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Point de presse de M. Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux

Version finale

Friday, February 6, 2015, 10 h 10

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures onze minutes)

M. Barrette : Alors, bonjour, mesdames et messieurs. Alors, nous prenons une pause dans cette procédure d'exception aujourd'hui, puisque nous avons reçu il y a quelques instants la décision de la Cour suprême dans la cause que vous connaissez, et nous tenons à exprimer, évidemment, notre grande satisfaction quant à la décision unanime de la Cour suprême sur le sujet de l'aide médicale à mourir.

Alors, évidemment, on retiendra… Et, pour moi, c'est quelque chose de personnellement très satisfaisant, parce que vous vous souviendrez que ce débat-là avait pris sa lancée lorsque, dans ma vie précédente, on avait fait un sondage qui montrait que la population, essentiellement, en était rendue là dans son évolution commune. Alors, le Québec aura fait preuve de leadership dans le Canada, aura été le premier à travailler de façon extrêmement collégiale pour en arriver à l'adoption du projet de loi, que vous connaissez, sur les soins de fin de vie. Alors, nous aurons assumé un leadership qui aura été maintenant reconnu dans le Canada tout entier, et je suis convaincu qu'il fera école.

Alors, aujourd'hui, évidemment, je ne fais pas plus de commentaires parce que certaines procédures judiciaires sont encore en cours au Québec, mais je tiens donc à souligner la satisfaction de notre gouvernement et je dirais aussi du Parlement tout entier, puisque l'aide médicale... la loi sur les soins de fin de vie du Québec, qui contient l'aide médicale à mourir, a été le résultat, le fruit d'un travail collégial rarement vu au Parlement québécois.

La Modératrice : English now.

M. Lacroix (Louis) : Mais le jugement dit qu'entre autres choses... il donne 12 mois, en fait, aux différentes législations, fédérale, provinciales...

La Modératrice : Louis, on va commencer par faire la déclaration en anglais au cas où on manque de temps, s'il vous plaît.

M. Barrette : So, we're taking a pause in this special procedure in Parliament to comment the news that we just received regarding medical aid in dying, where the Supreme Court had a unanimous decision saying that it will be decriminalized. To us, it is quite satisfactory because we assumed the leadership in Canada.

We were very much criticised across the country, when we started that years ago in this province. And we had a clear collaboration between parties and we listened to the will of the population that we proceed, at that time, and that gave birth to the bill that we have in Québec today.

Now, the situation is clearly resolved across the country, and we're quite happy that the conclusion is such. And clearly we expect all provinces to go forward, going in our direction. So, today it's a great day for democracy. Québec's Government, all parties included, answered the call, they responded to what was the position of the population in Québec, and clearly this Canada has moved towards the same direction as we did, and this is a quite satisfactory news that we have today.

La Modératrice : Deux questions en français, puis on va...

M. Lacroix (Louis) : Alors, le jugement donne 12 mois aux différentes législations, fédérale... aux provinces également pour modifier, en fait, leurs lois. Est-ce que vous craignez que le gouvernement conservateur fédéral modifie sa loi pour le rendre criminel maintenant?

M. Barrette : Écoutez, vous savez, actuellement, les... bien, comme toujours, les gouvernements doivent être à l'écoute de la population, et les cours de justice, souvent, viennent réaligner le tir lorsque les politiciens ont des débats qu'ils ne peuvent pas conclure eux-mêmes.

Au Québec, on l'a conclu, ce débat-là. Le débat a fait rage dans le reste du Canada. Clairement, ce que nous avons débattu au Québec maintenant se retrouve dans le reste du Canada, et les politiciens avons le devoir d'avoir des lois, mettre en place des lois qui reflètent la pensée la plus commune de la population, et je pense que c'est ce qui se passe aujourd'hui. Et le gouvernement du Canada devra faire comme tous les gouvernements, répondre aux aspirations de la population, et manifestement et la Cour suprême et nous, pour le Québec, l'avons fait, la direction est claire. Je laisserai le gouvernement fédéral prendre ses propres décisions.

La Modératrice : Questions en anglais, s'il vous plaît, la cloche sonne. Questions en anglais, s'il vous plaît. Désolée, désolée Alain.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que la Cour suprême envoie un message au gouvernement Harper?

M. Barrette : Bien, écoutez, je ne ferai pas de commentaire sur la relation du gouvernement fédéral avec la Cour suprême. Ce que je constate aujourd'hui, c'est que la Cour suprême envoie un message à la population. C'est là qu'il est, le message. J'irais même jusqu'à dire que le gouvernement et tous les gouvernements font partie de la population. Le message est clair : Nous avons entendu la cause, nous constatons clairement que la population est rendue là. Écoutez, là, la Cour suprême ne prend pas des décisions basées sur une perception purement individuelle. Des représentations ont été faites, dont celles qui ont été faites par le Québec, représentations qui ont été faites aussi par d'autres gouvernements, qui s'expriment au nom de leurs populations, puis je pense que la Cour suprême envoie un message d'abord et avant tout à la population. La Cour suprême a entendu la population et a pris une décision.

La Modératrice : En anglais maintenant, en anglais.

Mme Plante (Caroline) : How will this affect the suits contesting the law here, in Québec?

M. Barrette : Well, this is still up for grasp, I would say, because the courts are… they are into proceedings, judiciary proceedings and there is not much I can comment on that because it would be inappropriate for me to do so.

La Modératrice : Last question, last question.

Mme Plante (Caroline) : The law suit could fall?

M. Barrette : Well, again, this is something I cannot answer for the court, but clearly one might expect that it would have an influence.

La Modératrice : Thank you, we need to go, the bell is ringing. Merci tout le monde.

M. Barrette : Sorry. See you in 16 hours.

La Modératrice : C'était ça ou on le faisait dans 16 heures.

(Fin à 10 h 17)

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