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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Wednesday, May 27, 2015, 13 h 05

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Treize heures cinq minutes)

M. Legault : Bonjour, tout le monde. Bien, écoutez, je veux revenir sur le rapport sur les commissions scolaires qui a été rendu public par Radio-Canada. On en a obtenu, nous aussi, une copie. C'est un rapport qui a été déposé au ministre de l'Éducation en janvier 2015, donc, quand même, il y a plus de quatre mois.

Ce matin, on a pu voir que le ministre de l'Éducation n'a aucun plan de match. C'est clair, là, on a un rapport qui étudie les commissions scolaires une par une, un rapport qui nous dit que c'est possible, commission scolaire par commission scolaire, de réduire la bureaucratie sans toucher aux services, sans augmenter les taxes, pour un montant, là, au moins équivalent aux compressions qui sont demandées par le gouvernement.

Donc, c'est très important, là. Le ministre de l'Éducation a, depuis quatre mois, dans ses mains un rapport d'un groupe d'experts qui a été mandaté par Mme Marois, donc par le Parti québécois, et qui n'est pas spécialiste pour faire des coupures de bureaucratie, mais ce rapport-là vient nous confirmer que c'est possible de réduire la bureaucratie, d'effectuer les compressions qui sont demandées par le gouvernement sans toucher aux services, sans augmenter les taxes scolaires.

Or, quand je parle au ministre de l'Éducation, là, je peux vous dire… J'ai été là trois ans comme ministre de l'Éducation, je peux vous dire qu'on a un ministre de l'Éducation qui n'a aucun plan de match, qui n'a aucune idée où il s'en va. Il vient nous dire qu'il n'y a pas de problème, par exemple, dans la commission scolaire des Premières-Seigneuries, à ce que les taxes scolaires, cette année, augmentent d'un autre 10 %, alors qu'il y a déjà eu une augmentation de 33 % dans les deux dernières années. Il ne semble pas y avoir de problème à ce que plein d'autres commissions scolaires augmentent les taxes scolaires, alors qu'il y a un rapport sur son bureau, depuis quatre mois, qui dit que ce n'est pas nécessaire d'augmenter les taxes scolaires, qu'il faut juste faire le ménage dans la bureaucratie.

Donc, M. Blais, actuellement, laisse des commissaires d'école qui sont élus par 3 % de la population décider de faire ou non des augmentations de taxe scolaire. Puis les comptes vont être reçus au cours des prochaines semaines. Puis, vous le savez, il y a deux élections partielles dans une dizaine de jours. Dans Chauveau, c'est la commission scolaire qui a déjà augmenté de 33 %. Or, M. Blais a été très clair — c'est même une commission scolaire aussi qui fait affaire dans son propre comté de Charlesbourg — il est prêt à laisser les taxes scolaires augmenter d'un autre 10 %, donc 43 % sur trois ans, alors qu'il y a un rapport qui lui dit : C'est possible que les compressions de 8 millions qu'on demande à la commission scolaire des Premières-Seigneuries soient faites dans la bureaucratie.

Puis il nous dit, là : La commission scolaire des Premières-Seigneuries, holà, sait très bien gérer. Donc, imaginez-vous le message qu'il vient d'envoyer aux commissaires de la commission scolaire des Premières-Seigneuries. Cassez-vous pas la tête. Déjà, vous gérez très bien, puis je vous permets de refiler toutes les compressions en augmentation de taxe scolaire.

Moi, là, je pense que les Québécois s'attendent à plus que ça de leur ministre de l'Éducation. Ils s'attendent à ce qu'on ait un ministre de l'Éducation qui exige des commissions scolaires de faire le ménage dans la bureaucratie, de ne pas couper dans les services, de ne pas augmenter les taxes scolaires. Puis écoutez, là, on a une situation qui est assez spéciale. François Blais a déjà dit que, lui, il voulait abolir les élections scolaires. Ça veut dire qu'on a des commissaires d'école qui ont été élus par 3 %, qui savent que leur job ne sera pas là dans six mois, dans un an, et là on leur dit : Mais on vous laisse quand même le pouvoir d'augmenter le fardeau fiscal de la classe moyenne qui est déjà étouffée.

Moi, je pense que le gouvernement libéral, là, va payer le prix le 8 juin, pas juste dans Chauveau, aussi dans Jean-Talon. C'est incroyable de ne pas savoir où on s'en va comme ça.

Le Modérateur : On va passer aux questions. Alain Laforest, TVA.

M. Laforest (Alain) : Bonjour, M. Legault.

M. Legault : Bonjour.

M. Laforest (Alain) : Parlons d'Hydro-Québec, un dossier que vous aimez particulièrement. Qu'est-ce que vous pensez de la radiation d'actifs, 79 millions sur 75 000 $?

M. Legault : Bien, écoutez, les problèmes, les erreurs de gestion s'accumulent chez Hydro-Québec. On a vu que les trop-perçus ne sont pas versés aux consommateurs, on a des contrats d'éolien qui coûtent des centaines de millions, on donne des bonis à des gestionnaires qui ne sont pas justifiés puis là, bien, on vend une turbine qui vaut plus de 70 millions pour 75 000 $. Bien, voyons donc, là. Il est temps que quelqu'un mette son pied à terre.

Actuellement, il n'y a pas de président chez Hydro-Québec parce que, dans le fond, Thierry Vandal a déjà annoncé qu'il s'en va. C'est Thierry Vandal qui est le grand responsable de ce gâchis avec le gouvernement libéral. Écoutez, il faut quand même le faire, là. On a investi 1 milliard pour rénover Gentilly, on s'est caché pendant toute une campagne électorale, puis les libéraux, là, continuent à laisser aller les choses. Moi, je pense...

C'est la CAQ qui a déposé une motion pour que le Vérificateur général puisse faire de l'optimisation chez Hydro-Québec. On est chanceux, là, on commence à découvrir, mais je pense qu'on n'a pas fini. Mais il va falloir qu'il y ait un capitaine à bord du navire. Pour l'instant, il n'y en a pas chez Hydro-Québec.

M. Laforest (Alain) : La réponse d'Hydro-Québec, c'est qu'on a fait une vente diligente, c'est qu'on a fait tout ce qu'on avait à faire. On a testé le marché, on n'a pas trouvé preneur. On est allé du côté de la ferraille puis on a fait affaire avec des gens qu'on connaissait parce que ces gens-là connaissent l'expertise d'Hydro-Québec. Et on nous dit surtout qu'il y a eu une radiation d'actifs de 980 millions de dollars en 2012, lorsqu'on a fermé la centrale, et, vu qu'on a vendu la turbine, maintenant on fait de l'argent.

M. Legault : Écoutez, là, c'est un non-sens, là. Moi, là, je mets au défi, là, un groupe d'hommes d'affaires privés, là, de dire : On vous donne ces actifs-là à vendre, là. Je suis convaincu qu'on aurait obtenu plus que ce qu'Hydro-Québec a obtenu. Je pense qu'il faut aller au fond du dossier. Est-ce qu'il y a des problèmes de corruption? Est-ce qu'il y a des problèmes de mauvaise gestion? Mais c'est impensable qu'une turbine de plus de 70 millions soit vendue 75 000 $. Voyons donc, là, c'est le gros bon sens. Moi, je ne crois pas ça puis, si j'étais à la place de Pierre Arcand, je débarquerais quatre par quatre chez Hydro-Québec pour voir qu'est-ce qui se passe. Et puis qu'on se décide, là, qui on nomme comme président, que le conseil d'administration intervienne, mais là c'est l'argent des Québécois qu'on brûle actuellement.

M. Laforest (Alain) : …vous dit qu'on fait de l'argent avec la vente, vous répondez quoi?

M. Legault : Bien, voyons donc! Ça ne fait pas de sens. On ne fait pas d'argent, on a perdu un milliard. Comment on peut dire qu'on fait de l'argent? Voyons donc! On a radié un milliard. Ce n'est pas parce qu'on a radié le milliard l'an passé que, cette année, on fait des bénéfices. Écoutez, là, je ne comprends pas la gestion, au-delà des trucs comptables, parce qu'on dit : On a passé la perte l'année puis on passe les petites ventes cette année, là. Écoutez, là, ça ne fait pas de sens.

Le Modérateur : Martin Croteau, LaPresse.

M. Croteau (Martin) : Bonjour, M. Legault. Parlant d'Hydro-Québec, il y a eu un débat en Chambre ce matin, et l'exemple de Vidéotron a été brandi un ministre libéral. M. Péladeau, dans la foulée de cet échange, s'est dit victime de harcèlement de la part des libéraux. Qu'est-ce que vous pensez de la manière dont ce débat sur les avoirs… de la tournure que prend le débat sur les avoirs de M. Péladeau?

M. Legault : Je pense, c'était un peu déplacé de la part du gouvernement Couillard d'indirectement faire la promotion de Bell finalement, parce que ce qu'on laisse entendre, c'est : si vous faites affaire avec Bell au lieu de Vidéotron, ça va vous coûter moins cher d'intérêt. Voyons donc, là! Écoute, ça n'a pas de bon sens, là. Je pense que M. Couillard va trop loin. Il mélange une société d'État avec une compagnie privée, prend position contre une compagnie privée. Voyons donc! Je pense que ça ne se fait pas, moi.

M. Croteau (Martin) : Est-ce que c'est du harcèlement?

M. Legault : Bon, du harcèlement, non. Je n'appellerais pas ça du harcèlement, mais disons que c'est un manque de jugement.

M. Croteau (Martin) : Est-ce que vous trouvez que M. Péladeau est en droit de dire qu'il est victime de la part du gouvernement et de ses adversaires politiques?

M. Legault : Bien, écoutez, on a un gouvernement qui vient porter un jugement négatif sur une compagnie privée qui est en compétition avec Bell. Ce n'était pas l'idée du siècle, je pense.

Le Modérateur : Hugo Lavallée, Radio-Canada.

M. Lavallée (Hugo) : Lors du déclenchement des deux élections partielles, on vous avait entendu dire que vous étiez très confiant de gagner les deux circonscriptions en juin. On vous a entendu beaucoup, ces dernières semaines, de par vos questions à l'Assemblée, de par vos sorties publiques, mettre beaucoup l'accent sur Chauveau, peut-être moins sur Jean-Talon. Est-ce que vous êtes toujours aussi confiant de remporter les deux circonscriptions?

M. Legault : Oui. On travaille actuellement pour gagner et Chauveau et Jean-Talon. Pourquoi j'ai posé plus de questions sur Chauveau, c'est parce qu'il y a une situation spéciale, la commission scolaire des Premières-Seigneuries qui a augmenté les taxes scolaires de 33 % depuis deux ans puis qui nous annonce, via son D.G., qu'ils vont augmenter les taxes scolaires d'un autre 10 %. Ça s'applique dans Chauveau, mais aussi dans une partie du comté de Charlesbourg, donc le propre comté du ministre de l'Éducation, puis on a un ministre de l'Éducation qui dit : Non, non, je connais très bien la commission scolaire, elle est très bien gérée, et c'est normal d'augmenter les taxes pour que la commission scolaire des Premières-Seigneuries ait les mêmes services pour les enfants que pour les autres enfants au Québec. Écoutez, là, moi, je n'en reviens pas, là, comment on a un ministre de l'Éducation qui est déconnecté, qui ne connaît pas la gestion. Il connaît peut-être le bout pédagogique, là, mais il ne connaît pas du tout la gestion. Ce sont des vases communicants.

Écoutez, là, il y a trois possibilités : on coupe dans la bureaucratie, on coupe dans les services ou on augmente les taxes. Ça, il devrait comprendre ça, puis ce sont des vases communicants. Bien, ce qu'il nous dit actuellement, là, c'est : Vous pouvez augmenter les taxes même si c'était possible de réduire la bureaucratie. Il n'a rien compris, rien compris. Il n'a pas de plan de match. Puis là il y a 69 commissions scolaires qui ont été élues avec 3 % de la population, un taux de participation de 3 %, qui vont prendre des décisions dans les prochaines semaines, on va recevoir nos comptes de taxe; pas juste dans Chauveau, mais Chauveau, c'est spécial parce qu'ils ont déjà eu 33 % depuis deux ans. C'est la pire commission scolaire depuis deux ans.

Donc, y a-tu moyen de… Moi, j'aurais convoqué le président puis le D.G. de la commission scolaire depuis longtemps dans mon bureau si j'étais à la place de François Blais.

M. Lavallée (Hugo) : Lors de la dernière élection partielle dans Richelieu, vous aviez dit que c'était un test important pour le Parti québécois, bon, qui a finalement gagné la circonscription. Quelle est l'importance du test électoral, cette fois-ci, pour la Coalition avenir Québec dans Chauveau?

M. Legault : Bien, écoutez, Chauveau, c'est un comté qu'on possède, c'est un comté qui aimait beaucoup Gérard Deltell, mais c'est un comté aussi qui aimait beaucoup les idées de Gérard Deltell, et les idées de Gérard Deltell actuellement ne sont portées que par Jocelyne Cazin, parce que les deux autres candidats, par exemple, sont pour l'éolien, donc ils sont indirectement d'accord avec les augmentations de tarifs de 7 % chez Hydro-Québec, puis les autres partis sont d'accord avec les augmentations de taxes scolaires de 33 %, puisqu'elles ont été initiées par le PQ et continuées par le Parti libéral. Donc, le seul qui porte les idées de Gérard Deltell, la seule, c'est Jocelyne Cazin.

Maintenant, j'ai fait beaucoup de terrain, je suis allé plusieurs fois, je vais y retourner ce soir, demain, et puis on n'entend pas parler du Parti québécois, là. C'est vraiment, dans les deux comtés, une lutte à deux entre la CAQ et le Parti libéral. Donc, je vous prédis que, le 8 au soir, vous allez voir une lutte à deux dans les deux comtés.

M. Lavallée (Hugo) : Puis M. Péladeau, justement, du PQ, a augmenté ses présences, là, dans les derniers jours dans les deux circonscriptions. Est-ce que, vous, vous augmentez aussi la cadence ou…

M. Legault : Bien, je vais effectivement continuer d'y aller. Mais moi, j'étais déjà beaucoup allé dans Lévis, beaucoup allé dans Richelieu. J'aime appuyer mes candidats, et on a deux excellents candidats. Puis je pense que, plus Pierre Karl va être là, plus il va parler d'indépendance, plus ça va être bon pour nous autres.

Le Modérateur : Merci. Simon Boivin, Le Soleil.

M. Boivin (Simon) : Un peu dans le même ordre d'idées, vous dites depuis le début de la campagne, pour les partielles, que le PQ n'est pas du tout dans la course dans Chauveau. Or, ça fait deux jours que M. Péladeau y va et semble vouloir faire une vraie campagne.

Pensez-vous que, pour le Parti québécois, ne serait-ce que de porter le coup dur à la CAQ de perdre Chauveau serait en soi une victoire?

M. Legault : Bien, moi, je pense... Pour l'instant, là, il semble à peu près n'y avoir personne qui vote pour le PQ. Donc, ils ne vont pas porter de coup dur ni à la CAQ ni au Parti libéral. Il n'y en a pas, d'appui, pour le PQ. Je l'ai vu, là, j'ai fait même du porte-à-porte, il n'y a pas personne qui vote pour le PQ.

M. Boivin (Simon) : Et quand M. Péladeau va chercher, ne serait-ce qu'un vote, dans Chauveau, est-ce que ce n'est pas à la CAQ, vous pensez, qu'il va le chercher?

M. Legault : Je ne pense pas que ça soit aussi clair que ça. Je ne pense pas que c'est soit aussi clair que ça. Je pense que les gens votent beaucoup pour les individus dans une partielle. Puis moi, j'entends que Jocelyne Cazin est bien connue, Sébastien Proulx est parachuté. Donc, c'est ce que j'entends.

Le Modérateur : Question en anglais. Max Harrold, CTV.

M. Harrold (Max) : Yes. Hello, sir. How are you?

M. Legault : Yes. Good.

M. Harrold (Max) : What do you think of this Gentilly-2 turbine sale?

M. Legault : I think it's mismanagement. I cannot accept that we have an asset worthing more than $70 million that you sale for $75,000. I can understand that they had the write-off of $1 billion last year and whatever they get this year is a profit, but, come on, it's our money. We paid for all these equipment, for Gentilly. So I think it's about time… I am happy to see the General Auditor being at Hydro-Québec. But, right now, we have no president. Mr. Vandal resigned. I think it's about time that the Liberal Government come in and sees what's happening, but it's adding every week with errors and...

M. Harrold (Max) : You've complained about the rates going up, they're not reimbursing people. Is this just another sign of something going on at Hydro or...

M. Legault : Yes. I think that there's no reason, no reason at all to see tariffs increasing by 7% since the Liberal Party is in place. We have no reason, right now, to believe that we had an increase in expenses at Hydro-Québec for 7%, which is more than the double of the inflation. So there's really a problem, and, right now, taxpayers are paying for these problems.

M. Harrold (Max) : OK. And, in terms of the CSST, I'd be interested to know what you think about this. I mean, so, the CSST is not responding quickly enough, that leads to, well, potentially more costly treatments because people have chronic illnesses, they are not… So what do you think about the CSST's role, and should it be improved and in what way?

M. Legault : I'm not aware exactly of the problem you mentioned…

Journaliste : The Auditor General faulted the CSST for… the time to respond to cases is now 88 days, that's 29% longer than it was in 2007‑2008. It's a lot longer now to get treated.

M. Legault : It's unacceptable. I don't see why the CSST is taking longer than a couple years ago. I think that we should reduce this timeframe in order to increase productivity. So I don't understand. We should have reasons for that, and the Government again should make sure that it changes. We're not heading in the right direction.

Le Modérateur : Caroline Plante.

Mme Plante (Caroline) : Hello. Do you think a parliamentary commission is needed to review Hydro-Québec's operations?

M. Legault : I think that it can be a good idea to have a commission about Hydro-Québec, but we need to have a leadership. Right now, Mr. Vandal resigned. We had some profits that have not been distributed to consumers. We had an increase in tariffs of 7% since April last year. We had those informations saying that we sold some assets at 1% and less of the value.

So it's about time we have somebody in charge, and Mr. Arcand has to choose a president as soon as possible and give us a briefing about the situation. The CAQ tabled this motion to give more power to the General Auditor. I'm happy to see that he's starting to do his job, but he has to continue.

Mme Plante (Caroline) : You said Mr. Arcand should have three or four people, and his office should meet with Hydro-Québec leaders. How realistic is it to think that Mr. Arcand could step in like that?

M. Legault : I think that if, right now, we don't have any president, we have to make sure with the board of Hydro-Québec that all actions are taken in order that we continue to manage this important company, this huge company. We cannot have no captain for months.

Mme Plante (Caroline) : And my last question is about doctors, the family medicine groups. In the Auditor General's report, she said that basically the way they were operating is not transparent, it's unfair, waiting lists are unfair, and that the Government continues to fund these family medicine groups even though some of them don't comply with operating hours, business hours and the number of patients that they should have.

M. Legault : Again, we have some information regarding the family groups of doctors where we know that many don't respect the opening hours. And yesterday, again, Mr. Barrette with Dr. Godin, they said that, starting now, all GMF having less than 18,000 patients, that they will not have to be open during weekends and that they will have to be open only three nights a week.

So I think that, if we want to have urgencies in hospitals that are more efficient, we have to have a first line open seven days a week. I was the Minister of Health when we launched the first GMF, and it was clear that there's an obligation by the doctors to be open seven days a week, including at night. But right now, we have a government of doctors for doctors, not for patients.

So it's about time that… Because right now, what Mr. Barrette said in the new agreement is that we'll have to wait until December 31st 2017 to see if the union delivers the goods. But, in the meantime, can somebody tell me how the union will be able to force a doctor, for example, who doesn't want to work a night or during weekends? How will they proceed? How will they take action? Right now, we don't have these answers. Thank you.

(Fin à 13 h 26)

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