(Quatorze heures)
Mme
Maltais
:
Alors, bonjour, tout le monde. Un petit mot. Le 22 octobre, une motion de la Coalition
avenir Québec, appuyée par le Parti libéral et Québec solidaire, visait à
sortir le député de Saint-Jérôme de l'Assemblée nationale. Depuis cette date,
les trois leaders parlementaires, dont je suis, et la députée de Gouin ont
négocié de bonne foi. Mais, lors de la dernière semaine de travaux, le gouvernement
a pris la décision de donner un mandat au Centre d'études sur les médias sans
notre aval, mais appuyé, une fois de plus, par les deux autres partis.
Ce mandat était inacceptable pour notre
caucus, je vous l'ai déjà dit, car il portait encore sur le député de
Saint-Jérôme. Hier, nous avons reçu du gouvernement le mandat qui a été proposé
par le Centre d'études sur les médias. Il ne m'appartient pas de rendre publics
aujourd'hui les détails du mandat soumis vendredi dernier à M. Fournier, mais
nous jugeons que la proposition émanant du Centre d'études sur les médias est
tout aussi inacceptable.
Le Centre d'études sur les médias propose
un document de réflexion qui vise uniquement le cas d'un propriétaire de médias
lorsque celui-ci participe en tant qu'élu aux instances politiques. Le Centre
d'études sur les médias souhaite que ce mandat soit entériné par l'ensemble des
partis politiques. Nous réitérons notre opposition à tout mandat qui vise
spécifiquement le député de Saint-Jérôme.
Depuis le point de presse du mardi 2
décembre du leader du gouvernement, les intentions du gouvernement sont claires :
ce document doit servir de prélude à une commission parlementaire à laquelle
nous déciderons de participer… nous verrons à ce moment-là. Par la suite, le
gouvernement déposera un projet de loi. La boucle sera alors bouclée. L'objectif
de la motion de départ de la Coalition avenir Québec était de sortir le député
de Saint-Jérôme de l'Assemblée nationale. Pour les libéraux, cela demeure
l'objectif final. Merci.
M. Robillard (Alexandre)
:
Qu'est-ce que ce devrait être, le mandat, plus précisément?
Mme
Maltais
: Oh!
écoutez, on a beaucoup discuté ensemble. Pour nous, il y a des choses qui sont
claires. Puisqu'on veut parler de l'influence des actionnaires des médias sur
le débat démocratique, on pense qu'un mandat qui évince quels sont les liens
avec Gesca, qui évince Radio Nord, qui évince Cogesco, qui ne permet pas aussi
de parler, surtout après les propos d'Alain Saulnier, les interventions qui se
font à Radio-Canada, est un mandat trop restrictif à notre goût et qui ne
visera que le député de Saint-Jérôme.
M. Laforest (Alain)
:
Est-ce que vous demandez au Centre d'études sur les médias de retourner faire
ses devoirs?
Mme
Maltais
: C'est
le gouvernement qui a demandé au Centre d'études des médias, alors nous n'avons
pas à…
M. Laforest (Alain)
:
Vous aviez déjà dit, Mme Maltais, que le Centre d'études sur les médias tait le
bon forum pour étudier cette question-là.
Mme
Maltais
: Tout
à fait, mais là, présentement, le gouvernement travaille sans nous, alors que
le gouvernement prenne ses décisions. C'est lui qui a voulu donner un mandat au
CEM. Il avait le mandat dans les mains depuis vendredi matin, on l'a eu hier
matin pour le regarder, puis ça ressemble en tous points à ce qu'on a déjà
refusé.
M. Croteau (Martin)
:
Ce qu'on comprend, c'est que le centre d'études avait émis le souhait que le
gouvernement ou que l'opposition s'entende avec le gouvernement sur le mandat
qui était donné. Êtes-vous d'avis que cette étude peut aller de l'avant même
sans votre accord?
Mme
Maltais
:
C'est au Centre d'études sur les médias à décider ce qu'il veut faire, mais il
sait qu'il n'a pas notre accord.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Donc, est-ce que le rapport que pourra donner le centre des médias, selon vous,
il sera biaisé?
Mme
Maltais
:
C'est clair que, depuis le début, nous savons que le Parti libéral veut sortir
le député de Saint-Jérôme de l'Assemblée nationale et qu'il cherche toute prise
possible pour appuyer ce qui sera une législation qui a été annoncée par le
leader du gouvernement.
L'objectif, il est clair, c'est sortir le
député de Saint-Jérôme de l'Assemblée nationale. C'est un objectif avoué, qui a
été voté en Assemblée nationale le 3 octobre dernier.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Mais le Centre d'études sur les médias est complice du gouvernement?
Mme
Maltais
: Le
Centre d'études sur les médias, de bonne foi, a travaillé sur un mandat du
gouvernement, mais, dès le départ, le mandat du gouvernement qu'il a reçu, nous
le disions dès le départ, ce mandat, il est… il était encore trop… il visait
spécifiquement encore trop le député de Saint-Jérôme.
L'autre chose, ce qu'a fait le centre… ce
que propose le Centre d'études sur les médias vise encore plus le député de
Saint-Jérôme. Donc, je pense qu'ils ont bien compris l'intention
gouvernementale de sortir…
M. Laforest (Alain)
:
Je répète ma question, Mme Maltais. Vous avez déjà dit, par le passé, que le
Centre d'études sur les médias était le bon forum, un forum indépendant.
Qu'est-ce que vous proposez pour arriver à un dénouement, là?
Mme
Maltais
:
Nous n'avons pas à proposer de dénouement. Depuis le début, nous avons
participé de bonne foi, je le dis, à des travaux. Il y avait même, à un moment
donné, une possibilité de solution sur la table, mais se sont ajouté des mots
qui visaient spécifiquement le député de Saint-Jérôme.
Alors, pour nous, le gouvernement tient
vraiment, ainsi que la CAQ et QS, à sortir le député de Saint-Jérôme de
l'Assemblée nationale. Ce n'est pas là ce qu'il faut faire. Je pense que, si on
veut avoir… Nous autres, ce qu'on proposait depuis le début, c'est un mandat
plus large, qui vise véritablement l'impact des actionnaires des médias sur le
débat politique.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Qu'est-ce que le mandat du centre des médias? Vous dites qu'il vise encore
plus…
Mme
Maltais
: Il
vise encore plus…
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Dans quelle mesure?
Mme
Maltais
:
M. Fournier vous fera peut-être connaître le mandat. Ce n'est pas un
mandat qui nous appartient. Il a été envoyé au gouvernement, puis on nous l'a
transmis pour nous demander notre appui. Alors, nous ne donnons pas notre
appui, mais il vise encore plus spécifiquement le député de Saint-Jérôme. Ce
qu'on a reçu est très clair, là. C'est encore plus clair.
Mais, pour moi, ce que je dis, c'est :
Je comprends que le Centre d'études sur les médias a bien saisi l'intervention
gouvernementale.
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais, justement, mais qu'est-ce qui vous fait croire que le Centre d'études sur
les médias est fermé à toute modification du mandat qui est soumis? Puis avec
le… C'est une démarche qui cherchait à obtenir votre appui.
Mme
Maltais
: Je
comprends, mais ce qu'on a reçu est inacceptable. Qu'est-ce que vous voulez que
je vous dise?
M. Robillard (Alexandre)
:
Oui, mais avez-vous...
Mme
Maltais
: Il
n'a pas... Je m'excuse, le Centre d'études sur les médias ne nous a jamais
parlé, ne nous a jamais contactés, ne nous a jamais soumis de mandat. Tout ça,
c'est le gouvernement qui agit, là. Ce n'est pas...
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais voulez-vous que le Centre d'études sur les médias change le mandat?
Mme
Maltais
: On
n'est pas du tout dans des travaux en gang, là. C'est le gouvernement qui
travaille avec le Centre d'études des médias à partir d'un mandat que nous
avons dit qu'il nous était inacceptable. Alors, ça s'arrête là.
M. Robillard (Alexandre)
:
Voulez-vous que le mandat change, Mme Maltais? Est-ce que le Centre d'études
sur les médias doit changer son mandat pour prendre en considération...
Mme
Maltais
:
C'est le gouvernement qui doit changer son mandat. C'est le gouvernement qui a
donné un mandat au CEM. Le CEM propose un mandat qui nous a été… à notre avis,
inacceptable.
M. Croteau (Martin)
:
Vous, avez-vous tenté de contacter le Centre d'études sur les médias pour
obtenir une modification du mandat?
Mme
Maltais
:
Non. Ce n'est pas... Pas du tout, pas du tout, parce que c'est un mandat qui
nous a été soumis par le gouvernement, et le gouvernement nous disait
clairement : Donnez-vous votre appui à ce mandat? Alors, nous avons
dit non.
M. Robillard (Alexandre)
:
Donc, ce que ça veut dire, c'est qu'avec un mandat qui prendrait en compte vos
demandes...
Mme
Maltais
:
Toutes ces discussions-là ont eu lieu, toutes ces discussions-là ont eu lieu
entre les trois leaders du gouvernement et Québec solidaire, on a vraiment...
trois leaders, on a vraiment essayé de trouver un terrain d'entente.
Maintenant, ce qui nous arrive est encore une fois l'objectif final, sortir le
député de Saint-Jérôme, et cet objectif-là, on n'y souscrit pas.
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais un mandat, Mme Maltais... un mandat qui prendrait en considération vos
demandes, là, est-ce que, ça, ce serait acceptable?
Mme
Maltais
:
C'est ce qu'on a... Bien, c'est parce que c'est ce qu'on a essayé de faire avec
le gouvernement. Il a dit non.
M. Laforest (Alain)
: Donc,
c'est un point de non-retour.
Mme
Maltais
:
Bien, non, c'est-à-dire que, nous, à chaque fois qu'on nous propose quelque
chose, on vise spécifiquement le député de Saint-Jérôme. On a essayé de trouver
un mandat qui vise plus large, ça nous a été refusé. Qu'est-ce que vous voulez
que je vous dise? J'attends...
M. Laforest (Alain)
:
Si on revient avec un mandat plus large…
Mme
Maltais
:
J'attends des propositions qui respectent l'opinion...
M. Laforest (Alain)
:
Est-ce que vous fermez la porte, ou elle est entrouverte, ou elle est un petit
peu ouverte?
Mme
Maltais
:
Bien, on n'a jamais fermé la porte, mais, à chaque fois qu'on a eu des mandats
qui ont fini par aboutir sur le député de Saint-Jérôme, on était obligé de dire
non.
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais un mandat plus large, ce serait oui?
Mme
Maltais
: Je
ne dis pas ça, je dis qu'on n'a jamais été fermé, mais ce n'est pas nous qui
écrivons. Actuellement, le crayon, là… Le gouvernement a fait un choix, il a
décidé de tenir le crayon tout seul. Il a écrit sans notre aval et il a donné
un mandat au Centre d'études sur les médias. À partir de là, maintenant, je ne
travaille plus dans le cadre de rencontres entre les leaders.
M. Laforest (Alain)
:
Mais si le Centre d'études sur les médias recevait le mandat d'analyser
l'impact des grands propriétaires de médias, ça, vous l'accepteriez?
Mme
Maltais
: On
va regarder ce qu'on va nous proposer. On est dans l'hypothétique.
M. Laforest (Alain)
:
Vous venez de me le dire.
Mme
Maltais
:
Oui, mais c'est parce qu'on est dans l'hypothétique. Je dis que c'est entre les
leaders qu'il y a eu des discussions, et ces discussions-là avançaient bien,
puis, à la fin, il y a eu un bris parce qu'on visait encore spécifiquement le
député de Saint-Jérôme. Pour le reste, on va attendre de voir si quelqu'un
d'autre a quelque chose à proposer.
Journaliste
: ...
Mme
Maltais
:
J'ai dit qu'on verrait à ce moment-là, quand on sera rendu à la commission
parlementaire.
M. Bélair-Cirino (Marco) : Si
le centre des médias convoque M. Péladeau, il pourrait...
Mme
Maltais
: Le
centre des médias...
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Mais il pourrait contacter des gens du Parti québécois, de l'opposition
officielle, contacter M. Péladeau pour son travail de recherche, là, il
pourrait... Il va faire ça derrière des portes closes, ils ne vont rencontrer
personne?
Mme
Maltais
: Je
ne sais pas, là… Je ne sais pas, moi. C'est le gouvernement qui discute avec le
Centre d'études sur les médias. Posez vos questions au gouvernement.
M. Robillard (Alexandre)
:
Mais, à votre connaissance, Mme Maltais, est-ce que le Centre d'études sur les
médias a le pouvoir de définir son propre mandat?
Mme
Maltais
: Bien
sûr.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
Alors, il pourrait rencontrer des…
Mme
Maltais
: C'est
au gouvernement… mais c'est un mandat du gouvernement. Est-ce que le gouvernement
veut donner ce pouvoir-là au Centre d'études sur les médias? Tout ça, c'est une
relation. Vous me posez des questions sur une relation entre le gouvernement et
le Centre d'études sur les médias.
M. Robillard (Alexandre)
:
Parce que vous, vous ne voulez pas de relation avec le centre des médias…
Mme
Maltais
:
Nous n'avons pas été contactés. Nous ne sommes pas dans… On n'est pas là, là,
on n'est plus là du tout, du tout, du tout. Nous, on a dit : Tout ce qui
vise à sortir le député de Saint-Jérôme de l'Assemblée nationale ou qui le vise
spécifiquement, on n'est pas d'accord. C'est tout.
M. Croteau (Martin)
:
Mais, si cette étude va de l'avant avec le mandat que vous avez entre les
mains, avez-vous le pouvoir de le boycotter ou l'intention de le faire?
Comment…
Mme
Maltais
: Le
Centre d'études sur les médias est un institut indépendant et il fera son
travail.
M. Croteau (Martin)
:
Mais, vous, vous allez peut-être être… le Parti québécois va peut-être être
interpellé d'une manière ou d'une autre. Est-ce qu'à ce moment-là le Parti
québécois a la possibilité de boycotter des travaux du centre d'études?
Mme
Maltais
:
Question hypothétique.
M. Gentile (Davide) : Bien, Mme
Maltais, vous devez, des fois, vous sentir un peu isolée, parce qu'ici, à
l'Assemblée nationale, tout le monde a l'air de trouver que c'est une situation
qui est problématique. Avez-vous rencontré quelqu'un à l'extérieur du PQ qui ne
trouve pas ça un peu, à tout le moins, inconfortable comme situation, celle de
M. Péladeau?
Mme
Maltais
:
Voulez-vous préciser votre question?
M. Gentile (Davide) : Est-ce
qu'à l'extérieur du PQ, vous avez des appuis là-dessus?
Mme
Maltais
:
Bien sûr. Bien sûr.
M. Gentile (Davide) : Est-ce
qu'il y a des gens, à l'extérieur du PQ, que ça n'interpelle pas, justement, la
situation de M. Péladeau?
Mme
Maltais
:
Ah! Bien, écoutez, on a été prêts…
M. Gentile (Davide) : Parce
que là je sais que vous vous battez, c'est normal, mais beaucoup de gens posent
des questions…
Mme
Maltais
:
Bien sûr, mais on a été ouverts, on a discuté pendant tout l'automne autour de
motions, mais, à chaque fois qu'on vise spécifiquement un seul élu, on le sait,
on a un problème. Puis je vais même aller… un problème qui peut aller jusqu'à
un problème qui touche à la charte des droits, O.K.?
Donc, ce qu'on dit, c'est : Dans les
discussions qu'on a eues, mais vraiment de bonne foi, avec les autres leaders,
avec Québec solidaire, on a essayé d'ouvrir un débat plus large. Ça nous a été
refusé, et depuis nous visons… nous n'avons qu'une position qu'on peut tenir
puisqu'on nous refuse le débat plus large. Alors, nous disons : Tout ce
qui vise spécifiquement le député de Saint-Jérôme, nous le refuserons, et on
continue à nous proposer des mandats qui visent spécifiquement le député de
Saint-Jérôme.
Mme Montgomery (Angelica)
:
Mme Maltais, les libéraux disent que vous ne voulez pas toucher à… Vous ne
voulez pas qu'il y a it un mandat qui existe, qui touche à la question des
impacts ou les non-impacts de quelqu'un, un propriétaire qui siège à
l'Assemblée nationale.
Selon vous, est-ce que considérer cette
idée-là, l'impact ou non de siéger à l'Assemblée nationale, est-ce que c'est
intouchable ou croyez-vous que c'est possible de regarder cet impact-là?
Mme
Maltais
: On
a discuté avec les collègues, et notre réponse a toujours été claire. Nous
sommes ouverts à un débat plus large, mais nous n'accepterons… nous
n'entérinerons aucun mandat qui vise spécifiquement le député de Saint-Jérôme.
M. Laforest (Alain)
:
Non, mais si le mandat, il est inclus… Si le député de Saint-Jérôme est inclus
dans un mandat plus large?
Mme
Maltais
:
Nous refuserons tout mandat qui vise spécifiquement le député de Saint-Jérôme.
M. Laforest (Alain)
:
Non, mais je ne parle pas d'être spécifique...
Mme
Maltais
:
Mais c'est parce que tout le reste, c'est de l'hypothèse, et l'hypothèse, actuellement,
là… ceux qui travaillent sur des hypothèses, présentement, ce n'est plus nous,
c'est le gouvernement. Que le gouvernement nous fasse des propositions, puis on
verra.
M. Laforest (Alain)
:
Donc, on déduit ce soir que le PQ est fermé à toute possibilité de faire une
étude.
Mme
Maltais
:
Pas du tout. Pas du tout.
M. Laforest (Alain)
:
Bien, c'est ce que vous n'arrêtez pas de nous dire, Mme Maltais.
Mme
Maltais
:
Non. Vous... Non, attention. Attention! Attention, monsieur... On est contre
tout mandat qui vise spécifiquement le député de Saint-Jérôme. Si vous voulez
refléter mes paroles...
M. Gentile (Davide) : Mais
c'est parce que c'est le seul propriétaire de médias qui est à l'Assemblée
nationale, Mme Maltais.
Mme
Maltais
: Ce
n'est pas le seul actionnaire des médias qui interviennent dans le débat
politique. Écoutez bien le message.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Qui d'autre?
Mme
Maltais
: Je
vous en ai nommé. Radio-Canada. Voulez-vous contredire Alain Saulnier?
Voulez-vous contredire... Tiens, M. Gentile, voulez-vous contredire Alain
Saulnier?
M. Gentile (Davide) : Mme
Maltais, je m'excuse, mais...
Mme
Maltais
:
Radio Nord? Cogeco?
M. Bélair-Cirino (Marco) : …c'est
qui ça, Radio-Canada? C'est qui, l'actionnaire? C'est qui qui intervient dans
les débats politiques ou qui pourrait intervenir dans les débats politiques?
Mme
Maltais
:
Écoutez, pourriez-vous... posez des questions à Alain Saulnier. Je vous
remercie beaucoup. Je vous ai dit tout ce que je pouvais vous dire.
(Fin à 14 h 13)