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Point de presse de M. Stéphane Bédard, chef de l'opposition officielle, et M. Mathieu Traversy, porte-parole de l'opposition officielle en matière de famille et de lutte contre l'intimidation

Version finale

Thursday, November 20, 2014, 14 h 45

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures huit minutes)

M. Bédard : Donc, triste journée, effectivement, une journée sous le signe du mensonge, un mensonge parce que le premier ministre n'avait jamais dit une telle chose en campagne électorale. Je vous dirais même purement et simplement : c'est malhonnête, ce qu'il annonce aujourd'hui, littéralement. Le mépris, parce qu'on l'a fait sans consultation de personne. Jamais ces questions n'ont été discutées ni en campagne électorale, ni dans les derniers mois avec les principaux concernés : les parents, les familles, le réseau des services de garde. Je pense que c'est un choix qui a été fait, le premier ministre l'a bien dit, de façon purement idéologique. Alors, si c'est idéologique, pourquoi ne l'a-t-il pas défendu pendant la campagne?

Donc, les grands perdants, ça va être qui? Ça va être la classe moyenne, principalement. L'ensemble des familles du Québec vont avoir un prix énorme à payer. Ça va avoir des conséquences même, je pense, moi, au niveau de la croissance économique, les dépenses des ménages. Et tout ça pour quoi? Le premier ministre dit : La situation économique est difficile. Ce qu'il oublie de dire… la situation budgétaire, ce qu'il oublie de dire, c'est que c'est sa plateforme qui ne tenait pas la route. Le premier ministre a fait une plateforme, en campagne électorale, qui reposait sur deux choses, souvenez-vous : l'effet libéral, qui était supposé créer plus de richesse, plus d'emploi, plus de revenus pour l'État; puis, la deuxième, il devait dépenser 15 milliards additionnels dans les infrastructures. Or, ce choix… ces deux effets n'existent pas. Donc, le premier ministre se retrouve avec un grand trou dans ses prévisions budgétaires, et là, aujourd'hui, il décide de faire payer aux familles son… littéralement, là, l'incompétence qu'ils ont eu à faire des prévisions aussi loufoques en campagne électorale.

Donc, un grand recul pour la classe moyenne, un grand recul surtout pour les familles du Québec. On est tous fiers de ce réseau des services de garde, puis aujourd'hui, ce que le premier ministre a décidé, c'est un grand recul pour les familles, pour la social-démocratie, pour ceux qui croient que le Québec doit être fou de ses enfants puis que, dans les faits, on n'a pas les moyens de se priver de soutenir la petite enfance. Merci. Mathieu…

Et en terminant, c'est vrai, face au choix du gouvernement, on a décidé… la semaine prochaine, il y a une motion de censure qui sera débattue, où on va demander à la Chambre de retirer la confiance de la Chambre auprès du gouvernement. Moi, j'ai rarement vu un mensonge aussi éhonté, un acte que je qualifierais, encore là, de malhonnête. Donc, on va demander aux parlementaires de se prononcer : Est-ce que le gouvernement doit garder la confiance? Je sais qu'ils ont eu, pour la réalisation de cette attaque contre les familles, l'appui de la CAQ, et j'invite tous les parlementaires à envoyer un message clair au gouvernement : c'est qu'on ne peut pas mentir de façon aussi éhontée à la population du Québec.

M. Traversy : Nos pires craintes se sont avérées confirmées aujourd'hui avec l'annonce de la ministre Charbonneau et du premier ministre, M. Couillard, avec les derniers événements que nous avons connus au cours des dernières semaines, où des parents se sont mobilisés, des gens de la société civile, des partenaires du milieu qui ont tenté de faire entendre raison à la ministre de la Famille concernant l'universalité du réseau, concernant aussi l'accessibilité à celui-ci. Visiblement, la ministre n'a pas entendu.

Vous avez entendu M. Bédard, qui a raison de dire qu'aujourd'hui la confiance de nombreux Québécois et Québécoises est ébranlée par rapport au gouvernement actuel. Comment pouvons-nous croire encore un gouvernement qui dit complètement le contraire en campagne électorale et qui fait l'inverse une fois rendu au pouvoir? Comment peut-on croire vraiment que le Parti libéral est un parti qui se dit de justice sociale ou de solidarité? C'est ce qu'on a entendu de M. Couillard tout à l'heure. Qui va encore croire M. Couillard ou Mme Charbonneau qui dit défendre les familles du Québec, qui dit défendre les partenaires du réseau?

Les sons de cloche que nous avons, là, au niveau de l'opposition officielle, c'est que le gouvernement, présentement, n'écoute personne. Il n'écoute ni la population, il n'écoute ni les partenaires du milieu. Je suis en contact avec ces gens, c'est le signal radio total. Nous avons donc un gouvernement qui est en mission commandée pour aller chercher de l'argent dans les poches de la classe moyenne plutôt que défendre les principes qui ont mené à la création de ce réseau qui fait l'envie de l'ensemble des provinces canadiennes et de d'autres pays à travers le monde.

J'encourage donc les citoyens à faire entendre leur voix, à manifester leur mécontentement par rapport à cette décision. Il y aura une motion de censure jeudi prochain pour affirmer notre solidarité envers les gens du milieu qui ont clairement fait entendre leur voix par rapport à l'avenir de ce réseau qui nous est cher. Et, pour la suite des choses, vous pouvez compter sur le Parti québécois pour être fidèle au poste afin de défendre ce qui a fait en sorte de nous amener avec un réseau aussi productif et aussi admiré dans l'actualité, dans le Québec d'aujourd'hui. Merci.

(Fin à 15 h 13)

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