(Onze heures deux minutes)
M.
Hamad
:
Alors, bon matin. Et je suis très heureux et surtout fier d'être ici ce matin
pour vous annoncer les résultats de l'emploi et, en même temps, je vais profiter
pour faire le bilan de l'emploi de l'année, de l'année d'un gouvernement
libéral au Québec.
Alors, le mois d'avril, le Québec a créé
11 700 emplois, dont 38 000 emplois à temps plein, et il y a eu des
pertes d'emploi à temps partiel. Donc, la tendance était plus pour la création
d'emplois à temps plein.
Depuis un an du gouvernement libéral, le Québec
a créé 69 000 emplois au Québec. Donc, si on regarde depuis avril 2014
jusqu'à aujourd'hui, le Québec a créé 69 000 emplois au Québec.
69 000 emplois, c'est 50 % des emplois créés au Canada, c'est cinq
fois plus d'emplois créés au Québec par rapport à l'Ontario. Et, bien sûr, une
des raisons, bien sûr, on voit que la confiance des entreprises, la confiance
des Québécois est de retour. C'est un des stimulants de création d'emplois
plus, bien sûr, les gestes posés par le gouvernement du Québec. Et donc nous
sommes très fiers de voir ces résultats importants, intéressants pour le
Québec.
Et aussi nous avons un taux d'emploi record,
c'est-à-dire le taux d'emploi de 15 à 64 ans, c'est 73 %, c'est un
chiffre qu'on n'a jamais eu dans l'histoire de Québec.
Et l'autre élément, il n'y a jamais eu
autant de Québécois sur le marché du travail. Alors, nous comptons aujourd'hui…
4 110 900 Québécois sont sur le marché du travail au Québec.
C'est jamais vu dans l'histoire du Québec.
Je vous laisse la période de questions.
Mme Prince (Véronique)
:
M. Hamad, vos critiques affirment, cependant, que c'est davantage des
emplois à temps partiel qui ont été créés ou ce ne sont pas nécessairement pas
des emplois de grande qualité avec des salaires élevés.
M.
Hamad
: Vous
savez, quand vous parlez de nos critiques, vous parlez de M. Legault et...
Lorsqu'on... Depuis le départ de M. Dubé, on voit que M. Legault,
dans les chiffres d'emploi, dans les chiffres d'économie, on le sent, qu'il a
besoin d'un peu de briefing, son ancien conseiller, M. Dubé. Parce que, si
on fait le calcul, depuis un an, depuis avril 2014 jusqu'à aujourd'hui,
les emplois à temps plein au Québec, sur 69 000 emplois, il y a
58 000... 57 800 emplois à temps plein. Donc, c'est la majorité
des emplois, la majorité, la grande majorité des emplois sont à temps plein.
Évidemment, il faut faire attention sur
les emplois à temps partiel, parce que nos chiffres nous donnent aussi que
75 % des gens qui travaillent à temps partiel, ils l'ont choisi, de travailler
à temps partiel. Il faut tenir compte des étudiants, des retraités et d'autres
personnes qui désirent de le faire. Donc, c'est un souhait, aussi, des gens.
Mais le bilan, aujourd'hui, il est
impressionnant. C'est la confiance des entreprises, c'est la confiance des
Québécois qui nous permet d'atteindre ce chiffre-là. C'est deux fois plus de...
c'est la moitié de la création d'emplois au Canada, c'est énorme, et cinq fois
plus de création d'emplois que l'Ontario, c'est énorme. Et, bien sûr, lorsqu'on
parle des emplois à temps plein... Évidemment, il y a des emplois, peut-être, à
un taux horaire moins qu'on le souhaite, mais, quand même, il y a des bons
emplois aussi qui sont créés.
Mme Prince (Véronique)
:
Mais êtes-vous capables d'en créer davantage avec salaire de 30 $ de
l'heure et plus?
M.
Hamad
: C'est
l'objectif du gouvernement de créer de la richesse. Et d'abord, lorsque nous
avons promis, à la dernière campagne électorale, de créer
250 000 emplois sur cinq ans... Voilà, à la première année, nous
sommes à 69 000 emplois créés. Alors c'est beaucoup plus que ce nous
avons prévu dans notre campagne électorale, premièrement.
Deuxièmement, tous les gestes posés par le
gouvernement aujourd'hui, soit les réductions... la taxe sur la masse salariale
des PME, les réductions d'impôt des PME, la réduction, aussi, des impôts pour
les Québécois, le Plan Nord, la stratégie maritime, c'est toutes des stratégies
pour la création des emplois payants pour les Québécois, partout, pas juste
dans le Nord, mais partout au Québec. Et évidemment vous avez regardé… vous
avez vu le dernier budget aussi, tous les éléments que nous avons mis pour
l'innovation, les programmes PerforME, les programmes qu'on a mis en place pour
encourager les entreprises d'innovation, l'exportation… tous des emplois sont à
30 $ et 40 $, 50 $ de l'heure.
Mme Biron (Martine)
:
Mais, au-delà des partis d'opposition et même des chiffres d'aujourd'hui, il
reste que c'est une tendance. Je ne sais pas si vous vous faites la même
observation, que c'est quand même difficile, l'emploi, le bon emploi au Québec.
M.
Hamad
: Voilà
la tendance.
Mme Biron (Martine)
:
Non, mais le nombre on le sait, c'est… le nombre, je veux dire, ça va, mais…
M.
Hamad
: Dans
cette tendance-là, vous avez 58 000 emplois à temps plein, à temps plein.
Mme Biron (Martine)
:
J'aimerais ça…Vous les avez donnés, les chiffres, on les connaît, puis ils sont
là, là…
M.
Hamad
: Ils
sont très bons.
Mme Biron (Martine)
:
Oui, je sais, ça va, mais ce que je vous pose comme question, c'est sur le type
d'emplois. Tu sais, il n'en demeure pas moins, puis c'est au-delà des chiffres,
au-delà des partis d'opposition… Depuis à peu près quelques années au Québec,
ça demeure difficile, le bon emploi, au Québec. Est-ce que vous vous faites
cette observation-là?
M.
Hamad
: En
fait, quand je regarde, hier, le rapport de Québec International… ils ont fait
un rapport, un bilan annuel, de Québec International. Et, dans Québec
International, on regarde nos niveaux de salaire moyen, l'augmentation… il y a
une augmentation intéressante du salaire moyen à Québec. Exemple, et ça c'est
un résultat de l'ensemble de la création d'emplois. Lorsqu'on regarde les
revenus par habitant, il y a une augmentation, aussi, intéressante. Il y a une augmentation
de l'ensemble de la masse salariale au Québec. Il y a une augmentation aussi de
revenus par personne au Québec, on le constate, là. Est-ce que c'est suffisant?
La réponse, c'est non. C'est juste une année de bilan libéral.
Et, en passant, on passe d'une création de
68 000 emplois depuis un an par rapport à un bilan du Parti québécois
d'une perte nette de 33 000 emplois dans leur… Donc là, on rétablit l'emploi
et on continue à créer la richesse. Tous les projets que le gouvernement a présentés,
c'est des projets créateurs des emplois stables, des emplois payants.
Mme Biron (Martine)
:
Quand vous dites : «Est-ce que c'est suffisant? Non.», est-ce que vous
parlez du nombre d'emplois créés ou bien de la qualité des emplois? Qu'est-ce
que… Pourriez-vous…
M.
Hamad
: En
fait, il faut continuer dans cette démarche-là pour continuer à créer des
emplois.
Mme Biron (Martine)
:
Dans quelle démarche, là? C'est parce qu'il y a des emplois à 10 $ de
l'heure, là, il y en a, là, des emplois…
M.
Hamad
: Bien,
il y a des emplois à salaire minimum, et notre objectif, c'est de ne pas avoir
de création des emplois à salaire minimum. Mais, on regarde, la création
d'emplois qu'on a actuellement n'est pas dans les salaires minimums.
L'augmentation, actuellement, est en haut de salaire moyen au Québec. Le fait
que le salaire moyen au Québec augmente, ça démontre que les salaires
augmentent, en général, pour tout le monde. Et c'est là qu'on fait, là… c'est
là les résultats que nous avons aujourd'hui, puis on sent qu'il y a un climat
de confiance. Puis le gouvernement, il n'est pas seul à créer des emplois. Ce
n'est pas le gouvernement qui crée les emplois. Le gouvernement met en place un
climat de confiance, un climat qui permet aux entreprises d'investir et de créer
des emplois.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Mais quelle est votre stratégie pour, justement, créer plus d'emplois de
qualité, bien payés?
M.
Hamad
: La
stratégie d'innovation, exemple, ce qu'on investit dans l'innovation, c'est des
emplois bien payés. L'innovation, c'est quoi? C'est les jeux vidéo, c'est la technologie
d'information. La stratégie sur le Plan Nord, c'est des emplois dans le domaine
minier, dans le domaine touristique où des salaires sont très bons. La
stratégie sur l'aérospatial, c'est des emplois qui sont bien payés. La
stratégie pour encourager le secteur manufacturier en baissant le taux d'impôt,
maintenant, l'équivalent à l'Ontario, c'est des emplois payants. C'est des
emplois où on trouve un soudeur qui va gagner 50 000 $, 60 000 $,
70 000 $. Alors, c'est tout… dans tous les secteurs, c'est des
emplois payants. Il faut dire, depuis un an, là, c'est un bilan d'un an
seulement, et nous avons déjà atteint un objectif plus élevé que ce qu'on avait
prévu dans la campagne électorale.
Mme Prince (Véronique)
:
M. Hamad, j'aimerais ça vous poser une question sur le congrès des cadres
des CPE à Québec, au Château Frontenac. Parce que vous aviez, en quelque sorte,
lancé un avertissement la semaine dernière, vous avez clairement fait valoir
que vous n'étiez pas d'accord avec ça, mais l'événement a eu lieu quand même,
ce qui démontre que, malgré le fait que le gouvernement lance des
avertissements et ne soit pas en accord avec ce genre de chose, ça se produit quand
même.
M.
Hamad
: Nous
allons changer la loi de 1 %. L'objectif, le 1 %, c'est augmenter la
compétence, et la formation, et évidemment la compétence des travailleurs à
tous les niveaux, les cadres aussi, et la connaissance.
Maintenant, ce n'était pas l'objectif de
la loi 1 %, donner des cours de clown ou d'autres cours. Alors là, nous
allons ramener… les modifications qu'on va amener au projet de loi qu'on va
déposer à l'Assemblée nationale, justement, va clarifier l'application de la
loi, et on va limiter ces cours-là, c'est clair, et on va le faire d'une façon
très claire.
Mme Prince (Véronique)
:
Quel échéancier vous vous donnez?
M.
Hamad
: On
travaille sur le projet de loi et on va le déposer à l'Assemblée nationale.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Cette session-ci ou…
M.
Hamad
: Notre
souhait, c'est de déposer cette session-ci.
Mme Lajoie (Geneviève)
:
Parce qu'il y a déjà un pamphlet, là, qui est disponible pour les
organisations, à savoir, ça, est-ce que ça rentre dans les formations qui sont
payées par le 1 %. Donc, en ce moment, les règles actuelles sont beaucoup
trop…
M.
Hamad
: Bien,
on va aller plus loin, on va aller plus loin, et on va être très clairs
là-dessus, et on va dire qu'est-ce qui est interdit dans le 1 %.
Ça n'empêche pas, si les gens veulent
avoir un cours de clown en dehors de 1 %, s'ils veulent le payer, qu'ils
le paient, mais, dans le 1 %, ça va être interdit. Merci beaucoup.
(Fin à 11 h 12)