(Treize heures cinq minutes)
M. Legault
: Donc,
bonjour, tout le monde. Écoutez, je veux vous rappeler que, la semaine
dernière, Pierre Arcand a avoué, vendredi, qu'il avait eu… qu'on avait eu, au Québec,
une baisse dans le pouvoir d'achat des Québécois depuis l'arrivée des libéraux.
Nous, on l'a chiffrée à 1 400 $. Ce que je comprends, c'est que les
autres… le gouvernement ne veut pas chiffrer le montant, mais au moins Pierre
Arcand a avoué qu'il y a eu une baisse du pouvoir d'achat.
Ce matin, j'ai aussi posé une question à
M. Couillard, à savoir : Est-ce qu'il accepte le fait qu'on ait donné
des bonis, chez Hydro-Québec, à 1 768 cadres, des bonis qui
totalisent 22 millions de dollars, alors qu'on a une situation où il y a
eu de la mauvaise gestion? On a même eu un rapport de la Vérificatrice générale
qui démontre qu'il y a eu de la mauvaise gestion. Donc, moi, je trouve que
M. Couillard est très complaisant à l'égard d'Hydro-Québec.
Je comprends qu'on va nommer un nouveau
président, mais moi, j'aimerais savoir… puis Sylvie Roy, qui est notre porte-parole
en matière de ressources naturelles, a demandé d'avoir les vice-présidents en commission
parlementaire. Je comprends qu'il va y avoir un nouveau président, mais il faut
d'abord voir ce qui s'est passé, entre autres, pour avoir autant de blâmes dans
le rapport de la Vérificatrice générale. Je pense que c'est normal que les parlementaires
puissent demander aux vice-présidents d'Hydro-Québec ce qui s'est passé, qui
est responsable. On dirait qu'au Québec il n'y a jamais personne de
responsable. Donc, on souhaiterait avoir une commission parlementaire pour
entendre les dirigeants sur le passé. Donc, je comprends que le nouveau
président ou la nouvelle présidente va travailler sur le futur, mais on a
besoin d'éclaircir ce qui s'est passé.
Actuellement, le gouvernement ne réalise pas
qu'il y a vraiment une grogne, une perte de confiance entre les Québécois puis Hydro-Québec,
puis il est temps, là, qu'on agisse, qu'on donne plus d'information, qu'on
aille au bout des dossiers. Mais on ne peut pas permettre, là, de donner 22 millions
de bonis, d'un côté, puis d'avoir des rapports de la Vérificatrice générale qui
nous disent que c'est mal géré chez Hydro-Québec. Je comprends les Québécois
d'être en colère face à ces hausses répétées de tarifs. Merci.
(Fin à 13 h 7)