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Point de presse de Mme Manon Massé, députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques

Version finale

Tuesday, February 16, 2016, 15 h 10

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Quinze heures dix minutes)

Mme Massé : Alors, bonjour, tout le monde. En fait, on voit aujourd'hui que le gouvernement réagit à l'ensemble des pressions qui ont été faites dans l'espace public dans les dernières semaines concernant la question de l'exploitation sexuelle. C'est sûr qu'on sent que le ministre souhaite réparer des pots cassés, hein? On sent qu'il y a clairement, dans son action, dans sa proposition, des éléments qui sont absents, dont notamment la reconnaissance de la responsabilité que les coupes qu'a faites ce gouvernement-là dans les dernières années ont des impacts directs sur les gens.

Et, comme vous le savez, dimanche je dévoilais que ce gouvernement, dans son obsession budgétaire, a aboli un programme qui, déjà, faisait de l'excellent travail au niveau de la prévention et au niveau de l'intervention auprès des victimes d'exploitation sexuelle. Et ce gouvernement-là a aboli ce programme-là, a aboli le financement de ce programme-là, et aujourd'hui j'ai posé une question au ministre, et il est incapable de reconnaître cette responsabilité.

Il me dit : On a un nouveau programme, tout le monde va être autour de la table. J'ai l'impression, des fois, qu'il ne sait pas exactement de quoi il parle en matière de milieux communautaires, en matière d'expertise en prévention. On voit bien qu'il a consulté des policiers, c'est vrai, son plan est assez visiblement accentué vers la répression. Non pas que ce n'est pas important, mais il mélange les deux concepts. La répression n'est pas de la prévention. Et je pense que le ministre… J'aurais aimé qu'il réponde aux Québécois et aux Québécoises et surtout à ces groupes qui, depuis 2011, travaillent dans la rue avec les jeunes pour prévenir et pour intervenir pour que le pire et l'inacceptable n'arrivent pas.

Alors, je suis très déçue et j'espère que, d'ici peu, les groupes sauront le faire entendre, qu'il y a une expertise qu'on ne peut pas se permettre de perdre au Québec. Merci.

(Fin à 15 h 12)

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