(Treize heures trente-cinq minutes)
M. Leitão : Très bien.
Bonjour, messieurs, mesdames, monsieur. Donc, le Vérificateur général a déposé aujourd'hui
son rapport sur l'analyse de la mise à jour économique et financière de
décembre 2014. Témoignant de la volonté de transparence de notre
gouvernement, ce mandat de vérification a été réalisé suite à la motion déposée
par l'opposition et adoptée à l'unanimité par les parlementaires le
28 novembre 2014.
Mon collègue le ministre responsable de
l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et
président du Conseil du trésor et moi accueillons très positivement les
conclusions de ce rapport. Ces conclusions confirment que notre gouvernement a
repris le contrôle des finances publiques. Les analyses réalisées par les
équipes du Vérificateur général avec la pleine et entière collaboration de nos
ministères respectifs qualifient de raisonnables les prévisions budgétaires du Point
de décembre pour les années 2014‑2015 à 2016‑2017. Cela confirme la fiabilité
des informations de la mise à jour économique et financière que j'ai présentée
en décembre dernier, autant au niveau du solde budgétaire que des revenus et
des dépenses, démontrant ainsi la crédibilité du gouvernement dans la gestion
des finances publiques. Après les agences de notation, c'est maintenant le Vérificateur
général qui confirme le sérieux du plan de notre gouvernement et la pertinence
des actions mises en place depuis notre arrivée au pouvoir pour assainir les
finances publiques et relancer l'économie.
Le vérificateur souligne la qualité de nos
prévisions et de la crédibilité des actions que nous avons posées pour y
parvenir. En effet, concernant les mesures budgétaires, il conclut, et je me
permets de le citer : «Le Point de décembre de 2014 donne une idée
assez précise du plan du gouvernement pour atteindre l'équilibre budgétaire en 2015‑2016.
En effet, le gouvernement a identifié des mesures et posé des gestes concrets
pour contrôler ses dépenses.» Fin de la citation. Il confirme donc clairement
que notre gouvernement a repris le contrôle des finances publiques.
Par ailleurs, notre gouvernement s'est
engagé à améliorer la transparence de l'administration publique. Le
vérificateur mentionne l'amélioration de la qualité de l'information rendue
disponible, ce qui permet de donner un portrait plus clair de l'état des
finances publiques. Notre gouvernement rend également compte mensuellement de
l'état d'avancement de son plan budgétaire en publiant à date fixe le rapport
mensuel des opérations. Je tiens également à souligner que vous ne verrez
aucune mention, dans ce rapport, faisant référence à un manque de coopération
du gouvernement.
En terminant et avant de passer la parole
à mon collègue, je voudrais saluer le Vérificateur général par intérim, M.
Michel Samson, et le remercier chaleureusement pour la qualité de son travail
et son engagement au service de l'État au cours des dernières années.
Je voudrais également féliciter Mme
Guylaine Leclerc pour sa nomination comme nouvelle Vérificatrice générale et
qui prendra ses fonctions dans les prochaines semaines. Merci.
M. Coiteux : Merci beaucoup.
Alors, à mon tour, mesdames, messieurs, de m'adresser à vous. Alors, le
gouvernement du Québec prend acte du rapport du Vérificateur général et des
recommandations qui ont été déposées ce matin. Premièrement, le Vérificateur
général confirme que les hypothèses sur lesquelles notre gouvernement s'est
basé et celles sur lesquelles il se base pour les prévisions futures sont
raisonnables et solides.
Je me permets de rappeler les faits très
importants, qu'on dépense actuellement 11 milliards d'intérêt sur une
dette globale de plus de 200 milliards de dollars, que ça représente plus
de 11 % des dépenses de l'État et que, si on ne faisait rien, on
continuerait d'accumuler des déficits. D'ailleurs, on aurait fait face à un
déficit de plus de 5 milliards cette année, de plus de 7 milliards
l'an prochain. C'est d'ailleurs pour cela qu'on agit.
Par ailleurs, le Vérificateur général
confirme le plan du gouvernement est clair, et qu'il agit fermement pour le
mettre en oeuvre. Le Vérificateur général met également en lumière le fait que
le gouvernement dispose de différents outils qui contribuent à réduire les
risques liés à la non-réalisation de certaines des mesures qui ont été identifiées.
En effet, le Vérificateur général confirme que le gouvernement gère le risque
de manière prudente à l'intérieur de provisions qui sont responsables.
Je cite le Vérificateur général, c'est à
mon tour d'ouvrir les guillemets : «La présence de risques défavorables
est contrebalancée en bonne partie par la présence de risques favorables provenant
des marges de prudence.» Par conséquent, il est donc clair, selon le
Vérificateur général, qu'il n'y a aucune réserve excessive. Bref, si je
résumais le rapport du Vérificateur général en une phrase, je dirais que la
récréation est terminée et qu'il y a enfin un gouvernement à Québec qui
s'occupe des vraies affaires. Le gouvernement agit avec rigueur et
responsabilité, ce qui ne veut pas dire que le travail est terminé.
Je cite le Vérificateur général encore une
fois : «L'atteinte des objectifs nécessitera des efforts importants et un
suivi rigoureux.» C'est vrai pour 2015‑2016, mais c'est encore plus vrai pour 2016‑2017
et les années à venir. Il ne faut donc plus gouverner à courte vue, il faut
continuer de naviguer avec prudence, avec rigueur, avec responsabilité. Nous
sommes en train, justement, de casser ce cycle antiprospérité économique qui a
affaibli, au cours des années, le Québec. On doit garder le cap, on doit
maintenir les efforts. Éventuellement, nous serons en mesure de réduire le
fardeau fiscal des Québécoises et des Québécois qui sont toujours, ne
l'oublions jamais, les plus imposés au Canada, et, ce faisant, nous leur
permettrons de consommer davantage et nous permettrons également aux
entreprises d'investir davantage afin d'accroître, par l'innovation notamment,
la productivité.
Alors, tout cela va nous permettre
d'appuyer encore plus solidement la croissance économique au Québec, et plus de
croissance économique, ce sera aussi plus de recettes fiscales. C'est ça qui
est la recette pour protéger la pérennité des programmes sociaux qui nous sont
chers, c'est ça qui est la recette pour défendre la véritable justice sociale
que nous souhaitons tous protéger. Merci beaucoup.
La Modératrice
: On va
prendre les questions en français, ensuite en anglais.
Journaliste
: M.
Coiteux, est-ce que… j'ai noté, j'ai relevé que le Vérificateur général
souligne que les efforts sont effectivement importants pour les années à venir.
Il constate aussi une lacune sur l'identification des mesures de contrôle de
dépenses pour l'avenir. Il dit que ce n'est pas tellement précis, ne serait-ce
que par grandes missions de l'État. C'est comme ça un peu ici qu'il s'exprime.
M. Coiteux : Bien, ce n'est
pas tellement l'identification des mesures comme un certain nombre
d'indications sur le coût de reconduction des programmes. Alors, en même temps
qu'il dit qu'on pourrait faire davantage pour identifier les coûts de
reconduction mission par mission, il note qu'on a fait beaucoup de progrès en
ce sens et qu'on donne beaucoup plus d'informations aujourd'hui qu'on n'en a
jamais données par le passé. Et ça, ça a commencé d'ailleurs avec le budget
2014‑2015, et le Vérificateur général, dans son rapport, prend note qu'on continue
de faire du progrès et que donc l'information est de loin la plus transparente
qu'on ait eue dans les dernières années quant aux coûts de reconduction.
Parce qu'en ce qui concerne les efforts à
faire, il les qualifie, surtout à partir de 2016‑2017, d'ambitieux, mais on est
effectivement ambitieux, et c'est pour ça qu'on insiste sur le fait qu'on gère
de manière très prudente. On se donne les moyens d'atteindre nos cibles, mais
ça ne veut pas dire que le travail est fait. Les cibles étant identifiées, il
s'agit maintenant de livrer le travail.
Journaliste
: ...toujours
un différend avec le Vérificateur général parce qu'il souligne que le déficit
est sous-estimé d'environ 400 millions de dollars. Est-ce que... Donc,
vous, vous maintenez votre point de vue, à savoir que les... Je pense, c'est
une question des dépenses de transfert.
M. Coiteux : Je vais laisser
mon collègue...
Journaliste
: Donc,
vous maintenez que c'est votre vision des normes comptables qui tient?
M. Leitão : C'est ça, et ce
différend-là qui existe, ce n'est pas la première fois qu'il est soulevé par le
Vérificateur général, éventuellement va être réglé par l'ordre des comptables.
Donc, il y a des représentations qui se font des deux côtés, et éventuellement il
y aura une harmonisation des règles comptables.
Journaliste
: Mais est-ce
qu'il pourrait y avoir éventuellement un effet... ça pourrait avoir pour effet
la révision des normes comptables, de revoir à la hausse le niveau du déficit
ou...
M. Leitão : Ou pas. Ou pas. Je
ne sais pas comment ça va se terminer, mais c'est un...
M. Coiteux : Ce n'est pas un problème
nouveau, hein? Ce n'est pas un problème nouveau. C'est un problème qui est
soulevé pratiquement chaque année.
Journaliste
: Mais est-ce
que ça ne révèle pas le véritable portrait de la situation?
M. Leitão : Écoutez, je ne
pense pas. Je pense que le véritable portrait de la situation, c'est que le...
dans un budget — arrondissons les chiffres — de 100 milliards
de dollars — c'est à peu près ça quand on prend tout ensemble — je
pense que l'effort est considérable pour s'assurer que nous réussissons à
égaler la colonne des revenus et des dépenses. Comme vous savez très bien, le
périmètre comptable de l'État s'est beaucoup élargi au cours des dernières
années, selon d'ailleurs les recommandations du Vérificateur général, et ça
prend toujours un certain temps pour que les mêmes règles puissent s'adapter à
tout le monde, et nous travaillons en toute transparence de ce côté-là.
Journaliste
: Parce
que, juste pour être précis, il y a ce 430 millions et quelques dont
faisait état mon collègue sur le déficit annuel, mais il y a un
8,5 milliards, si je ne m'abuse, de différends également sur le déficit
cumulé?
M. Leitão : C'est ça, les
transferts aux municipalités. Encore là, c'est un différend de règles
comptables. Le Vérificateur général pense que ce transfert devrait être
comptabilisé dans l'année où il se fait puisque ce sont des transferts
pluriannuels où l'État s'est engagé à le faire pour plusieurs années. Nous
prétendons que non, ça ne nous...
Journaliste
: Juste une
dernière question, une question là-dessus : Est-ce que le Québec n'est pas
la seule province à comptabiliser les choses de cette façon? Est-ce que... Mais
je m'avance, là...
M. Leitão : Je ne suis pas
sûr. Vraiment, je ne suis pas sûr si on est la seule, mais c'est quelque chose
qui va être... ce différend-là va être réglé après discussion avec l'ordre des
comptables du Canada.
Journaliste
: Il y a
tout un chapitre qui porte sur les centres locaux de développement. On voit que
l'argent n'allait pas toujours à la bonne place. Est-ce que ça conforte votre
gouvernement dans la décision qui a été prise de les abolir?
M. Coiteux : On va laisser nos
collègues directement concernés dans les secteurs respectifs faire leurs
commentaires par rapport à cet aspect du rapport du Vérificateur général.
Journaliste
: Mais,
quand même, les dépenses qui ne vont pas au bon endroit... Il reste que vous
êtes aux commandes, là.
M. Coiteux : Pour entrer dans
les détails, on va laisser nos collègues sectoriels. Écoutez, on revoit nos
façons de faire et on les revoit de la meilleure façon possible. L'objectif de
rééquilibrer le budget se fait dans le cadre de mesures spécifiques qui
s'additionnent les unes aux autres pour atteindre le résultat. Évidemment que
ça nous conforte dans nos choix, mais on va laisser nos collègues sectoriels
s'exprimer là-dessus.
Journaliste
: ...qui
vous concerne encore plus directement, au sujet de l'UQAM sur des dépenses de
rémunération, des montants forfaitaires qui ont été… accordés, pardon, à des
cadres et qui ne respectent pas du tout, du tout les normes, qui ne respectent
pas la loi. Est-ce que, pour vous, c'est un sujet de préoccupation et avez-vous
entrepris des démarches pour vérifier si, dans d'autres institutions, pareils
montants forfaitaires étaient versés?
M. Coiteux : On va laisser
notre collègue... futur collègue de l'Éducation directement se préoccuper de
ces questions-là. De façon générale, nous, on s'intéresse notamment à éviter,
dans ce retour... dans ce plan de retour à l'équilibre budgétaire, on essaie
d'éviter que des bonis ne soient versés, et on a pris différents moyens pour le
faire, notamment le projet de loi n° 28, qui est porté par mon collègue
ministre des Finances et qu'on espère voir adopter rapidement, parce qu'il est
essentiel, il est nécessaire pour l'ensemble des Québécois pour retourner à
l'équilibre budgétaire. Donc, on attend la collaboration des oppositions pour
qu'on puisse faire ça le plus rapidement possible.
Journaliste
: ...des
institutions agissent illégalement, là. On dit c'est des montants de dépenses
de rémunérations, c'est les montants… c'est illégal. Est-ce que, pour vous, c'est
une source de préoccupation? Et entendez-vous vérifier que dans chaque
institution les règles soient respectées?
M. Coiteux : Dans le rapport
du Vérificateur général, il y a des vérifications qui sont faites dans
différents secteurs. Et, je le répète, ce qui va concerner les aspects
sectoriels, on va laisser nos collègues commenter plus spécifiquement là-dessus
et quelles sont les actions ou les suites qui seront apportées.
La Modératrice
: Une
dernière question...
Journaliste
: Sur la
question des marges de prudence, qui semblent être un concept un peu nouveau,
là, on voit que, par exemple, pour l'année 2015‑2016 c'est à 1 milliard,
l'année suivante c'est à 2 milliards. Le vérificateur dit que ça n'a pas
été divulgué, ça, dans Le Point. Est-ce que vous pourriez nous dire pourquoi
les marges de prudence n'ont pas été divulguées?
M. Coiteux : Regardez, le vérificateur
prend bonne note du fait qu'il y a des risques concernant l'atteinte des
résultats, la mise en oeuvre des mesures. Donc, ces risques-là comportent un
négatif, hein? Alors, pour essayer de contenir ces risques-là, il faut qu'on se
donne des marges. Alors, les marges sont des marges prudentes, des marges qui
sont raisonnables justement, justement pour éviter que ces risques nous fassent
tomber en déficit. Alors, il ne s'agit pas, là, de marges qui vont nous donner
autre chose que nos cibles budgétaires. Ce sont des marges prudentes, qui,
compte tenu des risques réels qui existent, nous permettent de maintenir le
cap.
Journaliste
: Et
puisqu'ils étaient inclus dans les chiffes du Point, là, le dernier Point,
ça veut dire que votre prévision de... si on exclut les marges, ça veut dire,
votre prévision de croissance des dépenses est virtuellement à zéro, là...
M. Leitão : Mais on ne peut
pas exclure...
Journaliste
: Si on
enlève les marges...
M. Leitão : Mais justement...
Journaliste
: À quoi ça
sert d'avoir des marges de prudence qui viennent couvrir des dépenses
courantes?
M. Leitão : Bien, c'est ça, on
ne peut pas exclure ces marges de prudence là parce que le... il y a toujours
des risques autour des prévisions de dépenses de croissance.
Journaliste
: Oui, mais,
si on enlève les marges de prudence, ce sont des marges de prudence, on arrive
à zéro de croissance.
M. Coiteux : Bien, si je peux
me permettre ici, c'est parce qu'on prend une photographie à différents moments
dans un cycle qui mène à la préparation d'un budget, et il y a de l'incertitude
à certains moments, et cette incertitude-là se précise au fur et à mesure qu'on
avance, et les marges disparaissent très rapidement au fur et à mesure qu'on
ferme les choses.
Alors, au moment où on a pris la
photographie, ce que nous dit le Vérificateur général, c'est que nous gérions
de manière très prudente pour s'assurer que nous allions atteindre nos cibles
en 2015‑2016 notamment, mais que nous avions encore des défis en 2016‑2017. Il
y a des risques réels, et on gère de façon prudente.
La Modératrice
: Merci.
En anglais.
Journaliste
: Hi, sir. To either of you, I'd like to get your reaction to this
new Fraser Institute study that shows that Québec… government
workers in Québec are paid significantly higher than private sector
counterparts. Does this… How do you react to that, going into these contract
negotiations?
M. Coiteux : Well, perhaps I should take this one because I'm particularly
concerned by this one. I will not comment that particular study because there
are other studies as well, but overall we think that our employees are well
paid in general, they had good conditions. One of those conditions is job
security, and they have a job security regime to an extent such that you don't
have this in the private sector. I think it's worth a lot, but, at the same
time, essentially, the offers that we're making are compatible with two things :
our objective to achieve budget
balance by 2015 and 2016 and to
maintain that budget balance
afterwards and this without raising taxes on Quebeckers. So, within those decisions, those constraints, we negotiate
things that we think are negotiable.
Journaliste
:
This job security that you talk about, it does give you, in a way, an upper
hand or it's something to bargain with, right? Because they have very good
conditions.
M. Coiteux :
We're not bargaining it. This is something that we respect and we want to
maintain. But, at the same time, it is to remind everybody how much is worth
working for the public sector in Québec. It's not only remuneration, and I
think, in remuneration terms, it is really competitive. But there are also lots
of other advantages, and one of them, which is really, really, extremely
interesting for public sector employees, is job security.
Journaliste
:
…le répéter en français sur cette question-là parce que ça m'intéresse. Donc, c'est
une étude… c'est une mesure qui vous conforte, au fond, dans…
M. Coiteux : Alors, non. Ce
que j'ai dit, c'est que je n'allais pas commenter une étude en particulier
parce qu'il y a différentes études qui existent puis que, dans l'ensemble, les
conditions de rémunération et… quand on regarde la rémunération globale, et
l'ensemble des avantages rattachés à un emploi dans le secteur public, on pense
que c'est très avantageux, très intéressant, la sécurité d'emploi, le régime de
sécurité d'emploi que nous avons et que nous ne remettons pas du tout en
question, que nos employés ont dans le secteur public québécois sont
extraordinaires, disons-le. Et ça fait partie, là, de la réalité.
Maintenant, les offres que nous avons
faites sont des offres qui sont raisonnables et surtout compatibles avec deux
choses : le retour et le maintien de l'équilibre budgétaire dès 2015‑2016,
par la suite aussi, le maintien, et le fait qu'on ne va pas aller augmenter les
impôts de Québécois pour payer des augmentations de salaire que nous ne
pourrions payer à l'intérieur des paramètres fiscaux actuels. À l'intérieur de
ces deux balises, bien, on négocie ce qu'on juge être des offres tout à fait
raisonnables et responsables.
M. Leitão : Très bien. Merci,
messieurs.
M. Coiteux : Merci.
(Fin à 15 h 53)