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Point de presse de M. Claude Surprenant, porte-parole du deuxième groupe d'opposition pour le Conseil du trésor

Version finale

Tuesday, November 25, 2014, 15 h 12

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures douze minutes)

M. Surprenant : Mesdames messieurs, bonjour. Alors, en réponse au dépôt, là, des énoncés de M. Coiteux ce matin, en tant que porte-parole de la Coalition avenir Québec à l'égard du Conseil du trésor, je tiens à dire que nous faisons preuve d'ouverture à l'égard des mesures annoncées par le ministre Coiteux. Plusieurs d'entre elles sont d'ailleurs directement inspirées des mesures proposées par la Coalition avenir Québec lors de la dernière élection, et donc nous sommes les premiers à vouloir moderniser l'État. Alors, nous avions déjà fait le travail et publié Cap sur nos familles, la situation était donc bien connue. Le gouvernement actuel a pris beaucoup de temps avant d'agir, à notre avis, ça a pris sept mois, alors il n'était donc visiblement pas prêt lors de l'élection générale le 7 avril dernier.

Alors, nous questionnons, par ailleurs, la légitimité de ce gouvernement à faire des coupures dans des programmes comme les CPE, alors qu'il disait le contraire en campagne électorale. Avant d'augmenter les tarifs, nous croyons qu'il faille d'abord revoir la gestion de plusieurs organismes. Nous sommes également inquiets quant à la suite des choses. D'une part, le ministre n'a pas donné d'indications que les libéraux iront assez loin dans le ménage, gaspillage informatique, argent de la corruption, etc., et, d'autre part, nous connaissons leur propension à piger dans les poches des contribuables, donc il y a de grandes chances de les voir quand même imposer de nouvelles hausses du fardeau fiscal des contribuables.

Alors, cela dit, il faudrait encore des efforts supplémentaires en 2015‑2016, et le gouvernement libéral n'a pas de plan pour ça.Alors, voilà, en résumé, notre position.

La Modératrice : Première question.

M. Dutrisac (Robert) : Vous devez réagir quand même favorablement au fait que, bon, le gouvernement annonce quand même une réduction de 2 % de la taille de la fonction publique, des effectifs de la fonction publique. Ça, ça correspond, finalement, à quelque chose que vous prônez.

M. Surprenant : En fait, on voudrait qu'il éclaircisse ça. Vous savez, il y a beaucoup de contrats, également, de sous-traitance, sur lesquels ils veulent couper aussi. Alors, il est difficile de concevoir qu'on puisse à la fois couper 2 % au niveau de la main-d'oeuvre du gouvernement et en même temps couper la sous-traitance. Alors, il y a de l'ouvrage qui ne se fera pas quelque part. À notre avis, il y a une réflexion plus profonde à avoir. Alors, on pourrait peut-être penser qu'il y a de la sous-traitance peut-être qui est de trop, mais qui peut être convertie en emplois gouvernementaux à beaucoup moins cher que de continuer à aller sur la sous-traitance. Mais de couper sur les deux côtés en même temps, c'est inquiétant.

Mme Biron (Martine) : Qu'est-ce que vous auriez fait, vous? Vous auriez laissé augmenter la sous-traitance pendant que...

M. Surprenant : En fait, non, vraiment pas augmenter la sous-traitance. Le calcul, il est simple. La sous-traitance, on dit que ça coûte à peu près une fois et demie à deux fois et demie plus cher qu'un employé du gouvernement. Alors, évidemment qu'une évaluation rapide des postes qui sont gérés par la sous-traitance et de voir lesquels on pourrait ramener, finalement, dans la fonction publique à bien moins cher. Quand on parle du dénombrement et de gestion efficace des ressources humaines, bien, ça n'implique pas juste de couper, mais de voir comment on peut mieux faire à moins cher. À notre avis, il y a des emplois qu'on pourrait peut-être rapatrier à beaucoup moins cher, et l'État en serait largement gagnant, et il y aurait donc de l'expertise, également, qui reviendrait à l'interne pour mieux gérer la croissance et l'efficacité, là.

Mme Biron (Martine) : Donc, vous n'auriez pas diminué la taille de l'État?

M. Surprenant : Bien, en quelque sorte, oui, quand même. On veut diminuer la taille de l'État… En fait, on veut diminuer d'abord les coûts, et puis la taille pourra se faire par la suite. Alors, il faut réduire les coûts, être plus efficients, et, en étant plus efficients, bien là on peut couper au niveau du nombre d'employés. Notre plateforme à nous, c'était par l'attrition, de graduellement réduire et non pas de réduire la taille de l'État de façon mathématique, là. Alors, d'y aller graduellement, mais de la rendre plus efficace pour permettre d'accentuer, peut-être, une réduction de la taille de l'État, mais il faut bien le faire.

Mme Biron (Martine) : Vous trouvez que le gouvernement va trop vite?

M. Surprenant : En fait, on trouve, encore une fois, que le gouvernement prend nos idées, un paragraphe ici, un paragraphe là, mais que la recette, il l'applique très mal. Alors, il n'était pas prêt, il réagit et puis il veut peut-être bien paraître au niveau des énoncés de coupures, de gestion plus rigoureuse, mais il faut que ça se fasse de façon coordonnée.

La Modératrice :Merci beaucoup.

(Fin à 15 h 16)

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