To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Sylvie Roy, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'énergie et de ressources naturelles

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Sylvie Roy, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'énergie et de ressources naturelles

Version finale

Friday, April 24, 2015, 14 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quatorze heures quarante-cinq minutes)

Mme Roy (Arthabaska) : Je vous remercie de vous être tous déplacés. C'est pour ma réaction à la ligne du Saguenay à Montréal.

Je peux vous dire que j'ai étudié le dossier, puis on sort d'une étude de crédits qui a duré plusieurs heures, et on a discuté beaucoup avec le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, et puis, dans ce dossier-là, Chamouchouane—Bout-de-l'Île, la ligne, il y a eu deux rapports : la Régie de l'Énergie et le BAPE. Nous sommes d'accord avec ces deux rapports. La Régie de l'Énergie dit que le rapport est… Le rapport conclut que cette ligne-là est nécessaire parce qu'il y a une croissance démographique dans Lanaudière et qu'il faut acheminer l'électricité. On est tout à fait d'accord avec ça.

Le BAPE dit, par contre, qu'il faut retourner à nos devoirs, et je vais vous le lire : «Il faut revoir la procédure d'évaluation et des impacts pour avoir une ligne qui va favoriser moins d'impacts sur l'environnement et la population».

J'aimerais que le gouvernement demande à Hydro-Québec de refaire ses devoirs et de reconsidérer le cheminement de la ligne. Donc, c'est notre réaction à cette proposition parce que la population de Lanaudière n'est pas d'accord, et l'acceptabilité sociale, ce que le BAPE a comme outil de mesure, dit que les citoyens, les agriculteurs, les gens d'affaires de la région ne sont pas d'accord. Donc, il faudrait reconsidérer le tracé de la ligne.

M. Lecavalier (Charles) : Oui. Sur Gentilly, qu'est-ce que le gouvernement peut faire pour forcer les employeurs à travailler, ou est-ce qu'il devrait les accommoder en donnant de l'ouvrage dans la région de la Mauricie, ou… Qu'est-ce que le gouvernement peut faire?

Mme Roy (Arthabaska) : Bien, la question, c'est 79 ou 78, ingénieurs, je ne sais pas si c'est des ingénieurs spécialisés en nucléaire, dans ce cas-là, il faut peut-être qu'ils reconsidèrent leurs options parce que du nucléaire à Québec, il y avait seulement… dans le Québec, il y a seulement Gentilly, donc la norme de la convention collective à 48 kilomètres, ça n'a pas d'effet. Si c'est des ingénieurs civils, c'est autre chose.

Nous, on pensait que ça prendrait un centre intégré de recherche et puis que, de ce centre-là, ils pourraient disperser leur expertise, parce que c'est une expertise extrêmement spécialisée, l'expertise du nucléaire, et il y aurait pu avoir des mandats de partout dans le monde, parce que maintenant, avec Internet, on est capables de disposer de dossiers. Et ça ne serait pas une perte sèche comme ça l'est actuellement.

M. Laforest (Alain) : Sur la ligne électrique, tant Thierry Vandal que le premier ministre disent qu'il n'y en a pas, de problème, là, au niveau des revendications des gens, qu'ils ont fait tout pour satisfaire à leurs demandes.

Mme Roy (Arthabaska) : Ils ont bien beau dire ça, mais, si on lit le rapport du BAPE, ce n'est pas les prétentions du BAPE.

Moi, le BAPE, là, je trouve que ça sert d'étendard ou de paravent. On s'en sert pour dire : Le BAPE… Moi, je ne peux rien faire parce que le BAPE a dit ça, ou on ne peut rien décider parce qu'on n'a pas la décision du BAPE. C'est pareil comme la scierie McInnis, où on dit : Bon, on n'a plus besoin du BAPE. Mais sinon, dans d'autres dossiers, on dit : Bien, le BAPE a dit ça, je suis obligé d'écouter. Tu sais, c'est le BAPE à temps partiel.

M. Laforest (Alain) : Êtes-vous en train de remettre en question le BAPE?

Mme Roy (Arthabaska) : Non, c'est le contraire, je dis qu'il faut le respecter. On citerait un organisme quasi judiciaire, et puis ils prennent des décisions, puis on les écoute ou on ne les écoute pas quand ça fait notre affaire. Le ministre, là, quand il veut se sauver, là, bien, il s'abrite derrière le BAPE puis, quand il ne veut plus, bien, il ne s'en occupe pas.

M. Laforest (Alain) : Alors, on fait quoi pour corriger la situation?

Mme Roy (Arthabaska) : Bien, on fait ce que je fais : on dénonce.

M. Laforest (Alain) : Mais ça n'empêchera pas la ligne de construire, là.

Mme Roy (Arthabaska) : Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Si le gouvernement a décidé d'aller à l'encontre des décisions du BAPE puis des décisions des citoyens, ce ne sera pas la première fois, là. Mais c'est à moi de le dire.

M. Laforest (Alain) : Est-ce qu'on doit aller plus loin? Est-ce qu'on doit entreprendre des manifestations, empêcher la construction? Iriez-vous jusque-là?

Mme Roy (Arthabaska) : La population va le décider. Je sais qu'il y a un groupe qui s'est formé; à la tête, une agricultrice. Et puis le MAPAQ, qui a décidé, là-dedans, sans consulter les cultivateurs, les… Mais il faut… Eux autres, ils disent : Retournez à votre planche à dessin, retournez voir une meilleure ligne, essayez de prendre les emprises qui sont déjà existantes.

M. Laforest (Alain) : Mais c'est ce que Thierry Vandal a dit, là : On a utilisé au maximum les emprises existantes, on n'a pas à excéder ça. Vous trouvez que ce n'est pas suffisant?

Mme Roy (Arthabaska) : Bien, regardez, là, on a ici une décision du BAPE, qui est fort documentée. On a une décision de la régie qui dit que, oui, on en a besoin, puis ça, on est d'accord. Nous, on est d'accord avec les deux décisions. Le gouvernement est d'accord avec seulement une décision, puis il s'en sert pour passer ça en travers de la gorge du monde.

La Modératrice : Merci beaucoup.

(Fin à 14 h 51)

Participants


Document(s) Related