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Point de presse de M. Harold LeBel, porte-parole de l'opposition officielle pour les aînés

Version finale

Tuesday, February 17, 2015, 10 h 50

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures cinquante-sept minutes)

M. LeBel : Oui, bien, bonjour. Concernant les résidences pour personnes aînées, ce qu'on dit, c'est : Pas de compromis par rapport aux aînés, pas de compromis par rapport à la sécurité de nos aînés partout au Québec. Dans toutes les régions, dans le monde rural, partout au Québec, on n'a pas de compromis à faire. Plus jamais, jamais, jamais L'Isle-Verte. Il ne faut plus jamais qu'un incident du genre se reproduise, il y a trop de conséquences. Je viens de ce coin-là, c'est mon coin de pays, et j'en sais quelque chose.

On salue l'initiative du ministre, l'annonce du ministre. Je pense qu'il fallait réagir, et on salue sa réaction. Ce qu'on... On pose certaines questions, par exemple, parce qu'il nous annonce qu'il va investir des montants; on n'a pas d'argent, il n'y a pas d'argent qui a été mis sur la table. On rappelle que les besoins sont évalués à 80 millions pour sécuriser les résidences pour personnes âgées. On a hâte de voir les montants d'argent qui seront donnés et de voir aussi la procédure, comment on va s'assurer que ces montants d'argent là puissent se répartir partout, dans toutes les régions du Québec. Le délai de cinq ans aussi nous semble un peu long, mais on laisse la chance au coureur, on laisse... le ministre devra nous... développer un peu plus sur son programme.

Il y a aussi d'autres éléments, par exemple, que... on pose beaucoup de questions. Il faut voir la réalité terrain. L'annonce, c'est bien, là, comme ça, faire ça de même ici, à Québec, mais, sur le terrain... tu sais... Le coroner Delâge, par rapport à L'Isle-Verte, disait que ça prend des bâtiments de qualité, conformes aux lois et règlements. Actuellement, la directive du Conseil du trésor demande aux fonctionnaires de rester dans leur bureau. C'est assez difficile pour les fonctionnaires, de leur bureau, de s'assurer que c'est des bâtiments de qualité. Actuellement, là-dessus, on peut poser... avoir beaucoup d'inquiétudes.

Même chose pour les mandats qui sont donnés aux agences de santé. Le coroner parle de l'agence de santé dans le Bas-Saint-Laurent, qui doit vérifier les bâtiments, s'assurer que les aînés soient bien dans chacun des bâtiments, dans les CHSLD, entre autres. Actuellement, l'agence, là, dans le Bas-Saint-Laurent, c'est le branle-bas de combat, c'est la réforme de structure du ministre Barrette, ça. Actuellement, ils sont loin d'être là-dedans, là, ils sont en train de réformer tout le système, tout leur réseau. La priorité, je ne suis pas certain qu'elle est là, là, actuellement, et c'est ça, les conséquences de la loi n° 10, c'est une de ces conséquences-là, où l'agence, dans ce cas-là, elle est comme un peu prise dans un brassage de structures et loin des services aux patients, des services aux clients, et ça aussi ça m'inquiète.

Et j'ai hâte de voir, enfin... Il parlait d'un comité ministériel. La sécurité des aînés, c'est plus large que ce qu'il vient d'annoncer. J'ai hâte de voir ce que la ministre, entre autres, des Aînés... qui aurait dû être là avec le ministre Hamad, nous proposer un peu plus de sa vision de la sécurité des aînés en parlant d'encadrement, de présence du personnel, etc.

Bref, on salue l'initiative du ministre, mais on est beaucoup inquiets sur l'application de tout ça sur le terrain, parce que c'est urgent. Encore, je répète, on n'a pas de compromis à faire sur la sécurité de nos aînés. Merci.

Mme Richer (Jocelyne) : M. Lebel, dans un autre dossier, on a vu ce matin M. Gendron appuyer M. Cloutier. Tu sais, M. Gendron, au Parti québécois, il joue un rôle quand même particulier, c'est le doyen de l'Assemblée nationale...

M. LeBel : Ça fait que ça n'a pas rapport aux aînés, là, parce que c'est François, là?

Mme Richer (Jocelyne) : Non. C'est quelqu'un, je pense, qui est très respecté, là, au sein de la députation.

M. LeBel : Oui, très.

Mme Richer (Jocelyne) : Est-ce que ça donne un coup dur à M. Péladeau?

M. LeBel : Non, non, c'est une belle course. Vous savez, moi, j'appuie M. Péladeau, puis je suis très proche de François Gendron. C'est une belle course qui se passe bien dans notre caucus, je ne sens pas d'acrimonie. Et je connais François, le fait qu'il ait décidé d'appuyer... Il aura des messages à faire passer, il va les faire passer dans le cadre de la course et... Non, non, ce n'est pas un coup dur. C'est une belle course qui se passe bien pour l'instant, et je suis assez...

Mme Richer (Jocelyne) : Ce n'est pas une façon d'affaiblir le leadership de M. Péladeau, son avance, d'envoyer un message aux députés, aux militants?

M. LeBel :Non, non, non, sinon il faudrait que tout le monde soit du même bord tout le temps. Moi, je pense que personne n'a pensé ça dans le début de la course, ni Pierre Karl Péladeau ni les autres. On savait que les gens allaient avoir des camps, puis on allait faire une campagne, un débat d'idées. Et ce qui compte, c'est qu'à la fin tout le monde se rallie à la personne qui va gagner, et je pense que c'est comme ça qu'on s'enligne. Merci.

(Fin à 11 h 1)

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