(Onze heures seize minutes)
M.
Caire
:
Alors, on voulait revenir, mon collègue le député de Drummond et moi, sur la question
qu'on a posée au ministre du Sport et du Loisir concernant le programme des
infrastructures sportives. D'abord, je pense qu'il n'est pas inintéressant de
faire un rappel, à savoir que le Parti libéral avait déjà fait l'objet de
vérifications du Vérificateur général et de recommandations à l'effet que ce
programme-là laissait toute la place à du favoritisme, à savoir que la majorité
des projets et des argents qui étaient investis étaient investis dans des
comtés libéraux.
Il faut souligner aussi que le Parti québécois,
au moment où il a été au pouvoir, a poursuivi dans cette tradition douteuse et
en favorisant les comtés péquistes.
Au moment où on se parle, 20 % de ce
budget-là a déjà été dépensé, soit 10 millions, et, comme l'a souligné mon
collègue de Drummond, 9 millions ont été octroyés à des comtés libéraux.
Donc, on comprend que le Parti libéral est un multirécidiviste du favoritisme,
assez clairement.
Le ministre actuel, qui a été nommé, si ma
mémoire est bonne, le 23... qui est entré en fonction le 23 février
dernier, nous dit qu'il n'a pas connaissance de la liste de tous les projets qui
ont été acceptés par son ministère et refusés. Pourtant, dans un communiqué du
ministère daté du 7 mars, la nouvelle députée de Chauveau annonce un
investissement à partir de fonds de ce même programme et elle fait cette
annonce au nom du ministre du Loisir et du Sport.
Donc, comment le ministre peut-il annoncer
des projets à partir d'une liste dont il dit ignorer l'existence? Il y a deux
réponses à ça : le ministre n'a pas dit la vérité au sujet de sa
connaissance des listes en question ou il n'a aucune idée de ce qui se passe
dans son ministère. Et, dans les deux cas, c'est extrêmement inquiétant parce
qu'on parle ici d'un fonds de 50 millions.
Là-dessus, je vais laisser mon collègue de
Drummond compléter.
M.
Schneeberger
:
Alors, bonjour. Alors, nous, ce qu'on demande aujourd'hui, dans le fond, c'est
très simple : d'avoir les listes complètes des dossiers qui ont été
acceptés et des dossiers refusés, par souci de transparence. Et on parle ici
d'infrastructures sportives qui sont souvent, justement, en lien avec nos
jeunes. Et ce n'est pas à nos jeunes de payer des approches qui pourraient être
partisanes à des fins, justement, électorales.
Alors, nous, ce qu'on veut aujourd'hui, c'est
avoir les deux listes, et, comme ça, bien, ça va être clair et transparent pour
tout le monde.
M.
Caire
:
Merci.
(Fin à 11 h 18)