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Point de presse de M. Jean-François Roberge, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation, d'enseignement supérieur, de recherche et de science

Version finale

Thursday, October 1, 2015, 11 h 20

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures dix-neuf minutes)

M. Roberge : Bonjour. Je vous remercie d'être présents, d'être venus. C'est très important aujourd'hui, il se passe quelque chose de particulier, parce que l'Assemblée nationale, c'est la maison du peuple, et le peuple est venu. Il y a des parents, des enseignantes aussi, professionnels de l'éducation qui sont venus témoigner de ce qui se passe dans nos écoles, dans nos classes.

Je veux saluer aussi l'engagement de milliers de parents qui, ce matin, sont allés encercler les écoles pour les protéger du gouvernement. Il faut le faire quand même quand c'est les gens qui, un peu à la manière du Moyen Âge, là, se décident d'encercler pour se protéger de l'ennemi, mais là, l'ennemi, c'est le gouvernement. C'est quand même quelque chose. Le gouvernement libéral, M. Couillard, M. Blais ont réussi à faire l'unanimité contre eux : les commissions scolaires, les professeurs, les syndicats, mais aussi les gens qui ne font pas partie d'aucun groupe de pression, les parents qui décident de se mobiliser pour envoyer un signal fort puis dire : Aïe! l'école, c'est important, nos enfants sont importants, puis les enfants les plus vulnérables, ceux qui ont besoin de services, bien, on doit en prendre soin. C'est le rôle de l'État que d'aller à la défense de ces gens-là puis de leur donner tous les outils pour qu'ils réalisent leurs rêves puis ils réussissent à s'accomplir puis à se développer au maximum.

Ce matin, j'ai interrogé le ministre en lui faisant part des témoignages que vous allez entendre et je dois dire que c'est insultant de voir le ministre Blais ressortir encore et encore son tableau, qui date d'à peu près 20 ans, sur des coupures du Parti québécois. C'est vrai que le Parti québécois en a fait, des coupures en éducation, en masse, mais ça n'excuse absolument pas le gouvernement puis le ministre Blais, actuellement, pour les coupures qu'il est en train de faire pour les élèves. Qu'est-ce que ça donne aux élèves qui ont aujourd'hui sept, huit, neuf, 10, 15 ans que de savoir qu'il y a à peu près 20 ans le Parti québécois a fait pire? C'est ridicule. C'est ridicule. J'espère que c'était la dernière fois qu'il le sort, son tableau, parce qu'on est tannés de le voir.

Je veux saluer la présence, donc, des quatre personnes qui sont venues témoigner aujourd'hui. On va avoir Mme Marie-Josée Rémillard, qui est éducatrice spécialisée; Mme Isabelle Cyr, psychoéducatrice; Mme Amélie Tétreault, enseignante et maman; Mme Marie-Claude Berger, maman. Et, sans plus tarder, je laisse la place à Mme Rémillard pour son témoignage.

Mme Rémillard (Marie-Josée) : Bonjour. J'aimerais commencer en remerciant Mme Roberge qui nous a donné l'opportunité de témoigner des récentes coupures en milieu scolaire. En tant qu'intervenante oeuvrant directement auprès des élèves depuis maintenant six ans, je suis à même de constater... auxquels les problèmes nous devons faire face au quotidien. Tout d'abord, les récentes coupures budgétaires ont amené les intervenants à effectuer des tâches supplémentaires tout en ayant moins d'heures de travail.

Ce fut mon cas cette année, lorsque je suis passée de 28 à 25 heures en plus d'avoir à changer d'école afin de conserver un poste acceptable. Certains de mes anciens élèves ont d'ailleurs tenté de me contacter via les réseaux sociaux afin que je poursuive la relation d'aide. La stabilité des services aux élèves en est directement affectée. Nous sommes aussi appelés à effectuer de nouvelles tâches pour combler le manque de personnel de soutien, et ce, au détriment de la rééducation du comportement et de l'accompagnement de classe.

À ce défi s'ajoute un manque de formation continue, une ressource essentielle au maintien d'un service efficace. Ayant à conjuguer avec moins de classes adaptées, les élèves qui ont des besoins particuliers se retrouvent dans des classes régulières, ce qui entraîne la perte de qualité des services. Par exemple, un élève qui a un TDAH, donc un déficit d'attention avec hyperactivité, qui a besoin d'accompagnateurs dans sa routine, se voit laissé sans aide ou avec une aide réduite puisque l'intervenant devra inévitablement concentrer ses efforts sur des cas plus lourds en classe. Nous nous retrouvons donc à pallier au manque de ressources plutôt qu'à nous concentrer sur la prévention qui est l'objectif primordial afin d'offrir un service de qualité. Cette réalité avec laquelle nous devons composer à chaque jour dans nos écoles depuis les coupures budgétaires, nous en sommes témoins et nous en payons déjà le prix. Il faut vite que le gouvernement corrige la situation car il s'agit de l'avenir de nos jeunes, des futures générations, bref, de l'avenir du Québec. Merci.

M. Roberge : Merci, Mme Rémillard. Je vais laisser la place à Mme Isabelle Cyr, psychoéducatrice.

Mme Cyr (Isabelle) : À titre personnel et indépendant, je viens vous dire que le Québec est en danger, qu'il vit actuellement, en temps modernes, les années les plus horribles pour la scolarisation de nos enfants. À pareille date, l'an passé, j'étais avec 27 autres psychoéducateurs, puis on se disait à quel point c'était difficile d'avaler les nouvelles mesures, mais on se disait que c'était impossible que ça aille plus loin. Bien, on est sous le choc. On est surtout terriblement déçus.

Il y a 10 ans, quand j'ai commencé ma carrière, j'étais déjà courageuse d'aller en milieu scolaire parce que, la psychoéducation, c'est sûr qu'on est responsable, là, des enfants en détresse. Bien, on y arrivait, on tenait le cap avec des superenseignants dévoués. À la sueur de tous les fronts, on y arrivait, mais les enseignants étaient déjà fragiles aux surtâches à l'époque. Les services aux enfants EHDAA étaient déjà pleins il y a 10 ans, étaient déjà très occupés.

Depuis les coupures, je ne suis plus capable de bien faire mon travail, le travail qui me passionne. Mes clients devraient être normalement en priorité les enfants. Mais depuis quelque temps, j'ai des directions à bout de souffle, j'ai des enseignants en détresse. Les enfants souffrants, bien, ça arrive qu'ils passent après. Ceux qui vont bien sont oubliés en ce moment. La clientèle est de plus en plus complexe, et nous avons de moins en moins de ressources pour les aider.

Concrètement, dans mon territoire, c'est la première fois qu'il y a des services qui ferment au lieu d'ouvrir. Il y a des classes de langage au primaire qui sont fermées, des classes pour les difficultés d'apprentissage au secondaire, des classes répit, classes de troubles de comportement. Du jamais-vu. Les services répit sont ceux qui sont là pour prévenir la désorganisation, les trajectoires pour les enfants en difficulté. En ce moment, mes services répit couvrent chacun… 18 écoles chaque. Les enfants, en ce moment, qu'on pourrait sauver, on n'y arrive pas. Les enfants sont menottés dans les classes régulières, sont confrontés à leur propre échec.

Dans mes écoles, le temps de mes bras droits, les éducateurs spécialisés, a été réduit de moitié. Puis honnêtement, c'est comme ça partout autour de nous en ce moment. Coupures égalent restructuration. J'ai été déracinée de mon secteur. J'ai dû dire à des enfants que je les abandonnais. Je me souviens encore de la petite Hélène qui me regardait, démolie, honnêtement, démolie. Ça faisait deux ans que je créais ce lien-là avec elle. Quand j'y suis arrivée, je l'ai abandonnée. Vous allez me dire qu'on est remplaçables. En fait, c'est ça qu'ils pensent. Bien, allez lui dire dans ses yeux à elle qu'on est remplaçables.

D'autres exemples? Les milieux, en ce moment, doivent utiliser des mesures drastiques pour répondre aux normes budgétaires : douper l'aide aux devoirs, enrayer l'achat de matériel sportif pour nos enfants qui ont besoin de bouger, réduire les activités scolaires, ne pas acheter de matériel éducatif neuf. Payer le matériel scolaire d'enfants les plus démunis du Québec, ça, avant, les écoles faisaient ça. Peut-être que personne ne le savait, mais elles le faisaient. Elles ne peuvent plus le faire. Interdire l'impression couleur. C'est ridicule. C'est ridicule, et j'en passe.

La science le dit avec consensus, un milieu scolaire sain et bien équipé peut prévenir la délinquance, les troubles de comportement, la toxicomanie, les troubles d'adaptation et les troubles connexes. En ce moment, on a de la difficulté à faire de l'intervention tout court, imaginez la prévention.

En ce moment, le milieu scolaire devient lui-même un facteur de risque. L'impact des coupures crée une situation, pour l'instant, qui crée des préjudices graves pour les enfants partout au Québec. L'argent sauvé aujourd'hui devra être réinvesti à court terme pour réparer les dégâts. Ça sert à quoi? Une société en équilibre, là, ça se paie.

Le gouvernement choisit en ce moment ce qui est gratuit, augmenter l'échec social. Sérieusement, là, entre nous, qui est contre un redressement économique qui peut préserver l'avenir de la société? Personne. Personne n'est contre le gros bon sens, peu importe le parti politique, mais pas au détriment de la sécurité psychologique, affective, physique, sociale, morale et environnementale des enfants qui, en passant, sont la société de demain. Merci.

M. Roberge : Merci beaucoup, Mme Cyr. Je vais laisser la place à Mme Amélie Tétrault, enseignante et maman.

Mme Tétreault (Amélie) : Bonjour. Tout d'abord, je voudrais remercier M. Jean-François Roberge de me donner la chance de pouvoir m'exprimer. Je suis enseignante depuis 12 ans et je connais très bien l'impact des coupures sur nos services en classe et surtout pour nos élèves en difficulté, mais aujourd'hui je suis ici comme maman. Je veux vous parler de l'histoire de mes deux enfants.

Il y a sept ans, ma grande fille faisait son entrée à la maternelle. Malheureusement, elle ne s'est pas adaptée à l'école d'aujourd'hui. Pendant quatre ans, malgré les demandes, nous n'avons eu aucun service à l'école. Nous n'avions d'autre choix que de la faire évaluer au privé. Elle était TDAH. Nous l'avons, par la suite, fait suivre, toujours au privé, à 100 $ de l'heure, pendant deux ans. Faites le calcul.

Avec le temps, les choses ont dégénéré. Malgré l'essai de différentes médications, notre fille n'était plus fonctionnelle. Elle ne voulait plus aller à l'école, elle avait de plus en plus de phobies et elle ne mangeait plus, elle avait perdu 10 livres en un mois. Elle ne voulait plus sortir de la maison, elle n'avait plus d'estime d'elle-même et elle s'automutilait. Elle nous verbalisait qu'elle voulait mourir tellement elle était souffrante.

La psychologue a fait une demande pour qu'elle soit vue en pédopsychiatrie. Son ças a été refusé car ce n'était toujours pas assez grave. Les crises à la maison et à l'école étaient de plus en plus nombreuses et de plus en plus violentes. Nous étions dépassés, ne savions plus quoi faire.

Un matin, n'en pouvant plus, je suis allée à l'urgence à l'hôpital. Finalement, suite à cette démarche, quatre ans après son entrée à la maternelle, notre fille a enfin eu un diagnostic : TDAH avec impulsivité, troubles de l'opposition, troubles anxieux sévères avec phobies. Au même moment, une porte s'est alors ouverte pour un changement d'école, école où elle a pu bénéficier d'un plan d'intervention et de plusieurs services. Heureusement, avec une médication ajustée, elle ne veut plus mourir, mais surtout elle aime l'école. Par la suite, les services ont déboulé car nous sommes maintenant entrés dans le système public.

Par contre, ça n'allait pas aussi bien pour son jeune frère. Depuis l'âge de trois ans, mon fils est suivi en orthophonie. Lors de son entrée au primaire, comme il était en échec dans toutes les matières, il a été quelques mois sur la liste d'attente de l'école. Il est TDA. Ironiquement, ses mauvaises notes l'ont sauvé, ce qui ne fut pas le cas de notre fille qui, malgré ses belles notes, souffrait encore plus. Dernièrement, l'orthophoniste du privé nous recommandait un éventuel suivi en pédopsychiatrie pour notre garçon, ce qui nous a été naturellement refusé car son cas n'est pas encore assez grave et il a des bonnes notes maintenant.

Encore une fois, il faut être rendu à l'échec pour agir, sinon on ne reconnaît pas la souffrance de l'enfant. Il faut donc recommencer le processus à zéro pour mon garçon, et, depuis six mois, nous sommes en attente au CLSC pour des services. Nous saurons quoi faire quand son cas deviendra trop grave : aller à l'urgence. En attendant, on attend. Merci beaucoup.

M. Roberge : Merci beaucoup, Mme Tétreault. Et finalement, Mme Marie-Claude Berger, maman.

Mme Berger (Marie-Claude) : Bonjour, tout le monde. Moi aussi, en premier lieu, j'aimerais remercier M. Roberge et son équipe pour l'opportunité qui nous est offerte pour nous exprimer, justement, sur cette situation.

Donc, mon conjoint et moi-même sommes parents de trois enfants, trois merveilleux garçons de 13 ans, 10 ans et 5 ans trois quarts. Il fallait que je le dise. Je veux tout d'abord vous parler de mon garçon de 10 ans. Depuis sa naissance, j'ai toujours su qu'il avait quelque chose de différent, sans vraiment savoir quoi.

En 2012, nous avons demandé à obtenir un diagnostic à l'école, mais l'enseignante nous a fortement encouragés à aller consulter dans le privé car les listes d'attente étaient beaucoup trop longues. Étant donné nos moyens financiers du moment, nous avons nous-mêmes fait les recherches pour trouver des solutions alternatives. Nous avons obtenu un diagnostic par une étudiante en résidence en psychologie de l'Université de Sherbrooke. Nous avons obtenu un diagnostic de TDAH pour lui au début 2013 et une recommandation pour un suivi en pédopsychiatrie pour poursuivre des démarches d'évaluation, car notre fils présentait aussi d'autres traits non caractéristiques du TDAH et des difficultés d'apprentissage et de compréhension.

Suite à tout cela, suite à de nombreuses démarches souvent épuisantes et très décourageantes, nous en sommes encore aujourd'hui, 27 mois plus tard, au même point. Nous n'avons toujours pas de diagnostic, donc notre fils ne peut recevoir les services auxquels ils devraient avoir droit pour bien s'épanouir et réussir.

Je veux maintenant vous parler d'un autre de mes trois garçons, celui qui a 13 ans. En février dernier, il a vécu plusieurs difficultés. Depuis plusieurs semaines, on le voyait dépérir sous nos yeux : perte de poids, désorganisation totale, autant à la maison qu'à l'école, crises de panique à répétition, perte d'intérêt général, isolement, bref, on ne savait plus quoi faire pour l'aider, et l'école était complètement démunie face aux besoins de notre enfant. Nous avons décidé, en désespoir de cause, d'amener notre fils à l'urgence. C'était la seule façon pour nous de recevoir de l'aide. Ce fut la décision la plus difficile à prendre et à assumer de ma vie. Après une attente d'une heure à l'urgence, nous avons rencontré un pédopsychiatre. Suite à cela, il s'est encore écoulé un mois et demi avant que mon fils puisse recevoir un diagnostic. Enfin, il a reçu un diagnostic de TDAH, trouble anxieux généralisé avec des difficultés concernant l'adaptation au changement. Lentement, il prend du mieux, mais c'est un travail de tous les jours car la moindre difficulté le rend vulnérable. Bref, mon garçon de 13 ans a reçu les services que mon deuxième, celui de 10 ans, n'a pas encore reçu, et ce, après 27 mois d'attente.

Donc, ce que je vous dirais, en conclusion, c'est : En est-on rendus à aller voir à l'urgence pour avoir des services qui permettront à nos enfants de réussir? Merci.

M. Roberge : Merci. D'abord, je veux remercier les quatre personnes qui ont accepté de venir témoigner aujourd'hui. J'espère que le ministre va regarder cette vidéo-là, parce que ce n'est pas des porte-parole nationaux de groupes de pression, c'est l'écho de ce qui se passe au quotidien dans les maisons, dans les familles puis dans les écoles.

Le ministre n'a pas l'air de douter beaucoup de ce qu'il fait. Même quand je l'interpelle en Chambre, stoïque, il s'en lave les mains, il blâme les commissions scolaires quand ça va mal, s'en félicite quand ça va bien, garde son attitude de ministre Ponce Pilate qui, au-dessus de la mêlée, semble insensible. Mais j'ai une petite citation pour lui qui, grand philosophe, aime bien nous citer des choses : «Le doute est le commencement de la sagesse». Alors, M. Blais, le doute est le commencement de la sagesse, c'est Aristote qui l'a dit. Peut-être, ça va vous parler, ça va résonner quelque chose à l'intérieur de vous. Bien, ça serait peut-être le temps de douter parce que vous allez dans la mauvaise direction, M. Blais. Les parents le disent, les enseignants le disent, et c'est l'écho de ce qui se passe pour vrai dans les classes. Il y a des parents qui souffrent de la souffrance de leurs enfants, puis il y a des gens qui ne pourront pas s'accomplir, qui ne pourront pas réussir, obtenir le diplôme qu'ils ont besoin, avoir tous les acquis pour réussir leur vie, à cause de vous, à cause des décisions du gouvernement libéral.

Alors, s'il vous plaît, il n'est pas trop tard, revenez sur vos décisions. Merci.

La Modératrice : On va prendre les questions.

M. Dutrisac (Robert) : Vous semblez décrire une situation qui n'est pas nouvelle. En quoi est-elle nouvelle, justement? Qu'est-ce qui a changé? Parce que les situations que vous avez décrites, semble-t-il, existaient auparavant, avant l'époque qu'on connaît?

M. Roberge : Ce que j'ai constaté en parlant avec chacune de ces personnes ici — si vous voulez, vous avez juste à me le dire, je vais vous permettre de répondre aussi — mais j'ai constaté une détérioration, et les dames qui sont venues ici ont constaté une détérioration d'une situation déjà très fragile. Je pense, ça a été mentionné, c'était déjà très, très, très fragile. Les gens étaient comme ça, et là arrivent les coupures. Alors, ça n'a pas de sens. On a eu un témoignage de quelqu'un qui dit que c'est cette année, là, qu'elle s'est fait couper des heures de disponibilité d'intervention. Donc, c'est une coupure effective cette année.

La Modératrice : D'autres questions? Merci beaucoup.

M. Roberge : Je vous remercie beaucoup.

(Fin à 11 h 37)

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