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Point de presse de M. François Paradis, porte-parole du deuxième groupe d'opposition pour les aînés

Version finale

Tuesday, April 28, 2015, 15 h 44

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures quarante-quatre minutes)

M. Paradis (Lévis) : Bonjour à tous et à toutes. D'abord, vous dire que c'est aujourd'hui la Journée nationale des préposé-e-s aux bénéficiaires du Québec. C'est une journée importante, hein, 75 000 personnes. Nous avons, au Québec, 75 000 préposés aux bénéficiaires, des gens qui, à mon avis, sont des gens, j'oserais dire, d'avant-première ligne. Ce sont des gens qui sont en contact direct, mais vraiment direct, avec des patients, pour plusieurs d'entre eux, des patients qui, souvent, peuvent être vulnérables, bien sûr, des gens où il y a un lien de confiance, un lien d'intimité. Alors, c'est du personnel qu'il faut saluer aujourd'hui en raison de cette journée nationale.

Et plus que ça, bien, il faut peut-être aussi… et là les invités que je vous présenterai, les gens qui m'accompagnent que je vous présenterai, vous le diront, des gens qui, depuis un bout de temps déjà, demandent, souhaitent que les préposés aux bénéficiaires puissent avoir une entité professionnelle leur permettant d'encadrer la profession, une entité professionnelle… et on parlera, là, alors d'une corporation. Le président de la fédération des préposé-e-s aux bénéficiaires du Québec vous le dira dans un instant, ce n'est pas un ordre professionnel, c'est une corporation professionnelle, mais faisant en sorte qu'on puisse protéger le public, de un, et, à mon sens, valoriser aussi la profession de l'autre.

Bref, demande posée, la CAQ appuie, évidemment, cette initiative, ce projet qui chemine depuis longtemps, hein? Ça fait plusieurs années que la fédération des préposé-e-s aux bénéficiaires souhaite être entendue sur ce sujet. Eh bien, voilà qu'aujourd'hui une première rencontre a eu lieu avec le ministre de la Santé, en fait une rencontre suite à notre demande, il y en avait eues précédemment, mais une rencontre qui mènera à d'autres, je présume, pour faire en sorte qu'on puisse notamment étudier et aller de l'avant avec un pareil projet.

Au nom, donc, des préposés, au nom, bien sûr, du public, au nom des patients, donc, le cheminement est entamé. Et je pense qu'en cette Journée nationale des préposé-e-s aux bénéficiaires du Québec, maintenant, la parole doit être donnée à ceux qui militent pour mettre en place cette entité professionnelle qui encadrerait la profession, bien sûr. Je vous présente Michel Lemelin, il est président de la fédération des préposé-e-s aux bénéficiaires du Québec, et M. Daniel Gagnon. Messieurs, à vous la parole.

M. Lemelin (Michel) : Merci, M. Paradis. Bonjour à tous. Je suis bien content d'être ici aujourd'hui en cette journée de la Journée nationale des préposé-e-s aux bénéficiaires du Québec.

Écoutez, la fédération des préposé-e-s aux bénéficiaires, c'est une association professionnelle non syndicale qui travaille depuis plus de 10 ans afin de reconnaître aux préposés aux bénéficiaires la profession. Ce qui est important là-dedans, dans ce cheminement-là, c'est de non seulement faire reconnaître les préposés, mais aussi les protéger ainsi que le public. De là l'idée qu'on avait regardé pour un ordre professionnel, qui s'est transformé, au cours du temps, en corporation professionnelle.

C'est sûr qu'un ordre protège seulement le public, mais la corporation pourrait, à ce moment-là, faire deux mandats : la protection du public et la protection du titre d'emploi par des assurances, par un encadrement, et par la formation continue, et etc.

Vous avez été témoin comme moi de la déclaration du ministre de la Santé et des Services sociaux au sujet de notre association concernant ladite rencontre afin de nous entretenir sur ce projet qui permettrait aux préposés d'obtenir, de un, une reconnaissance de la profession et, deuxièmement, un projet d'encadrement par la création d'une nouvelle entité.

J'aimerais remercier le ministre, Dr Gaétan Barrette, pour son écoute. Comme je l'avais mentionné dans l'édition du journal Gros bon sens du mois d'avril 2015, de notre association, le ministre de la Santé et des Services sociaux est-il un homme de parole? La réponse, c'est oui. Il nous a rencontrés aujourd'hui, entrouvert une porte, et je crois qu'il est prêt à aller de l'avant afin de discuter davantage.

Maintenant, la question la plus importante à souligner, ça va être : Quand cette rencontre va avoir lieu? Dans une semaine, dans un mois, six mois ou même un an? Nous espérons une rencontre dans un court délai. Nous croyons que nous avons été suffisamment coopératifs, et ce, depuis le 17 juillet 2014 dernier, seul moment où nous avons eu la possibilité de rencontrer et de discuter avec le ministre. Il est temps de travailler en collaboration et de statuer le devenir des préposés aux bénéficiaires et ses connotations. Il est très urgent de clarifier et de stabiliser ce secteur d'activité qui en a grandement besoin.

Nous restons confiants qu'un dénouement confirmera définitivement l'avenir de notre profession. Donc, je compte sur vous tous pour rappeler au ministre de fixer une date de rencontre avec nous le plus rapidement possible. Je vous remercie de votre attention.

M. Paradis (Lévis) : M. Gagnon, voulez-vous ajouter quelque chose?

M. Gagnon (Daniel) : Juste quelques mots… Daniel Gagnon. Juste quelques mots pour dire que le ministre nous a dit que, malgré son horaire très chargé, il irait le plus tôt possible vers une prochaine rencontre. Nous souhaitons que ce soit avant le début de l'été, mais, bon, nous sommes... nous, de notre côté, on est très ouvert à le rencontrer n'importe quand pour continuer nos échanges et aboutir à la création de la corporation professionnelle des préposés aux bénéficiaires. Merci.

M. Paradis (Lévis) : Bien, avant de vous laisser, hein, uniquement un mot aux préposés, probablement, qui nous écoutent également, assurément. Je vous le disais, il y en a 75 000 au Québec qui font un travail exceptionnel, un travail admirable. C'est votre journée nationale. Il y a eu une rencontre, il y en aura assurément d'autres, en espérant que ça puisse aboutir. Nous serons évidemment à l'affût, hein, vigilants relativement à ce dossier-là. Nous appuyons la démarche de la fédération, mais davantage nous serons vigilants pour voir à ce que tout ça progresse rapidement, au nom des patients, évidemment, au nom des préposés aussi.

Salutations à vous. Bravo pour votre travail exceptionnel! Je parle aux préposés aux bénéficiaires de l'ensemble du Québec. Sans vous, notre réseau ne serait pas le même. Merci, madame monsieur, à une prochaine.

M. Chouinard (Tommy) : J'aurais une question, si vous permettez.

M. Paradis (Lévis) : Oui.

M. Chouinard (Tommy) : M. Lemelin, la rencontre avec M. Barrette, est-ce que, clairement, il s'est engagé à mener des discussions en vue de la création d'une corporation professionnelle?

M. Lemelin (Michel) : Non, ça n'a pas été là-dessus. C'est sûr qu'ils veulent nous rencontrer le plus rapidement possible et, à partir de là, de discuter de l'ensemble du dossier, en quoi ça concernerait cette corporation professionnelle là. Une chose est sûre, on a clarifié que ce n'était pas un ordre professionnel, mais bel et bien une corporation professionnelle.

M. Chouinard (Tommy) : Est-ce que je comprends que c'est parce que l'Office des professions avait dit non à un ordre professionnel?

M. Lemelin (Michel) : Non, pas nécessairement. Vous savez, il y avait cinq critères. On en avait quatre, il nous en manquait un qui était la formation universelle. Mais, bon, en analysant, en faisant l'examen de tout le dossier, on s'est aperçu que ça prendrait bien des années, tandis que la corporation nous donne la possibilité d'aller de l'avant rapidement, surtout que le besoin est là.

M. Chouinard (Tommy) : O.K., mais, vous, vous diriez que c'était une rencontre positive avec le ministre?

M. Lemelin (Michel) : On a senti que oui, très positive.

M. Chouinard (Tommy) : O.K. Donc, ça vous donne espoir pour la création d'une corporation professionnelle?

M. Lemelin (Michel) : Ah! non seulement espoir, je crois que le ministre de la Santé a compris bien des choses.

M. Chouinard (Tommy) : Vous avez vu que M. Couillard, ce matin, réitérait une position qu'il avait exprimée quand il était ministre de la Santé, à savoir qu'il était favorable à la création d'un ordre professionnel. Là, je comprends qu'on… il y a un débat, là, autour de… là, est-ce que c'est l'ordre professionnel ou la corporation, comme vous le demandez. Mais lui a dit qu'il était favorable mais qu'il y avait plusieurs étapes préalables, mais considérez-vous avoir un… sentez-vous avoir un appui du gouvernement pour cette idée de corporation professionnelle?

M. Lemelin (Michel) : Écoutez, M. Philippe Couillard… j'étais là quand il en avait parlé, que notre métier deviendrait profession. Effectivement, il y aurait des étapes, mais lui parlait d'un ordre professionnel et non d'une corporation professionnelle. Donc, les étapes vont être très différentes.

M. Chouinard (Tommy) : Donc, vous voyez ça… Comment résumeriez-vous la réaction du gouvernement Couillard à votre proposition de corporation professionnelle?

M. Lemelin (Michel) : Moi, je crois qu'il voit ça d'un bon oeil, d'un très bon oeil, parce qu'il voit que, sur le terrain, ça ne va pas bien. Ça ne va vraiment pas bien. Un encadrement va mettre des règles assez claires. Les préposés ne feront pas n'importe quoi, les employeurs vont pouvoir, à ce moment-là, compter sur ces gens-là d'une bonne façon, dite adéquate, et ça va faire en sorte que tout le monde va parler le même langage.

Des voix : Merci.

(Fin à 15 h 53)

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