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Point de presse de M. Éric Caire, porte-parole du deuxième groupe d'opposition pour le Conseil du trésor et en matière d'efficacité de l'administration publique

Version finale

Monday, February 9, 2015, 11 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures une minute)

M. Caire : Alors, bonjour. Évidemment, je voulais réagir aujourd'hui, là, à la nouvelle qui a été publiée dans les Journal de Québec et de Montréal sur le coût des consultants en informatique. Écoutez, tout ça s'inscrit malheureusement dans une tradition d'inertie libérale. L'informatique vit à peu près les mêmes problèmes qu'on a vécus au niveau du MTQ, c'est-à-dire que, pour toutes sortes de mauvaises raisons, on a été incapables de bâtir et de maintenir l'expertise informatique tellement nécessaire au gouvernement du Québec. Le résultat, c'est que ça nous laisse à la merci des firmes privées, et le résultat, c'est qu'on voit que ces firmes-là en profitent. Ce qui est d'autant plus dommageable, c'est non seulement les coûts exorbitants qui sont payés aux consultants, mais c'est le fait que les systèmes informatiques qu'on devait développer sont des échecs. Depuis GIRES, qui a été une catastrophe informatique épouvantable, on en a connu d'autres : pensez à SAGIR, dont les dépassements de coûts sont faramineux, mais en plus l'application logicielle elle-même n'est pas fonctionnelle; qu'on pense au Dossier santé Québec, qui a dépassé les coûts prévus de façon exponentielle, qui n'est pas déployé encore, qui n'est pas utilisé. Donc, pour... on dépense des montants incroyables puis on n'a même pas l'utilisation de ces systèmes-là, puis il y en a une foule d'exemples comme celui-là.

Alors, nous, ce qu'on demande au président du Conseil du trésor, là, c'est d'arrêter d'essayer de flatter son image de toffe, de gars qui va faire le ménage, parce qu'il arrive avec une moppe sale, puis l'eau de son seau est souillée, et ce n'est pas comme ça qu'on va faire le ménage, c'est clair. Alors, ce qu'il faut faire, c'est rebâtir l'expertise. Mais, pour ça, il faut se donner des marges de manoeuvre. Il faut absolument que le président du Conseil du trésor comprenne que ses prochaines négociations doivent se faire de façon sectorielle, c'est-à-dire qu'il y a des corps d'emploi pour lesquels il doit y avoir des augmentations de salaire qui vont permettre aux administrateurs de concurrencer le marché, d'offrir des conditions concurrentielles au marché. Il y a d'autres secteurs où ce n'est pas le cas, où la pression n'est pas la même et qui ne... où on ne peut pas justifier ce genre d'augmentation là. Et, globalement, la masse salariale du gouvernement ne doit pas augmenter, donc il va devoir procéder à de l'attrition beaucoup plus importante que ce qu'il propose pour garder cette masse salariale là, globale, stable.

Et il va falloir éventuellement que le président du Conseil du trésor s'attaque à la question du Centre des services partagés, qui ne joue absolument pas son rôle de boîte de consultants informatiques pour le gouvernement du Québec, qui, généralement, n'a pas plus l'expertise que ce qu'on retrouve dans les ministères et qui, elle aussi, coûte beaucoup plus cher, finalement, dans les quelques services qui sont offerts. Donc, globalement, le président du Conseil du trésor se trompe magistralement quand il propose un gel des salaires comme il le fait.

Et finalement, très, très, très important, il faut une commission d'enquête.Ça prend une commission d'enquête sur l'informatique au gouvernement du Québec. On l'a vu, on a les mêmes symptômes que ce qu'on retrouve au MTQ : des dépassements de coûts, des demandes de modification incessantes, des projets qui n'aboutissent pas, des projets qui ne sont pas applicables, toujours les mêmes firmes qui remportent les mandats. Donc, les symptômes sont les mêmes. Je pense qu'il est extrêmement pertinent d'aller voir si ces symptômes-là ne sont pas causés par la même maladie, et, pour ça, bien, ça nous prend une commission d'enquête. Et malheureusement le discours de Martin Coiteux, aujourd'hui, est exactement le même discours qu'avait Jean Charest à l'époque pour refuser la commission Charbonneau. Il a fini par céder à la pression, on a vu les résultats, les impacts. Globalement, les Québécois ont économisé dans leurs projets d'infrastructures, et je suis à penser que ça pourrait être la même chose en informatique.

La Modératrice : Une question?

Journaliste : Moi, j'en ai en anglais. We just came from the press conference of retirees who question the Government's decision to invest in certain things like asking the Caisse de dépôt to invest in new infrastructures. They question the Government's decision to invest while, at the same time, the Government is also cutting in pensions. What do you make of that situation and do you also question the Government's decision?

M. Caire : Yes, yes, we do because we don't think it's a good idea to ask the Caisse de dépôt to be the manager of our infrastructure projects. I mean, Caisse de dépôt has a real expertise in investment but not in management. So, it's just... it's the fail for the Government. He just said publicly that he ain't be able to manage his own projects without extra costs and those problems, so that's why he asked the Caisse de dépôt to do the job, but we will pay for that, we will pay extra costs for that.

Journaliste : What you've seen the Government do so far, do you call this austerity?

M. Caire : No.

Journaliste : OK. What do you call it?

M. Caire : Well, a lack of courage. A lack of courage, because he has though decisions to make and he didn't, so far. So, for example, in computic problems, I mean, he just proposed to freeze salary, but it's not the solution, because you can't rebuild your expertise, your necessary expertise in that issue with that kind of policies. So… but, you know, he's here to say to everybody that we freeze everybody's salary, rather than: OK, we will increase salary for some kind of a job and not for others. But it needs courage to do that and this Government haven't that courage.

Mme Plante (Caroline) : You're saying contracts in computers, that kind of thing, really, that the situation is really like what we've seen in construction. And can you tell me what you're asking for and…

M. Caire :Well, we're just asking for an inquiry because, you know, it's the same problem that we can see so far. I mean, project… extra costs for a project, a project that didn't do what they are built for, and always the same firms that have the contract. So, it's… the signs are the same, so probably the problem is the same too.

Mme Plante (Caroline) : I haven't had the chance to ask you about your new role within the CAQ. Can you explain what your new mission is?

M. Caire : Well, it's just to make sure that that Government makes the right decision, and the target is to increase the public service efficiencies. So, we will be care about that.

Mme Plante (Caroline) : You'll take care of that?

M. Caire : I'll take care of that.

Mme Plante (Caroline) : OK. Thank you.

La Modératrice :Merci à tous.

(Fin à 11 h 8)

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