire que cet acte-là est un acte terroriste, je pense qu'il faut être prudent.

M. Bélair-Cirino (Marco) : …manipulation politique de cet événement-là par Ottawa?

M. Legault : Je ne veux pas embarquer là-dedans, là.

Le Modérateur : Dernière question en français, Louis Lacroix.

M. Lacroix (Louis) : M. Legault, le Bureau de l'Assemblée nationale a réussi à mettre 32,5 millions de dollars de côté pour faire des rénovations ici en prenant l'argent de postes qui avaient été… qui n'existaient plus, en fait, des gens qui étaient partis à la retraite. Ils ont continué à récolter l'argent pour 610 employés, alors qu'il y en avait 577 à l'emploi de l'Assemblée nationale. Est-ce que ça, ce n'est pas un détournement de fonds?

M. Legault : Bon. Ce qui m'achale, effectivement, c'est toute la question de la transparence du budget de l'Assemblée nationale, puis je pense que M. Chagnon a des questions à répondre.

Maintenant, ce qu'on a expliqué à nos députés, c'est qu'à chaque année il y a un budget fixe, que, s'il y a de l'argent qui n'est pas utilisé, ça peut être utilisé pour des rénovations qui n'ont peut-être pas lieu à chaque année. Par contre — et c'est là que le dossier est sorti — c'est qu'à la CAQ on croit que ça ne nous empêche pas, même si on a une trentaine de millions en réserve, de s'assurer que toutes les dépenses qui sont proposées soient prioritaires. Dans le cadre actuel, on demande à tous les ministères de faire des efforts, bien, ça devrait inclure l'Assemblée nationale. Ce n'est pas parce que… Quand Jacques Chagnon vient me dire : Un des bons arguments pour réaliser les travaux, c'est qu'on a déjà l'argent, bien, pour moi, ce n'est pas un argument.

M. Lacroix (Louis) : Non, mais, M. Legault, la question porte principalement sur la façon de récolter l'argent, d'aller chercher… de continuer à récolter des sommes d'argent pour des postes qui n'existent plus en réalité parce que les gens ont pris leur retraite et de continuer à récolter de l'argent. Est-ce que ça, c'est honnête de faire ça? Est-ce que ce n'est pas un détournement de fonds?

M. Legault : Bien, écoutez, il y a un budget global. Il y a une partie qui peut être utilisée pour des salaires, une partie pour l'entretien, O.K.? Moi, je pense que ça devrait être transparent. S'il y a une partie qui n'a pas été utilisée parce qu'il y a des personnes qui ne sont plus là, je pense qu'on devrait le dire, O.K.? Maintenant, on devrait s'assurer que l'argent qui n'a pas été utilisé, bien, si on en a besoin pour de l'entretien l'année prochaine, on devrait avoir des budgets, on devrait avoir une planification, on devrait avoir une bonne gestion. On devrait être totalement transparents.

Journaliste : Est-ce qu'on a caché des choses?

M. Legault : Je pense que ça a été mentionné aux députés qui font partie du BAN, là, ça a été mentionné qu'il y avait ces montants-là de côté. C'est quand…

M. Lacroix (Louis) : Donc, vous avez accepté ça en toute connaissance de cause, M. Legault?

M. Legault : Non, non. Non. Quand on est venu à nous dire : On veut dépenser 50 millions, la CAQ a été le premier parti à dire : Un instant! Est-ce que c'est prioritaire de dépenser le 50 millions? Je veux bien croire, là, qu'on a une réserve de 30 millions, là, mais est-ce que c'est prioritaire? A-t-on besoin de faire tous ces travaux-là? Je pense que chaque dépense doit être justifiée et tous les montants qui sont mis de côté devraient, de façon transparente, là, être à la face de tous les citoyens et tous les journalistes.

Gagnon (Marc-André) : Est-ce qu'il n'est pas inquiétant de savoir que tous les ministères peuvent faire ce type de manoeuvre là quand même?

M. Legault : On me dit que c'est un cas spécial pour garder l'indépendance de l'Assemblée nationale, qui a un budget total. Mais, dans les ministères, pour avoir déjà été ministre, quand il y a des fonds qui ne sont pas utilisés, ils sont retournés au Conseil du trésor, puis habituellement le Conseil du trésor essaie de… à la fin de l'année, pour arriver à rejoindre son budget, demande à tous les ministères de faire des efforts pour retourner un peu d'argent au Conseil du trésor. Donc, je ne pense pas qu'un… En tout cas, si c'étaient les façons de faire dans un ministère, ça serait inacceptable.

M. Chouinard (Tommy) : Mais à l'Assemblée nationale…

M. Legault : C'est parce qu'il y a un budget global, puis… pour faire, entre autres, de l'entretien de la bâtisse, là.

M. Robillard (Alexandre) : Est-ce qu'on a caché aux membres du BAN, quand les budgets ont été votés?

M. Legault : Non, ça a été… l'information était donnée aux membres du BAN.

M. Lavallée (Hugo) : Et est-ce que M. Chagnon a manqué à son devoir de transparence dans le contexte?

M. Legault : Bien, vous devez lui poser les questions. Comment se fait-il qu'on… que vous apprenez ça, que les citoyens apprennent ça? Demandez ça à M. Chagnon.

Le Modérateur : O.K., en anglais, deux questions.

Mme Plante (Caroline) : Why do you think your candidate François Paradis won in Lévis yesterday?

M. Legault : OK, I think, first, Mr. Paradis was a good candidate. Second, I think priorities of Quebeckers are clearly about the tax burden of taxpayers. Right now, people in Lévis, like people in all Québec, are not happy about the decision of Mr. Couillard to increase school taxes and Hydro-Québec tariffs. And I think the message was around this, because that's what we said during the 30 days. We told the population that we disagreed with this decision of Mr. Couillard and also people were not happy because it was a promise of Mr. Couillard during the general election not to increase taxes and tariffs and he's doing the opposite of his promises.

Mme Plante (Caroline) : Do you think you can ride that wave all the way to Richelieu?

M. Legault : We'll try and we'll do our best to win Richelieu. I think that people in Richelieu, they must have the same feeling about the Couillard Government and about also the PQ. PQ right now, of course, they're not talking about the tax burden of Quebeckers, they're talking about the date of the next referendum. So I think it's a message also to the Parti québécois and they must be careful in Richelieu.

Le Modérateur : Angelica.

Mme Montgomery (Angelica) : How surprised were you to see… Actually, since I probably won't get a lot of questions then… Pierre Karl Péladeau, he has been putting a lot of comments on Facebook lately. I'm now seeing a report that he feels that… he's saying that he doesn't need… doesn't feel like he has to answer questions from journalists. What do you make of these kinds of statements?

M. Legault : Bon, I think that… I use Twitter, he's using Facebook, but about every day I come here and I answer your questions. So I think he should answer your questions. That's the first point.

Secondly, regarding our motion, he's saying that it's illegal. I think that, right now, what we propose, it's a political debate about the split between the power of medias and the power of politics and I think that we may need to change the law. So I think that, right now, it's a bit theoretical to talk about the legality of the motion. So I don't understand truly what he's talking about and I don't understand how he doesn't see that, in controlling 50% of the information in Québec, that he is not putting all journalists, every journalist in a position that it would be tough for some of them to criticize him.

Mme Montgomery (Angelica) : How surprized were you when you saw the results for the PQ in Lévis yesterday?

M. Legault : No. If you read what I have said to the Soleil last weekend, that's what our personal polls were saying, that they would have problem making 10 %, so I am not surprised. I think that, right now, they are completely disconnected with the reality. Merci.

(Fin à 12 h 55)

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