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Point de presse de M. Jean-François Roberge, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation, d'enseignement supérieur, de recherche et de science

Version finale

Wednesday, March 9, 2016, 11 h 23

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-trois minutes)

M. Roberge : Bonjour. Aujourd'hui, triste, triste pièce de théâtre au salon bleu, triste spectacle que de voir la ministre de l'Enseignement supérieur lire une lettre du ministre précédent de l'Enseignement supérieur, sous le règne du Parti québécois, pour justifier l'injustifiable. C'était quand même quelque chose de voir Mme David lire une lettre de M. Duchesne qui cautionnait des aberrations dans le réseau. C'est là qu'on voit que les deux vieux partis, c'est du pareil au même. Il y en a un qui tient le petit croûton, l'autre qui beurre le caviar. On échange, woups, c'est toi qui tiens le petit croûton, c'est moi qui beurre le caviar.

Quand est-ce que ça va changer? Il est temps que ça change. Il y a eu 1,4 million de primes d'après-mandat aux dirigeants à l'Université Laval. Ensuite, la Vérificatrice générale nous a dit l'an dernier qu'il y a eu 350 000 $ de versés en bonus illégaux à l'UQAM. Cette année, la Vérificatrice générale en a rajouté avec 800 000 $ supplémentaires versés illégalement à des dirigeants d'université. Et le Parti libéral et le Parti québécois disent : Mon Dieu! On manque d'information, ça nous prendrait plus d'information; la ministre qui dit : Je vais écrire des lettres aux dirigeants d'université pour avoir de l'info; le Parti québécois qui dit : Ah! il faudrait que la vérificatrice déterre d'autres scandales.

Mais il n'y a personne qui se demande : Qu'est-ce qu'on fait, une fois qu'on connaît l'ampleur des scandales? Qu'est-ce qu'on fait quand on les prend la main dans le sac? Bien, on ne fait rien quand c'est le Parti québécois puis quand c'est le Parti libéral qui sont au pouvoir. On ne fait rien du tout. On fait des points de presse. On dénonce puis on attend que ça passe. Il est temps que ça change. Les contribuables paient très, très cher pour des services, pour les universités. Les étudiants se font couper des services.

Il faut que les sommes versées illégalement soient remboursées. C'est la question que j'ai posée à la ministre aujourd'hui : Allez-vous exiger le remboursement des sommes? Et la réponse, c'est non. Ça va continuer et ça va continuer jusqu'à ce qu'il y ait quelqu'un au gouvernement qui ait le courage, qui ait le courage de déposer un projet de loi-cadre qui va permettre au gouvernement d'arrêter les aberrations.

Je précise une chose. C'est très important de laisser la pleine liberté académique aux universités. C'est sacré, la liberté académique, mais les aberrations administratives, ce n'est pas sacré. Les aberrations administratives, c'est à arrêter. Il est temps vraiment qu'il y ait un gouvernement qui mette ses culottes et qui s'arrange pour que les sommes versées illégalement soient remboursées. Malheureusement, ça ne semble pas être l'intention de la ministre actuelle.

(Fin à 11 h 26)

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