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Point de presse de Mme Manon Massé, députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques

Version finale

Monday, February 15, 2016, 15 h 15

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures vingt-deux minutes)

Mme Massé : Bonjour, tout le monde. Merci beaucoup d'être là. Alors, c'est certain, je suis là en réaction aux propos de M. Gagnon de Pétrolia, sa conférence de presse il y a quelques minutes. Je suis assez surprise de voir... en fait, même indignée de voir qu'un chef d'entreprise, entreprise qui a déjà une multitude, lui et sa filiale gazière et pétrolière, qui ont une multitude de lobbyistes, demander en public une rencontre avec le premier ministre, comme si, dans le fond, il était légitimé de rencontrer le premier ministre pour le convaincre que ce qu'il s'en va faire à Anticosti, ça n'aura pas d'impact.

Alors, c'est fascinant, parce que, d'une part, disons qu'autant avec l'armée de lobbyistes qu'ont les entreprises gazières et pétrolières au Québec, il ne manque pas d'opportunités de rencontrer ni le premier ministre, ni le ministre des Ressources naturelles, etc., et deuxièmement parce que le premier ministre a à être principalement au service de sa population. Et la population du Québec l'a dit, elle était très fière de son premier ministre quand, à Paris, il a dit qu'Anticosti c'était assez. Elle était très fière de voir que le premier ministre tenait en compte les intérêts du peuple avant de tenir en compte les intérêts d'une pétrolière qui, dans les faits, le peuple québécois est propriétaire à autour de 16 %.

Alors, je suis surprise de ça et je suis d'autant plus surprise de voir les deux chefs d'opposition qui se font les porte-parole de cette entreprise-là, qui... Pas plus tard que durant son point de presse, M. Legault disait au premier ministre : Bien, écoutez, si vous êtes du bord de Québec solidaire... Bien, je vais dire à M. Legault que, si tel est le cas, bien, on est plutôt fiers du premier ministre parce que c'est du bord du peuple québécois qu'il est. Et, dans ce sens-là, ce que nous attendons du premier ministre, c'est qu'il pose les gestes, soit par loi, par règlement, qu'il pose les gestes pour mettre fin à l'incertitude dont fait état M. Gagnon et les deux autres chefs de l'opposition.

Mais j'aimerais collectivement nous rappeler une chose, c'est que ce n'est pas une formalité de recevoir un certificat d'autorisation. Ce n'est pas une formalité, ça fait partie de la Loi sur la qualité de l'environnement. C'est une loi qu'on s'est donnée pour faire en sorte que l'environnement au Québec ne soit pas qu'une ressource qu'on prend et qu'on jette, mais que ce soit réellement quelque chose qu'on tient en compte, qu'on protège et qu'on utilise intelligemment. Et, dans le cas de la fracturation hydraulique, ce qui est nécessaire pour sortir les gaz et pétroles de schiste comme à Anticosti, le Québec a déjà dit non, a déjà dit non, et le gouvernement Charest de l'époque avait reculé en émettant un moratoire sur la question de l'exploration et de l'exploitation dans la vallée du Saint-Laurent.

Alors, pour moi, il n'y a rien de neuf. Ce qu'il faut : mettre fin à l'incertitude, et le premier ministre peut le faire en adoptant loi et règlement. Je vous remercie.

(Fin à 15 h 26)

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