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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Wednesday, May 20, 2015, 13 h 05

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures dix-huit minutes)

M. Legault : Bon, bien, écoutez, juste un mot sur les augmentations de taxe scolaire. Vous avez vu ce matin, par la réponse du premier ministre Philippe Couillard, qu'on semble se diriger vers une augmentation de taxe scolaire, comme l'année dernière, de 10 %. J'ai demandé à M. Couillard de s'engager à ce qu'il n'y ait pas d'augmentation de taxe scolaire de 10 % comme l'année dernière, puis sa réponse, ça a été de dire : Ça va être la dernière année, donc 2015‑2016, et il a dit : Le 10 %, c'est une moyenne. Ce n'est pas très rassurant, là. Effectivement, c'est une moyenne, le 10 %. Ça veut dire qu'il y en a qui ont eu moins que 10 %, mais il y en a aussi qui ont eu plus que 10 % d'augmentation de taxe scolaire.

Donc, je pense que, si on lit bien entre les lignes, là, tout le monde va comprendre, là, qu'on devrait, dans les prochaines semaines, recevoir des comptes de taxe scolaire avec des augmentations moyennes de 10 %, ce qui est évidemment, là, en contravention avec les engagements de M. Couillard, mais aussi encore piger dans les poches de la classe moyenne.

Journaliste : Bonjour, M. Legault. Sentez-vous qu'il y a un désir de la part du milieu des affaires, du milieu syndical, du milieu économique du Québec de tenir une espèce de forum qui permettrait d'accoucher d'une politique économique, comme l'a proposé M. Péladeau?

M. Legault : Non, je ne sens pas ça. Je pense que... En tout cas, de notre côté, nous, on a un plan. Ce qu'on a besoin actuellement, c'est de revoir le rôle d'Investissement Québec. On manque d'investissements privés. On a besoin d'avoir un Investissement Québec qui est beaucoup plus agressif, beaucoup plus dynamique que ce qu'on voit depuis une dizaine d'années. Je pense aussi qu'il faut mettre en place des zones d'innovation.

Donc, les solutions, pour moi, elles sont connues, et je ne pense pas, là, que, demain matin, de faire un sommet, que ça changerait quelque chose. Ça vient juste confirmer que M. Péladeau n'a pas de plan économique. Dans le fond, il vient nous dire : Bien, il faudrait aller écouter les acteurs parce qu'on n'a pas de plan. Bon, M. Couillard répond : J'en ai un plan, c'est la stratégie maritime puis le Plan Nord. C'est nettement insuffisant. La preuve, c'est que le gouvernement libéral prévoit que pour les quatre prochaines années la croissance économique va être inférieure à 2 %. Donc, aucun rattrapage. Donc, ça veut dire que, dans quatre ans, on serait encore 57e sur 61 États en Amérique du Nord pour le PIB par habitant.

Journaliste : Sur un autre sujet, M. Lisée a annoncé qu'il se retirait de la Commission des institutions qui doit se pencher, entre autres, sur le cas des avoirs de M. Péladeau. Il y a un député libéral, M. Tanguay, qui dit que M. Lisée a été muselé. Vous, qu'est-ce que vous pensez de ce retrait?

M. Legault : Bien, écoutez, quand vous écoutez M. Lisée, il nous dit, dans le fond, qu'il n'a pas changé d'idée, que lui, il voit toujours un problème, mais, parce qu'il veut jouer en équipe, il aime mieux ne pas parler. Donc, ce qu'on voit, c'est qu'il y a un malaise de la part de M. Lisée au moins. J'aimerais ça qu'il y ait un malaise de la part de d'autres députés du Parti québécois parce que, pour moi, il y a une évidence, là, il y a un conflit d'intérêts entre être propriétaire majoritaire de Québecor puis être en politique.

Donc, M. Lisée le voit. Il dit : Moi, je veux jouer en équipe, donc je ne veux pas répéter ce que j'ai déjà dit, mais je n'ai pas changé d'idée. Il y a un problème, il y a une bombe à retardement, pour utiliser ses mots qu'il avait utilisés au départ. Donc, moi, je pense que ça vient juste confirmer. Le fait qu'il se retire, mais sans dire qu'il a changé d'idée, bien, il y en a au moins un qui est lucide au Parti québécois. Je ne sais pas si les autres ne le sont pas ou ne veulent pas l'être, mais...

Journaliste : Est-ce que vous sentez qu'il a été muselé, comme M. Tanguay le suggère?

M. Legault : Je ne pense pas que Jean-François Lisée soit du genre à être muselé. Je pense que, lui-même, il s'est muselé. Lui-même a décidé que, pour jouer en équipe, pour rester député du PQ, il préfère ne plus parler. Merci.

(Fin à 13 h 22)

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