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Point de presse de M. Amir Khadir, député de Mercier

Version finale

Wednesday, February 10, 2016, 11 h 58

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures cinquante-huit minutes)

M. Khadir : Oui, merci. Alors, je tiens à rappeler à nos collègues journalistes qu'en Chambre j'ai demandé au ministre du Transport d'agir comme le demandent 18 000 artisans chauffeurs de taxi qui travaillent dans la légalité, de mettre fin aux pratiques illégales d'UberX sur le territoire du Québec. J'ai rappelé au ministre que le Code civil du Québec, les lois pénales du Canada permettent au ministre de poursuivre les dirigeants d'UberX de la même façon que la France l'a fait. Vous savez, demain, en France, les deux dirigeants d'Uber vont être poursuivis par la justice pour complicité et pour pratiques frauduleuses, pour pratiques commerciales frauduleuses. C'est le cas ici, au Québec. Aujourd'hui, au moment où on se parle, UberX incite des citoyens honnêtes à illégalement pratiquer un métier qui demande un permis. Plus encore, il se rend complice en leur fournissant une application pour le faire, et la complicité dans la commission d'un acte illégal est passible de poursuites en justice. Donc, le ministre a tous les moyens judiciaires et juridiques de le faire.

Alors, ce que je demande d'abord au ministre des Transports du Québec, c'est de recevoir l'appel aussi du maire de Montréal d'arrêter immédiatement, de demander aux dirigeants d'UberX d'arrêter leurs pratiques illégales, de poursuivre, même, de mandater le contentieux du gouvernement pour poursuivre les dirigeants de cette entreprise pour avoir sciemment fourni les moyens à des individus de contourner la loi et de violer les lois, de s'approprier des revenus qui ne leur appartiennent pas, donc de commettre un vol. UberX, les dirigeants d'UberX sont complices de la commission de vols et, pire encore, bénéficient d'une partie, hein, ils touchent 20 % des recettes de ces vols.

Donc, je crois que le gouvernement est bien fondé de voir tous les moyens judiciaires à sa disposition, de poursuivre cette entreprise frauduleuse, cette entreprise qui a des pratiques commerciales trompeuses, cette entreprise qui fuit les impôts, et de mettre fin à leurs activités. Et je suis ravi de voir que le maire de Montréal joint sa voix aux chauffeurs de taxi de Montréal, de Québec, de partout et aussi à l'opposition à l'Assemblée nationale pour demander au gouvernement d'agir.

Je voudrais juste signaler aussi que j'ai posé une question à laquelle le ministre n'a pas répondu et le premier ministre n'a pas répondu, puisqu'il s'agit d'un dossier qui semble être porté par le premier ministre du Québec, Philippe Couillard. Alors, nous allons demander la question plus officiellement. Une question écrite va être soumise à l'Assemblée nationale, au premier ministre, pour savoir si, oui ou non, il a rencontré, au cours de la dernière année, des lobbyistes ou des dirigeants très hauts placés d'UberX du Canada ou des États-Unis. Le premier ministre du Québec nous doit une réponse. Le premier ministre du Québec doit répondre à cette question que nous lui posons parce que les gens, pour comprendre le refus de son gouvernement à agir pour mettre fin à la commission d'actes illégaux, ont besoin de savoir s'il s'agit de l'influence indue du lobby d'une multinationale. Merci.

(Fin à 12 h 2)

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