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Point de presse de Mme Nathalie Roy, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière de condition féminine

Version finale

Tuesday, April 21, 2015, 14 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures trois minutes)

Mme Roy (Montarville) : Bonjour, tout le monde. Alors, en réaction à la lettre de Mme Julie Miville-Dechêne concernant la parité entre les hommes et les femmes dans un conseil des ministres, eh bien, c'est une petite réaction toute simple. Je sais que vous cherchez des réactions aujourd'hui, alors je joins ma voix à ce concert de réactions. Et ce que nous disons, c'est que la parité entre les hommes et les femmes dans un Conseil de ministres, c'est un objectif à atteindre, c'est un objectif qu'il faut se fixer. Nous y croyons, à la Coalition avenir Québec, mais naturellement il y a également le principe de la compétence qui doit primer.

Cela dit, il faut attirer davantage de femmes en politique. Nous y croyons. Nous y travaillons d'ailleurs très fort. Vous avez pu le constater, il y aura une élection partielle dans Chauveau, et nous avons présenté une candidate qui est une femme, Mme Jocelyne Cazin qui sera notre candidate dans Chauveau, et on pense que c'est la meilleure personne, et elle est femme, alors c'est extraordinaire, et cette personne-là, cette femme-là se joint à notre équipe. Donc, il faut aller chercher les femmes, séduire les femmes pour qu'elles viennent en politique, et naturellement la politique, bien, ce n'est pas un milieu qui est nécessairement très, très, très séduisant. Donc, on veut continuer à convaincre les femmes de qualité à se joindre à la politique.

M. Croteau (Martin) : Trouvez-vous, comme Mme Ouellet, que les ministres Robert Poëti et Gaétan Barrette ont un ton condescendant, particulièrement à l'égard des femmes?

Mme Roy (Montarville) : Écoutez, moi, je n'entrerai pas dans une guerre personnelle parce que les deux individus, les deux personnes qui ont été nommées, moi, personnellement, je les connais depuis longtemps, et elles n'ont jamais eu de comportement ou de propos condescendants, méprisants, sexistes personnellement à mon égard, et je ne l'ai pas constaté non plus.

Cependant, ces propos-là qui ont été dits par les députés péquistes, moi, je pense que ce sont des députés qui actuellement, bien, sont en manque d'attention parce qu'ils sont en course à la chefferie. Et, de toute façon, tous les propos des députés à l'Assemblée nationale sont colligés, vous y avez accès. Alors, si elles prétendent que les propos sont sexistes, bien, retrouvez les verbatims, mais personnellement, moi, je n'ai aucun problème avec ces députés ministres.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que le Parlement est un «boys club»?

Mme Roy (Montarville) : Pardon?

M. Laforest (Alain) : Est-ce que le Parlement est plus un «boys club»?

Mme Roy (Montarville) : Le Parlement est un milieu d'hommes, et ça, je pense qu'il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de se l'avouer. Oui, c'est un milieu d'hommes parce que les femmes sont en minorité. Ça, c'est la réalité, mais il faut travailler à mettre des conditions, des conditions gagnantes, si je peux emprunter l'expression, pour attirer plus de femmes en politique. Vous savez, ironiquement, on parle de la conciliation travail-famille un peu partout, dans la fonction publique, dans le milieu privé, mais ici, au Parlement, comment fait-on pour attirer des femmes, des mères en politique? On n'a même pas d'outils qui sont mis en place pour les attirer. On n'a même pas de garderie au Parlement pour s'occuper des enfants, mais on dit : Venez-vous-en, les femmes.

Alors, il faut être logique aussi. Il faut mettre en place, je crois, certains outils pour faciliter la conciliation travail-famille. Parce que la réalité, c'est : lorsque vous êtes députée, que vous êtes maman, vous vivez à des centaines de kilomètres de chez vous, vous vous déplacez, vous passez plusieurs jours ici, à des centaines de kilomètres des enfants, ce n'est pas évident, et je pense que c'est un milieu de vie ou un mandat… parce que ce n'est pas un travail, ce n'est pas une profession, être député, mais c'est un mandat qui ne facilite pas la conciliation travail-famille, et on sait que c'est les femmes surtout qui s'occupent des enfants lorsqu'ils sont en bas âge. Donc, on comprend que ce n'est peut-être pas leur priorité d'aller faire de la politique.

Cependant, si vous remarquez, les femmes qui sont avec nous à l'Assemblée nationale sont des femmes qui, en grande majorité, ont des enfants beaucoup plus grands ou n'ont pas d'enfant. Alors, il y a vraiment une problématique à cet égard-là qui fait que ce n'est pas nécessairement séduisant pour les femmes de venir en politique. Donc, il faudrait mettre des outils pour qu'il y en ait davantage, et il n'y en a pas.

M. Caron (Régys) : Qui pourrait se charger de demander des services, genre, une garderie, Mme Roy?

Mme Roy (Montarville) : Écoutez, bien là, il faudrait analyser la question, mais ce que je vous dis, c'est qu'il n'y a pas d'outils qui sont mis en place, et, si le gouvernement souhaite la parité, souhaite attirer plus de femmes, je pense que c'est une réflexion qu'il faudrait avoir. Que fait-on pour attirer plus de femmes?

Le Modérateur : Merci beaucoup.

Mme Roy (Montarville) : Ça vous convient? Merci.

(Fin à 14 h 7)

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