To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Jacques Daoust, ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations

Version finale

Thursday, February 19, 2015, 11 h 50

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-neuf minutes)

M. Daoust : Alors, écoutez, la raison pour laquelle je suis ici, c'est qu'il y a sûrement des questions qui se posent suite au dépôt du projet de loi sur la cimenterie McInnis et qu'est-ce qui nous a conduit à ça. Alors, je suis disponible pour en discuter. Vous pouvez me poser des questions.

M. Lecavalier (Charles) : Mais, M. Daoust, pourquoi c'est le ministre de l'Économie et pas le ministre de l'Environnement qui porte un projet de loi qui modifie l'application de la Loi sur la qualité de l'environnement?

M. Daoust : Parce que c'est devenu uniquement un débat économique. Vous savez, il y avait les groupes environnementaux, deux groupes environnementaux qui contestaient la pratique et qui se sont entendus avec l'entreprise, ce qui est une façon, je pense, très correcte de faire les choses. Mais, à partir du moment où on a évacué complètement le volet environnemental, il ne faudrait quand même pas que, pour une guerre entre grandes entreprises, on en finisse avec un débat devant les tribunaux qui va devenir éternel. Parce que, comprenons-nous bien, on pense que notre cause est bonne devant un tribunal, mais ça n'empêche pas une société d'aller en appel, et là on en a pour longtemps. Et on ne veut pas mettre en péril ces nouveaux emplois là en Gaspésie. Et le Parti québécois a eu la même interprétation que nous quand ils avaient fait le décret en mars 2014. Alors, c'est devenu un débat purement économique à un moment où Lafarge et Holcim sont en train de devenir le plus grand cimentier au monde.

M. Dutrisac (Robert) : Donc, si je comprends bien, c'est pour empêcher que des retours actuels puissent se prendre. Parce que M. Fournier a dit : Ce projet de loi là ne fait que l'État de droit. C'est rare qu'on présente un projet de loi simplement pour affirmer l'État de droit.

M. Daoust : Mais ce que je vous ai… Moi, je ne suis pas un juriste de formation. La façon que nous avons la plus sûre de terminer ce débat économique là, c'est d'aller avec cette procédure-là. Et on a eu, à la période de questions, bien sûr, des questions qui venaient de la CAQ, mais la CAQ, les candidats de la CAQ se sont prononcés en faveur de la cimenterie. Le Parti québécois est celui qui a originé le décret de financement, et nous, on était en accord avec ça, de continuer, si vous voulez, dans cette ligne-là.

C'est un dossier qui existe depuis longtemps, et on ne veut pas entacher, on ne veut pas mettre en péril le projet, les Gaspésiens le méritent, d'avoir ces bons emplois là. Une fois qu'on a quelque chose qui n'est pas, je dirais, un emploi traditionnel en Gaspésie, où on leur donne du tourisme pendant trois mois puis on dit : Développer l'industrie de la forêt puis… On a une belle entreprise, on a de bons emplois et on a déjà commencé, d'ailleurs, à voir les effets positifs de ça parce que la construction a commencé au cours de l'été dernier, et la construction a amené, quand même, de la richesse dans ce coin-là, ce qui n'était pas habituel.

M. Croteau (Martin) : M. Daoust, les motifs invoqués par les groupes environnementaux pour régler à l'amiable leurs différends étaient qu'ils n'avaient pas vraiment les moyens de traîner ça pendant des années en cours. Donc, leurs objections à l'égard de l'impact environnemental de ce projet-là, ils n'y renoncent pas, c'est-à-dire…

Donc, comment évaluer l'impact environnemental de ce projet-là? Est-ce qu'il va y en avoir une? Et dans quelle mesure est-ce que le projet pourrait être modifié à la suite de cet impact… de cette étude?

M. Daoust : Ma compréhension n'est pas tout à fait la même que vous. Ma compréhension est à l'effet que les groupes environnementaux ont préféré négocier, ont préféré discuter, ont préféré s'entendre avec l'entreprise que d'aller par une stratégie de confrontation. Et force est d'admettre que ça semble avoir fonctionné parce que les deux groupes environnementaux ont réglé avec l'entreprise et considèrent avoir obtenu des améliorations dans le processus.

M. Croteau (Martin) : Dans quelle mesure sentez-vous la compagnie ouverte à justement modifier son projet pour le rendre moins polluant?

M. Daoust : Moi, les conversations que j'ai eues avec l'entreprise ont toujours été dans cette direction-là. Et, à la base, vous savez, ils auraient pu aller chercher une technologie qui était moins efficace au niveau environnemental, tout en étant compétitive. Ils ont préféré aller chercher la technologie qui est la plus avancée dans ce métier-là. Et d'ailleurs on l'a constaté parce que certains sénateurs américains ont posé des questions. On a fait une transaction qui est sur une base purement financière dans ça, mais ils la contestent quand même. Pourquoi? Parce qu'ils savent très bien que cette entreprise-là est compétitive.

M. Ouellet (Martin) : Pouvez-vous me dire, M. le ministre, où en est le recours de Lafarge?

M. Daoust : Bien, écoutez, le recours de Lafarge, ils sont devant les tribunaux. C'est quelque chose qui doit être présenté incessamment. Mais, encore une fois, hein, Lafarge, comprenons que cette fusion-là crée le numéro un mondial ou à peu près. Et, à ma connaissance, puis là je ne l'affirme pas, là, de façon absolue, mais vous pouvez certainement le vérifier, à ma connaissance, dans cette nouvelle fusion là, les intérêts Holcim, entre guillemets, ne doivent pas faire partie de la transaction au Canada.

Donc, voici une entreprise... un nouveau groupe qui, ce qu'il veut faire, tout simplement, c'est de dire : Moi, j'ai à me départir de Holcim, je dois le vendre et, si j'ai une nouvelle cimenterie, j'aurai moins cher pour ça. Pourquoi, moi, j'embarque dans ce jeu-là sur le dos de la Gaspésie? Ça ne fonctionne pas.

Mme Tremblay (Marie-Hélène) : M. Daoust, est-ce que... vous ne pensez pas qu'en agissant comme vous le faites, avec un projet de loi, vous ne créez pas un précédent dangereux en donnant un passe-droit, carrément, à Ciment McInnis?

M. Daoust : En fait, on ne fait pas un passe-droit, on réaffirme que la règle qui gouvernait cette entreprise-là au moment où elle a entrepris le projet est celle qui la gouverne. On ne lui donne pas un passe-droit, on confirme ce qui a toujours été l'interprétation, tant du Parti québécois que le nôtre.

M. Ouellet (Martin) : Alors, pourquoi une loi?

M. Daoust : Parce qu'il y a une possibilité d'appel. Imaginons qu'on est devant le tribunal et que notre prétention à nous, c'est qu'on va gagner devant le tribunal, mais ça n'enlève pas le droit d'aller en appel, ce qui fait durer ces procédures-là, qui sont des procédures inutiles puis qui peuvent... On ne veut pas mettre en péril ce projet-là. La Gaspésie le mérite.

M. Laforest (Alain) : Une question sur un autre sujet. SNC-Lavalin, là, fait l'objet d'une enquête de la GRC. Est-ce que vous craignez que ça pourrait avoir un impact sur la possibilité de récupérer l'argent que le gouvernement du Québec veut récupérer auprès des firmes de génie-conseil?

M. Daoust : La loi n° 26, pour moi, n'est pas... c'est quelque chose qui est parallèle à tout ça. Je pense qu'ils ont beaucoup de liquidités. Mais, en fait, ce n'est pas une enquête, vous savez, ce sont des accusations qui sont portées, de nature criminelle. Pour moi, ce matin, j'étais très surpris, parce que... et je l'ai lu très rapidement, là, en sortant de la période des questions. Mais ce que j'ai vu, c'est que l'entreprise, qui a changé complètement sa direction, qui a installé des règles de gouvernance qui sont remarquables, qui a collaboré avec la Gendarmerie royale pour faire les enquêtes, finit avec une accusation criminelle contre l'entreprise. Qu'on poursuive les individus... Et j'ai déjà eu l'occasion de le dire ici, sur la passerelle, que je comprends qu'on poursuive des individus qui ont commis des gestes criminels. Au niveau de l'entreprise, ce n'est plus la même direction, ce n'est plus la même entreprise. Qu'il y ait des recours pour se faire rembourser des sommes qui auraient été perçues de façon incorrecte, bien, la loi n° 26 le fait. Maintenant, qu'on ait un recours criminel… je dois avoir…

Journaliste :

M. Daoust : Je dois avoir beaucoup de réserve. On compend que c'est devant un tribunal actuellement.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que vous craignez...

M. Daoust : Je ne pense pas que ça fasse en sorte que la viabilité de l'entreprise soit mise en péril, mais ça demeure des accusations qui sont graves. Quand un concurrent, par exemple, veut se battre contre toi, bien, il peut lever le drapeau en disant : Bien, voici, là, cette entreprise-là, soyez prudents et...

Alors, moi, je n'aime pas ce que je vois là, je ne peux pas être partie à ça, et c'est devant le tribunal, alors je dois le faire avec beaucoup de réserve, mais je vous répète que moi, je trouve que cette société-là a fait un grand ménage dans ses affaires et je pense que la loi… je considérais et je considère encore que la loi n° 26 aurait probablement été suffisante. Maintenant, la GRC en a décidé autrement. C'est une décision qui leur appartient, puis je n'irai pas tellement plus loin...

M. Croteau (Martin) : Est-ce que ce serait pour SNC-Lavalin de continuer à obtenir des contrats publics, vu ce que vous venez de nous dire?

M. Daoust : Je pense qu'elle peut continuer parce qu'on parle encore une fois du passé. On parle d'une époque, hein? On parle… D'ailleurs, la GRC parle de 2001 à 2011. Elle ne parle pas de 2012‑2013 ou quand les correctifs ont commencé à s'imposer et… Admettons, là, qu'on parle de 45 000 emplois, c'est important ici, là.

M. Ouellet (Martin) : C'est excessif, M. Daoust?

M. Daoust : Pardon?

M. Ouellet (Martin) : M. le ministre, c'est excessif?

M. Daoust : Bien, je ne dis pas que… Bien, écoutez, je mesure mon propos en vous disant que je suis surpris.

M. Laforest (Alain) : …son habileté du RENA, là. Est-ce que… Donc, il va toujours y avoir possibilité pour SNC, même si on est poursuivi au criminel, d'obtenir des contrats du gouvernement du Québec?

M. Daoust : Oui. Je pense que c'est mon… il y a un de mes collègues qui est avec l'Autorité des marchés financiers actuellement, en train de s'assurer qu'on éclaircit l'air autour de tout ça. Je vous répète, SNC-Lavalin, on a pu lui reprocher des choses et on peut avoir des dirigeants qui ont posé des gestes répréhensibles, mais la société que vous avez actuellement est éminemment correcte, et c'est pour ça que je suis surpris.

M. Croteau (Martin) : Mais ne craignez-vous pas de créer une espèce de précédent en disant : Bien, puisque SNC-Lavalin a fait le message… le ménage, pardon, elle pourrait continuer à obtenir des contrats publics? Donc, est-ce que finalement une autre compagnie, qui est accusée… qui fait l'objet d'accusations semblables, ne pourrait pas continuer, elle aussi, à obtenir des contrats du gouvernement, dans ces circonstances-là?

M. Daoust : Oui. Il faut mesurer l'effort qui a été fait, à mon avis, puis c'est pour ça que je vous dis que, quand on a changé toute la direction, même des gens qui n'ont pas été impliqués… il y a eu trois accusations d'individus qui ont été faites actuellement, mais pourtant on a changé totalement la direction.

Moi, là, une des choses qui est importante pour moi, parce que ma responsabilité, c'est l'économie, je suis un peu le… si vous voulez, le ministre qui doit s'occuper du monde des affaires, puis… on a peu d'entreprises globales. Puis je fais une distinction entre une entreprise globale puis une entreprise internationale. Une entreprise globale peut avoir son siège social partout, là, une entreprise globale a des points de force qui sont dans d'autres pays. Bien, on a des CGI chez nous, puis il y a… on a SNC-Lavalin, bien sûr, voyez-vous, on a Bombardier qui est dans cette catégorie-là. On n'en a pas beaucoup, préservons-les.

Ce que je dis, moi, simplement, c'est que : soyons prudents avec nos grands fleurons, ce qu'on a… Ça s'est bâti, ça… ça a commencé en 1911, ça, quand MM. Surveyer, Nenniger et Chênevert se sont joints puis on fondé un cabinet, qui normalement ne survivent pas à leurs fondateurs. C'est rendu une entreprise de 45 000 emplois, ce n'est pas petit. Ça fait que c'est pour ça, moi, je vous dis, là, ils ont tellement fait un effort pour replacer la situation que, pour moi, la loi n° 26 était suffisante. Mais je ne contrôle pas ça. Et vous comprendrez que je dois avoir des réserves dans ça.

M. Lecavalier (Charles) : Est-ce que le statut de SNC-Lavalin d'entreprise globale, son importance économique au Québec, ne la place pas au-dessus des lois?

M. Daoust : Non, pas du tout, pas du tout. Écoutez, on n'est pas dans une société comme ça quand même. On est dans des sociétés… on fait partie des grandes économies du monde, on fait partie des sociétés les plus évoluées en termes de droit. Il n'y a pas de société qui est au-dessus des lois. Ce que je vous dis, c'est que moi, je considère que les individus qui ont commis des gestes répréhensibles… S'il y a trois personnes qui ont fait des gestes répréhensibles, et on affecte 45 000 personnes, je trouve qu'il y a une mesure aussi à respecter dans tout ça.

M. Lessard (Denis) : Mardi, en Chambre, vous avez dit sur Bombardier… mardi, en Chambre, vous avez dit que la société devait 1,5 milliard au gouvernement, au…

M. Daoust : C'est-à-dire que… oui, et, M. Lessard, je vous dirai que le 1,5 milliard, en fait, ce sont des financements, ce n'est pas la société qui le doit. Je n'ai pas été tout à fait correct avec ça. C'est que nous avons des financements encore pour 1,5 milliard de clients de Bombardier. Bombardier trouve un client, le client dit : J'ai besoin de financement, il est venu voir le gouvernement dans le passé, pendant une dizaine d'années, une douzaine d'années, et il y avait un financement qui était fait à l'époque par Investissement Québec, et, dans nos livres, nous avons encore en recevables 1,5 milliard adossé, bien sûr, à des avions.

M. Lessard (Denis) : Est-ce que l'argent des contribuables est à risque là-dedans?

M. Daoust : Non, parce que, voyez-vous, il y a une mesure qui a été faite avec un algorithme fort complexe, qui fait en sorte qu'on a mis de côté et que Bombardier a mis de côté un montant suffisant pour couvrir à tout problème qui pourrait survenir. L'autre chose, c'est… on se souviendra, il y a quelques années, les avions de 50 places ont eu des difficultés. Il y en a une quinzaine, je pense, qui avaient été retournés, et Bombardier a tout intérêt à garder le prix de ces avions-là, et lui, il les a récupérés, il les a revendus, de sorte qu'il n'y a pas eu de difficulté, à ce jour, là. On a déjà été à 2,2 milliards, 2,3 milliards. Ça se rembourse tranquillement, et, à ce jour, on n'a jamais perdu un sou avec ça.

M. Lessard (Denis) : Mardi, vous aviez l'air ouvert à… vous avez dit : On n'a pas eu de demande de Bombardier, mais on comprenait que, s'il y avait une demande, le gouvernement serait encore là pour…

M. Daoust : Oui, il n'y a pas un État qui va oublier une entreprise, encore une fois, globale, de cette envergure-là sans dire : Écoutez, on ne la laissera pas tomber dans un moment de turbulence. Puis là je veux faire une nuance qui est importante. Ce n'est pas une entreprise… C'est une entreprise qui connaît une difficulté, ce n'est pas une entreprise en difficulté. Regardez la somme de revenus qu'il a, puis qui vient d'autres métiers, puis même du métier de l'aviation.

Alors, cette entreprise dispose, à ma connaissance, d'encore au moins 3 milliards de liquidités, et ils ont un problème de 2 milliards actuellement pour venir à bout de finir tout ça. Quand tu t'attaques à Boeing, tu t'attaques à Airbus, tu vises fort, et ils vont le gagner, leur pari. Maintenant, que ça soit une période difficile, ça, je comprends ça, mais je vous répète… et encore aujourd'hui…

M. Lessard (Denis) : Les actionnaires n'ont pas l'air à trouver ça…

M. Daoust : Pardon?

M. Lessard (Denis) : Les actionnaires n'ont pas l'air à être…

M. Daoust : Les actionnaires… Vous savez, un actionnaire, là, quand vous avez un portefeuille d'actions, là, le roulement que vous avez sur les actions, là, normalement, vous les gardez neuf mois, en moyenne, dans un portefeuille, quand vous gérez un portefeuille. J'en ai fait pendant longtemps. Alors, les actionnaires, ce sont des gens qui travaillent beaucoup plus à court terme. Un investisseur à long terme, ça, ces choses-là, c'est plus rare qu'on voit ça. Alors, oui, ils vont le sanctionner. Vous avez des boîtes comme Google; s'il faut qu'ils ne rencontrent pas les attentes des institutionnels de 0,01 $, 0,02 $, vont la pénaliser de 1 milliard de dollars. Le marché des actions a une grande volatilité.

Mais ce que je vous dis, c'est que, sur le fond, voici une société qui n'est pas en faillite, là, qui est loin de là, qui connaît une turbulence, qui connaît un problème de l'envergure du dossier qu'ils ont entrepris et ils vont passer à travers. Puis je vous répète, c'est important, je n'ai pas eu une demande pour un sou à ce jour. Puis je vais aller plus loin, je ne m'attends même d'en avoir. Je ne m'attends pas, moi, demain... Vous parlerez à Bombardier, vous leur demanderez : Allez-vous avoir besoin de l'aide de l'État? Je ne pense pas. Je pense qu'ils ont suffisamment de liquidités pour faire face à ça.

Alors, c'est une société, bien sûr, qui passe un moment de turbulence, mais, dans l'aviation, vous savez, la turbulence, ils sont habitués.

Mme Tremblay (Marie-Hélène) : Mais, selon vous, M. Daoust, il faut quand même... Le gouvernement est prêt à préserver à tout prix le fleuron qu'est Bombardier?

M. Daoust : Bien, écoutez, «à tout prix», c'est un grand mot, mais on n'est pas dans une situation de «à tout prix». C'est ça que je veux bien mettre clair. C'est une société qui, si, pour des problèmes de liquidités, a besoin de notre appui, on va le discuter avec eux. Et j'ai dit, depuis que je suis élu et responsable du ministère qu'on m'a confié, j'ai toujours dit : On va être des partenaires. Bien, des partenaires, c'est dans les moments difficiles aussi. Mais je n'ai pas de demande. Je ne m'attends même pas d'avoir une demande. Merci, tout le monde.

(Fin à 12 h 5)

Participants


Document(s) Related