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Point de presse de M. Philippe Couillard, premier ministre

Version finale

Wednesday, April 15, 2015, 9 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures dix-neuf minutes)

M. Couillard : Alors, mesdames messieurs, j'ai voulu vous rencontrer ici pour mettre les choses au point et surtout exprimer mon indignation sur le traitement de l'information qui, parfois, est fait dans le milieu politique.

Quand on vient dans la vie publique, on s'expose, bien sûr, à répondre aux questions, et je le fais, vous le savez, je le fais régulièrement avec vous, et je n'ai aucun problème à ce qu'on discute des faits. Mais là où j'ai des problèmes, et il faut que ça cesse, c'est les amalgames, les fausses associations et surtout la culpabilité par association. Il faut que ça arrête. On ne peut plus continuer avec cette ambiance-là.

Plus spécifiquement, dans ce qui est rapporté ce matin dans LeJournal de Montréal, il faut savoir que les faits — pas les fausses associations, les faits — ne mettent, en aucun cas, en cause mon intégrité personnelle, mon intégrité à titre de président du conseil d'Amorfix pendant deux des neuf ans d'histoire de cette compagnie, ne mettent pas en cause non plus l'entreprise elle-même, et c'est la grande confusion qu'il y a dans l'article de ce matin. Ce qui est reproché à M. Black, ce sont des éléments reliés à ses relations avec ses clients investisseurs quant au choix d'investissements qu'il fait et à la divulgation qu'il a faite, ou n'a pas faite, de certains éléments. Ça n'a rien à voir avec moi, ça n'a rien à voir avec Amorfix.

Je voudrais vous parler quand même un peu de l'entreprise Amorfix. Amorfix est une compagnie de recherche de grande qualité qui, comme toutes les compagnies de recherche, a des difficultés parce que passer de la science au marché, ce n'est pas facile, il y a des problèmes financiers liés à ça, toujours. Mais ce qui m'a convaincu d'embarquer dans cette aventure avec Amorfix, c'est la présence, sur la compagnie, de Neil Cashman, qui est titulaire d'une chaire de recherche canadienne sur les maladies neurodégénératives. Il y a là une science absolument extraordinaire, vraiment nouvelle, qui ouvre beaucoup d'avenues soit pour les traitements, soit pour les tests diagnostiques. Alors, moi, j'ai été content de participer à cette entreprise pendant environ deux ans et demi, je le répète, sur les neuf ans d'existence de la compagnie.

Quand je suis arrivé sur le conseil en 2009, M. Black y était depuis 2006 et il y resté après que j'ai parti, jusqu'en 2014, d'après ce que je vois. Alors, encore une fois, là, j'appelle à une certaine retenue. Je n'ai aucun problème à ce qu'on parle des faits, mais évitons, s'il vous plaît, les associations, les amalgames et mettons fin, une fois pour toutes, à cette tendance malheureuse d'établir des liens et la culpabilité par association. Merci.

Journaliste : Can you make a statement in English, please?

M. Couillard : Maybe later?

Mme Prince (Véronique) : Est-ce que vous pouvez nous dire, par contre, M. Couillard, si vous connaissiez M. Black? Est-ce que vous étiez au courant des opérations de cet homme-là? Saviez-vous qu'il y avait des accusations?

M. Couillard : Alors, à l'époque, pas en 2015, là, mais à l'époque où j'étais au conseil, on savait, bien sûr, que M. Black avait une compagnie d'investissement qui s'appelle, je crois, Interinvest — il était d'ailleurs un des actionnaires d'Amorfix par le biais de sa compagnie d'investissement — mais il n'y a eu aucune divulgation de sa part d'éléments reliés aux autorités de régulation ou aux tribunaux, et ça, c'est important de le dire. Quand j'ai quitté, encore une fois, le conseil en 2012, en septembre 2012, il était encore là et il est resté jusqu'en 2014. C'est une compagnie qui a neuf ans d'existence, dont deux avec moi comme président du C.A. Alors, il faut éviter ce genre d'association et d'étalage de faits qui ne sont pas reliés.

M. Lacroix (Louis) : Est-ce que vous considérez que c'est un ami?

M. Couillard : C'est quelqu'un que je connaissais, c'était un collègue. Moi, la définition d'ami, pour moi, elle est spécifique. Alors, je l'ai croisé dans les événements sociaux, on a été collègues sur un conseil d'administration, mais, depuis que j'ai quitté le conseil, je ne lui ai pas parlé une seule fois. Alors, quand on a un ami, on garde le contact puis on se parle souvent, alors ce n'est pas le cas.

Maintenant, ceci étant dit, ce n'est pas dans la qualité de la relation qu'il faut explorer, là, les choses ou comment on va l'appeler. L'importance, encore une fois, c'est les amalgames, les faits non reliés qu'on relie artificiellement et la culpabilité par association qu'on essaie d'établir, franchement, pas très subtilement.

Mme Lajoie (Geneviève) : …une enquête de l'AMF sur M. Black à l'époque?

M. Couillard : Pardon?

Mme Lajoie (Geneviève) : N'y avait-il pas une enquête de l'AMF sur M. Black à l'époque?

M. Couillard : C'est exact, on le sait maintenant. À l'époque, les membres du conseil n'étaient pas au courant de ce phénomène-là. Pourquoi? Parce qu'Interinvest est géré par l'AMF, tandis qu'Amorfix l'était par la Bourse de Toronto, et on peut dire que c'est malheureux, mais il n'y a pas d'échange d'information, il n'y a pas de transmission d'information d'un élément de régulation à l'autre. Et l'essentiel de cette chose-là, d'après les règlements, les lois qui existent sur les valeurs mobilières, c'est l'autodivulgation. La personne doit elle-même… elle a l'obligation de divulguer les situations dans lesquelles elle se trouve, et c'est passible de sanctions si on ne le fait pas.

Mme Dufresne (Julie) : Est-ce que les questions que posent le Parti québécois… le prêt à Canadian Royalties fait partie aussi de ce que vous appelez des fausses associations?

M. Couillard : Oui, absolument, puis merci d'aborder cette question, je n'avais pas prévu le faire ce matin. Mais, écoutez, d'abord, je vois qu'ils ont abordé la question en mon absence hier. Pas très élégant, c'est le moins qu'on puisse dire.

Deuxièmement, moi, j'ai quitté ce conseil-là en 2009. On est rendus en 2009, là, lorsque la compagnie a été acquise par celle qui la détient aujourd'hui, et je n'ai absolument eu aucun contact avec l'entreprise depuis et aucun intérêt financier, bien sûr, relié. Alors, la décision d'Investissement Québec d'accorder un prêt et non pas une subvention à l'entreprise est la décision d'Investissement Québec. En aucun moment, en aucun moment je ne suis intervenu auprès d'Investissement Québec ni M. Daoust, il l'a dit hier, pour faire en sorte que ce prêt se fasse. C'est un prêt commercial qui a été fait sur une base commerciale avec les fonds propres d'Investissement Québec. Alors, c'est un autre exemple d'association libre, si je peux dire, qui est assez désagréable.

M. Bergeron (Patrice) : Est-ce que vous jugez que les informations sur M. Black qu'on apprend ce matin ne sont pas d'intérêt public, qu'on aurait mieux… il n'aurait pas fallu faire de lien avec votre présence dans cette entreprise-là?

M. Couillard : Non, on peut l'établir comme fait. On peut dire : Voici ce qui est reproché à M. Black, et il s'adonne que, sur le conseil d'administration, il y avait untel, untel — je ne suis quand même pas naïf — parce que la position que j'occupe aujourd'hui fait en sorte qu'on va le mentionner, mais j'aurais souhaité qu'on donne les faits correctement. Les faits, c'est que ce qui est reproché à M. Black, ça a à voir avec sa compagnie d'investissement, ça n'a absolument rien à voir avec moi ni avec la compagnie Amorfix, et je veux le répéter très fermement.

M. Boivin (Simon) : Mais ce qui est indiqué dans l'article, M. Couillard, excusez-moi, c'est qu'une recherche sur Google vous aurait permis de constater qu'il avait déjà été condamné par l'Autorité des marchés financiers. Donc, à ce moment-là, il n'y avait pas une obligation de votre part?

M. Couillard : Mais je vais vous le dire tout de suite : C'est facile à dire maintenant, mais, à l'époque, on avait quelqu'un qui est sur le C.A. depuis 2006, qui participe au C.A. d'une grande institution culturelle de Montréal, comme vous le savez également, qui commente les nouvelles économiques et financières sur les réseaux de télévision, on n'est pas du tout dans le contexte d'aujourd'hui, là. Et je répète : Le monsieur est là depuis trois ans quand moi, j'arrive au conseil d'administration, là.

Mme Prince (Véronique) : Mais est-ce que les membres du conseil d'administration, vous incluant, auraient dû faire preuve de plus de vigilance?

M. Couillard : Il faut toujours être vigilant, mais il faut avoir des raisons pour déclencher ce genre de vérification là, encore une fois, avec quelqu'un qui est là depuis trois ans, dont la personnalité publique est bien connue, l'engagement public, également, est bien connu. C'est très facile de le dire maintenant, aujourd'hui, avec les éléments qu'on connaît, mais, dans le contexte de l'époque, ce n'était pas le cas.

M. Lacroix (Louis) : Sur Canadian Royalties, M. Couillard, est-ce que la décision d'Investissement Québec de prêter 100 millions à la compagnie est passée devant le Conseil des ministres?

M. Couillard : Absolument pas, ça n'a pas à passer devant le Conseil des ministres. C'est une décision autonome d'Investissement Québec, avec leurs fonds propres. C'est très important.

M. Lacroix (Louis) : Donc, l'opposition vous a accusé…

M. Couillard : Bien, à tort, encore une fois.

M. Lacroix (Louis) : …faussement, à tort, hier, en disant que vous ne vous étiez pas retiré de…

M. Couillard : Un, en mon absence, et, deux, ils n'ont même pas fait l'effort minimum de vérifier que ce prêt a été fait de façon autonome par Investissement Québec, avec leurs fonds autonomes.

Mme Biron (Martine) : M. Couillard, vous êtes… En fait, c'est le deuxième événement, là, que… et ça vous amène au «hot room». C'est assez exceptionnel. Est-ce que vous avez l'impression qu'on vous cherche? Est-ce qu'on vous a trouvé?

M. Couillard : Bien, c'est clair. Ça va assez bien au gouvernement. Bien sûr, tout n'est pas parfait, mais l'économie reprend, le budget est équilibré. Vous avez vu le succès qu'on a eu avec les changements climatiques, avec le Plan Nord. Alors, il faut s'attendre à ce qu'il y ait un effort de démolition, là. Ça fait partie, malheureusement, de la vie politique, mais je m'y attends, à ça. Je demande juste qu'on s'en tienne aux frais… pardon, aux faits et qu'on évite, encore une fois, cet amalgame, cette association de choses non liées pour créer une impression qui est complètement déformée.

Moi, je regarde l'article, j'essayais de le regarder comme si je ne savais rien de ce qu'il y a derrière ça, puis c'est marqué en haut : Amorfix au coeur d'une fraude boursière. Ça n'a rien à voir avec ça, rien à voir avec ça. Et en plus ma présence là est reliée pour toutes sortes de raisons, alors que c'est complètement séparé de la compagnie.

M. Croteau (Martin) : À titre de président du conseil d'administration d'Amorfix, estimez-vous que vous aviez un quelconque pouvoir ou un devoir de surveiller ce que les autres administrateurs de la compagnie faisaient, comme M. Black?

M. Couillard : Bien, on le fait, mais il faut avoir des raisons valides d'aller plus loin, là. Je vous remets non pas dans le contexte d'avril 2015, mais dans le contexte de 2009‑2010, on n'est pas du tout dans le même contexte à cette époque-là.

M. Croteau (Martin) : Mais, avec le recul… Vous dites : Le contexte n'est pas le même, mais, avec le recul, sachant ce qu'on sait, on ne peut pas dire ça.

M. Couillard : Bien, c'est parce qu'avec le recul on ne peut pas dire ça maintenant. Oui, mais on ne peut pas dire ça, parce qu'à l'époque, justement, on ne sait pas ce qu'on sait aujourd'hui. Alors, c'est ça qu'il faut éviter. C'est ce genre d'association là qu'il faut éviter, justement, parce que ça, c'est une construction qui mène à une conclusion erronée. C'est certain que les événements qu'on connaît aujourd'hui… puis, en passant, je n'ai pas de commentaire à faire avec ça, M. Black s'occupera de ses problèmes lui-même, mais ces événements-là sont d'une teinte totalement différente aujourd'hui par rapport à 2009‑2010, ce n'est juste pas le même contexte.

M. Croteau (Martin) : Est-ce que cet article ne révèle pas que le conseil aurait peut-être pu être plus vigilant à l'égard de M. Black?

M. Couillard : Écoutez, rétrospectivement, c'est facile à dire, ça. Et je répète encore une fois que c'est le contexte de l'époque par rapport au contexte d'aujourd'hui. Vous savez, un conseil d'administration d'une compagnie comme ça, de recherche, qui est toujours en situation instable sur le plan financier, met énormément d'énergie pour développer les projets de recherche, trouver du financement, maintenir, également, une bonne gouvernance. Et, en passant, la gouvernement d'Amorfix n'est absolument mise en cause dans tout ça. Alors, il y a énormément de travail à faire quand on travaille sur le C.A. d'une petite compagnie comme ça.

M. Boivin (Simon) : Est-ce que la controverse d'aujourd'hui nous ramène dans le débat de la propriété, par un de vos adversaires politiques, de médias?

M. Couillard : Là, je ne voudrais pas aller là parce que je ferais ce que je reproche à certains. Parce que, là, vous m'amenez — puis je ne veux pas traduire vos propos — à dire que, parce qu'un de mes adversaires politiques à un contrôle, encore aujourd'hui, sur un groupe de médias, ça aurait une influence sur les nouvelles qui sont rapportées. Je ne veux pas aller là parce que je me rendrais coupable moi-même de ce que je reproche à mes adversaires. Je vais laisser la population juger, vous, également, les collègues juger de ça. Ce que je veux juste dire, c'est que je n'ai pas de problème, encore une fois, avec les faits, mais qu'on ne doit pas les déformer artificiellement et surtout pas les relier artificiellement non plus.

Mme Prince (Véronique) : Mais, M. Couillard, il semble que M. Black a dit à trois reprises que vous étiez un de ses bons amis. Est-ce que cet homme-là ment?

M. Couillard : Je vais le laisser avec sa déclaration. Je répète que c'est quelqu'un que j'ai fréquenté socialement à quelques reprises, on a été des collègues de conseil d'administration, et je n'ai eu aucun contact avec lui depuis que j'ai quitté le conseil d'administration.

Le Modérateur : On va passer en anglais.

Mme Plante (Caroline) : But do you consider that these two stories, Canadian Royalties and the Mr. Black story, are slander or defamation there, or would you consider suing?

M. Couillard : Well, I have no time to spend on this, so I am not in that mode. But I am very angry today, this is why I came here to talk to you. I am OK with the fact that, as a public person, I have to answer to everything, everyday, and you know that I am available with all of you. But I am OK with facts, not with facts that are artificially linked with one another, and certainly not with guilt by association, which is, again, what you are seeing today.

What is happening here with Mr. Black — and I have nothing to say about his own elements, his own activities — is that it's completely away from Amorfix itself or myself. It is between him, his investment company and its customers, his clients, essentially. It has nothing to do with my integrity, it has nothing to do with my function when I was board chair, and certainly not with the company, which is a good company founded by someone who holds a chair... a research chair of Canada for neurological disease, which is extremely important. I am... I've been happy and proud to participate in this adventure, but it's tough. Research companies, biotech companies have a tough life.

M. Harrold (Max) : How could you not have known that this man had some issues and... you were the chair of the board.

M. Couillard : How could I have known?

M. Harrold (Max) : You could have done a search on him, on his background.

M. Couillard : Why would I have initiated a search? I mean, I'm working with these persons at the board for the company, and each of them participates. He was there three years before when the company was founded. He's one of the major shareholders of the company as well through his company, so that's something that has to be taken into account.

M. Harrold (Max) : You say times have changed, the context is different, might...

M. Couillard : Well, because we know things now that we didn't know then... by then, you know? I didn't spend my days looking in newspapers at that time, I try not to do it too often, even now. But, it's something that's simply not in the atmosphere that I was in.

M. Harrold (Max) : When you went to China with the Canadian Royalties, did you bring that up? Did you... How does Canadian Royalties figure into you wanting to get investments from China?

M. Couillard : OK, well, we had a commercial mission and, when you go there, people asked to meet us, companies asked to meet us. So, this company, the present owner of the company asked to meet me, which I did, with the Minister, Minister Daoust. I was there only briefly because I wanted to hear from them, their plans to stay in Québec, invest in Québec, keep the jobs and keep their — «sous-traitants», how do you say this? — …

M. Harrold (Max) : Subcontractors.

M. Couillard : …subcontractors in operation. Once I heard that, I left the room. I absolutely made no influence, had no influence on the decision of IQ, Investissement Québec, which is an autonomous decision with their own funds, not funds that have to go through Cabinet. This is why there was never a Cabinet decision, because that doesn't need to be a Cabinet decision for something like this.

Mme Montgomery (Angelica) : What do you think of the way these allegations were brought forward by the story, the… today and by the Opposition?

M. Couillard : Well, frankly I am very unhappy about this. I try to keep calm and not to be too aggressive, as you noticed, but I'm just fed up of the whole thing, you know? It's okay to bring facts forward, but to link them artificially and to establish guilt by association, not only for me, but even for this company… The title, this morning, that says that Amorfix is involved in some kind of fraud has nothing to do with reality, this is not what it's about.

Mme Montgomery (Angelica) : Is this bad journalism?

M. Couillard : No, I will not, you know... it's something I will never go in. You have your own association, you have your meetings, you decide on those things, but I don't want to single out to people who work in the media. I hope... I know that you have a tough life and you are under pressure. I just ask again that we keep focused on facts, refrain from linking a fact to another one without any substantial reason and refrain from establishing, even in a subtle way and not so subtle sometimes, guilt by association. Merci.

M. Vendeville (Geoffrey) : Mr. Black said you are a good friend. When was the last time you had contact with him?

M. Couillard : I haven't spoken or met with Mr. Black since I left the board in 2012.

Le Modérateur :Merci beaucoup.

M. Couillard : Bye-bye. Au revoir.

(Fin à 9 h 33)

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