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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Thursday, May 26, 2016, 8 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures dix-neuf minutes)

La Modératrice : Bon matin, tout le monde. On va commencer tout de suite en prenant les questions.

M. Legault : Bien, peut-être une petite déclaration.

La Modératrice : Oh! une petite déclaration? C'est votre fête, vous avez le droit!

M. Legault : Petite déclaration. Écoutez, on a vu, encore hier, la nonchalance du gouvernement de M. Couillard sur le dossier des 700 élèves qui n'ont pas de transport depuis le 20 mai. Non, écoutez, on a des enfants qui n'ont pas de transport depuis une semaine puis on a une ministre qui nous dit : C'est un lock-out légal, c'est un lock-out qui a été fait dans les règles de l'art, on a ensuite un premier ministre qui nous dit : Écoutez, ça ne se règle pas en 24 heures. Franchement, là, je pense que j'ai hâte d'avoir un premier ministre qui se choque un peu pour les enfants.

La Modératrice : Marie-Laurence Delainey, TVA.

Mme Delainey (Marie-Laurence) : Bonne fête, M. Legault!

M. Legault : Merci.

Mme Delainey (Marie-Laurence) : C'est une bonne journée pour vous aujourd'hui?

M. Legault : C'est une belle journée, et ça veut dire qu'il me reste deux fêtes avant le 1er octobre 2018, donc deux fêtes avant d'être premier ministre.

Mme Delainey (Marie-Laurence) : Et, si on en croit le sondage aujourd'hui, est-ce que ça vient ajouter à votre cote de bonheur?

M. Legault : Bien, il faut toujours être prudents avec les sondages, surtout qu'il n'y a pas de chef au PQ, donc, évidemment, il y aura des hauts et des bas, mais ce qui est important, c'est d'offrir aux Québécois, dans deux ans, une vraie alternative au gouvernement de M. Couillard.

Mme Delainey (Marie-Laurence) : Pour vous, dépasser un peu le Parti québécois, ça ne veut pas dire... ça ne veut rien dire, dans le fond, c'est ça?

M. Legault : Il faut être prudents. Il faut être prudents, il n'y a pas de chef au Parti québécois, donc c'est difficile d'évaluer comme un chef intérimaire dans les sondages. Puis, écoutez, la politique, ça change rapidement. Il y a des hauts, il y a des bas. Aujourd'hui, c'est une bonne journée, mais ce qui est important... puis moi, je garde mon attention sur une chose : le 1er octobre 2018, il faut là qu'on soit les premiers.

La Modératrice : Alexandre Robillard, La Presse canadienne.

M. Robillard (Alexandre) : M. Legault, hier, Mme Vien, elle nous a dit qu'elle allait examiner les dispositions reliées aux services essentiels. J'essaie de comprendre, de votre point de vue, quels sont les recours dont dispose le gouvernement, les recours légaux, évidemment, pour aller dans le sens que vous cherchez, là.

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord, la priorité, là, c'est de s'assurer que les 700 enfants aient un transport, donc qu'on prenne les moyens qu'il faut, là, qu'on loue des autobus d'une compagnie privée, mais d'abord qu'on donne des services puis qu'on permette aux 700 enfants d'être à l'école. C'est là qu'ils devraient être.

Maintenant, pour ce qui est des services essentiels, je vous rappelle que j'ai déjà gagné, comme ministre de l'Éducation, à la commission des services essentiels pour les devoirs. Donc, à l'époque, les enseignants ne voulaient pas donner de devoirs, puis ça a été jugé un service essentiel. Est-ce que la commission — qui a une certaine flexibilité, hein, ce n'est pas noir ou blanc — pourrait juger que le transport scolaire est essentiel? Peut-être. Il faut sûrement l'essayer.

Je ne comprends pas que, depuis une semaine, le gouvernement nonchalant de M. Couillard n'ait rien fait. Mais, si c'est nécessaire de modifier les règlements, la loi, bien, que ça soit fait, parce que ce n'est pas normal, là, que 700 enfants se retrouvent sans transport scolaire pendant une semaine, une semaine, écoutez.

M. Robillard (Alexandre) : Donc, vous admettez qu'il n'y a peut-être pas de recours légal qui permette de remédier à la situation, là, dans un délai raisonnable?

M. Legault : Ce n'est pas noir ou blanc, la commission des services essentiels. Quand je suis allé devant la commission des services essentiels pour les devoirs aux enfants, je n'étais pas certain de gagner, sauf que je l'ai fait en 24 heures. Là, on a une semaine d'écoulée, il n'y a rien eu de fait par le gouvernement de M. Couillard. Et surtout prendre des mesures alternatives en attendant, s'assurer que les 700 enfants aient un transport pour aller à l'école. Puis on me dit que ce matin ce n'est pas mieux, là. Donc, ça a commencé vendredi dernier, le 20 mai, là. Une semaine plus tard, le gouvernement nonchalant de M. Couillard n'a rien fait.

M. Robillard (Alexandre) : Quand M. Leitão a annoncé qu'il mandatait le Vérificateur général, il a aussi dit que l'Autorité des marchés publics allait jouer le rôle du bureau de l'inspecteur général, dont on n'est pas tellement sûr comment il va s'appeler ni s'il va être intégré... en tout cas, il semble que ça va être intégré dans l'AMP, donc... La semaine passée, ça semblait pourtant clair, du point de vue de M. Couillard, qu'il allait y avoir un bureau de l'inspecteur général aux transports. Donc, qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Legault : Bien, écoutez, dans le fond, là, on revient à l'annonce qui a été faite à la fin de l'année 2015, qui a été refaite au mois de février, qui est refaite maintenant. Et ce qu'on veut, c'est de l'action, mais actuellement, là, il n'y a rien qui se passe, puis c'est très long. Regardez le Bureau des enquêtes indépendantes, combien ça a pris de temps avant que ça soit mis en place. Donc, moi, je suis inquiet, là. On a un gouvernement qui ne vient pas d'arriver il y a deux semaines, ils sont là depuis deux ans, il n'y a rien de fait. On apprend aussi ce matin que M. Poëti n'était pas au courant que le Contrôleur des finances — donc pas le Vérificateur général, le Contrôleur des finances, là — était en train d'enquêter dans son ministère, puis il ne le savait pas.

M. Robillard (Alexandre) : ...vous entendre plus précisément. On entendait, la semaine passée, M. Couillard dire : Il va y avoir un bureau de l'inspecteur général, quelques jours plus tard M. Leitão nous dit : Peut-être qu'il n'y aura pas ce nom-là, il ne sera peut-être pas au ministère des Transports... Donc, je ne sais pas, qu'est-ce que vous pensez de ça, là?

M. Legault : Bien, écoutez, ce que ça prend, là... qu'on choisisse le nom qu'on voudra, qu'on donne un pouvoir étendu au Vérificateur général, du personnel additionnel, que ça soit un inspecteur indépendant — parce qu'on a proposé, avec le Parti québécois, que ça soit quelqu'un qui soit nommé aux deux tiers de l'Assemblée nationale — mais qu'on agisse. On nous parle de ça depuis le mois de décembre dernier, puis il ne s'est rien passé. On a vraiment, là, un gouvernement qui est endormi, qui est passif. Il est temps qu'il se réveille.

La Modératrice : Simon Boivin, Le Soleil.

M. Boivin (Simon) : Bonjour, M. Legault. Joyeux anniversaire!

M. Legault : Oui, bonjour. Merci.

M. Boivin (Simon) : Sur ce fait, là, que M. Poëti a été tenu dans l'ignorance, par son équipe de sous-ministres, d'une analyse qui avait cours, est-ce que le secrétaire général du gouvernement, M. Iglesias, a une responsabilité vis-à-vis les gens qui ont caché de l'information à leur ministre? Est-ce qu'il fallait qu'ils aient une directive? Comment ça... Comment vous voyez ça?

M. Legault : Écoutez, le Contrôleur des finances, là, relève du gouvernement, là. Ce n'est pas quelqu'un d'indépendant qui choisit d'aller là où il veut quand il veut, c'est quelqu'un qui relève du gouvernement. Donc, le gouvernement puis M. Iglesias devaient être au courant que le Contrôleur des finances faisait des vérifications au ministère des Transports. Est-ce que... Pourquoi ils ont fait ça dans le dos de M. Poëti? Est-ce que c'était contre M. Poëti? Pourquoi le chef des Transports, le ministre des Transports, qui est le responsable, n'était pas au courant de ce qui se passait dans son propre ministère? On voit vraiment, là, que c'est un gouvernement où on a perdu le contrôle complètement, où on ne se parle pas. M. Couillard a admis qu'il y a des problèmes de communication, bien là on apprend qu'il y avait des gros problèmes de communication ou un manque de confiance.

Moi, je répète, là, écoutez, si j'avais été premier ministre, là, avec tout ce qui s'est passé au ministère des Transports, est-ce que je peux vous dire qu'à tous les deux, trois mois j'aurais rencontré mon ministre des Transports pour m'assurer qu'on ne donne plus d'extras, qu'on a mis en place ce qu'il faut pour s'assurer qu'il n'y ait pas de corruption, qu'il n'y ait pas de collusion dans le monde de la construction? M. Couillard, là, c'est comme si, à part de lire The Economist, là, il n'a pas l'air à s'intéresser à ce qui se passe au Québec. Il dit qu'il ne lit pas les journaux, il apprend les nouvelles en prenant son café le matin. Il est temps qu'on ait un premier ministre qui soit aux affaires, qui soit un peu passionné par sa job. Si ça ne l'intéresse pas, bien, qu'il retourne à la pêche à temps plein.

M. Boivin (Simon) : Sur Anticosti, on apprend qu'il y a un comité d'experts, là, qui va se pencher sur la demande d'Hydrocarbures Anticosti de faire des forages. Est-ce que c'est une bonne chose qu'on dépolitise ce processus, à partir du moment où M. Couillard avait dit : Bien, les fonctionnaires vont faire ce qu'on va leur demander ou si, en fait, le ministère est en train d'abdiquer ses responsabilités puis de sous-traiter une demande qui lui était faite?

M. Legault : Bien, ça semble être une nouvelle patente qui est inventée par M. Couillard pour empêcher le projet d'avancer sur Anticosti. Parce que ce qui est prévu, c'est qu'il y ait une étude environnementale, une EES, là. Bien, comment ça se fait qu'on ait, en plus de l'EES, un comité qui va faire une autre étude? On dirait que tout ce que fait M. Couillard, c'est pour gagner du temps. Puis, pour aller dans le sens de ce qu'il a déjà dit, lui, il a dit : Jamais, moi, je vais laisser saccager l'île d'Anticosti. Écoutez, là, ce qui semble de plus en plus clair, là, c'est que le Parti libéral n'est plus le parti de l'économie, puis on a un M. Couillard, là, qui... on dirait qu'il a peur qu'on trouve du pétrole, il a peur qu'on s'enrichisse. Tu sais, c'est complètement déconnecté, là, de la réalité où, au Québec, on a besoin de créer de la richesse. Là, on dirait que M. Couillard prend toutes les mesures... ajoute des étapes avant de pouvoir explorer puis voir est-ce qu'il y a du pétrole, est-ce qu'il y a du gaz, est-ce que c'est rentable. Il ajoute des bâtons dans les roues.

La Modératrice : Nicolas Vigneault, Radio-Canada.

M. Vigneault (Nicolas) : Ce matin — vous n'avez peut-être pas eu l'occasion de le lire encore — même hier soir, en fait le regroupement des garderies du Québec a rencontré le sous-ministre adjoint, là, évidemment au bureau de M. Proulx, et ont dit que ce que le sous-ministre dit, ce n'est pas le discours du ministre. Il semble y avoir encore discordance entre ce que disent les sous-ministres ou ce que font les sous-ministres et ce que disent réellement les ministres en question. Qu'est-ce que ça vous laisse comme situation?

M. Legault : Bien, ça nous dit que... Ce n'est pas surprenant. Écoutez, je regarde ce qui se passe au ministère de l'Éducation, où est M. Proulx, ils ne semblent pas... Qu'est-ce qu'ils veulent faire avec les élections scolaires? Qu'est-ce qu'ils veulent faire avec les commissions scolaires? Qu'est-ce qu'ils veulent faire avec la décentralisation des pouvoirs dans les écoles? Qu'est-ce qu'ils veulent faire avec les garderies privées? Qu'est-ce qu'ils veulent avec les CPE? Qu'est-ce qu'ils veulent faire avec les prématernelles quatre ans, qui, d'une certaine façon, vont remplacer les services de certains CPE? Il n'y a rien de clair, on est dans le noir total. On a un gouvernement qui gère dans le brouillard. Et puis je peux comprendre que les responsables des CPE sont choqués de voir un discours différent de la part du sous-ministre que celui du ministre.

M. Vigneault (Nicolas) : Est-ce que les sous-ministres ou sous-ministres adjoints ont trop de pouvoirs, finalement, est-ce que ça vous laisse un peu ce goût-là? Quand on regarde le MTQ... Là, ce matin, c'est la situation en éducation...

M. Legault : Bien, on a un gouvernement qui n'a pas de direction, hein? Quelle est l'orientation de M. Couillard en termes de garderies, de prématernelles? On ne le sait pas. On ne le sait pas, ce n'est pas clair, là, ce que M. Couillard propose.

M. Vigneault (Nicolas) : Dans un CHSLD de Québec, vous avez peut-être vu ce matin, là, un homme qui faisait une campagne de financement sur les réseaux sociaux pour pouvoir avoir des bains additionnels, évidemment, parce qu'il n'y a pas assez de financement. C'est une situation, j'imagine, que vous déplorez.

M. Legault : C'est triste. C'est triste, en 2016, que nos aînés, qui ont bâti le Québec, se retrouvent à être obligés de quêter pour avoir des services de base dans les centres d'hébergement. C'est triste, c'est gênant.

La Modératrice : Marc-André Gagnon, Le Journal de Québec.

M. Gagnon (Marc-André) : Bon matin, M. Legault. Vous vous êtes exprimé hier sur l'incident avec Dominique Vien avant même qu'elle puisse s'exprimer sur le sujet. Hier, elle a dit que, s'il y avait des excuses, elle serait heureuse de les accepter. Alors, est-ce que vous allez vous excuser pour la façon avec laquelle vous l'avez apostrophée, là, en quittant le salon bleu?

M. Legault : Écoutez, d'abord, je rappelle que, lorsque j'ai quitté, hein — puis j'ai quitté par la gauche parce qu'il y avait quelqu'un qui parlait à droite — c'est elle qui m'a apostrophé en disant : Vous parlez trop fort pendant que je réponds aux questions. Je lui ai dit : Réveillez-vous! C'est tout ce que je lui ai dit. Donc, s'il y a quelqu'un qui a à faire des excuses, là, c'est M. Couillard puis Mme Vien aux 700 parents, 700 enfants qui n'ont pas de transport scolaire depuis une semaine. C'est à eux autres à s'excuser.

M. Gagnon (Marc-André) : Les gens ont encore en mémoire ce qui s'est passé à Ottawa avec M. Trudeau il y a quelques semaines. Avez-vous l'impression que les libéraux essaient de monter en épingle cette histoire-là parce qu'on se rappelle de ces images à Ottawa?

M. Legault : Bien, écoutez, c'est effectivement de la diversion qui est faite par M. Couillard, qui, actuellement, là, est vu comme un premier ministre qui n'a pas les idées claires, on ne sait pas pourquoi il est premier ministre, qui est vu comme étant un être nonchalant, non passionné. Donc, évidemment, il essaie de sortir de cette image, mais là ce n'est pas en jouant aux fausses victimes qu'ils vont y arriver.

La Modératrice : On va passer en anglais. Raquel Fletcher, Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Good morning. Happy birthday!

M. Legault : Good morning. Thank you.

Mme Fletcher (Raquel) : So, it's been a few days, now, that you've been using the word «déconnecté», «deconnected», «not connected» for Mr. Couillard. This morning, you say that it's because he doesn't read the newspapers. Can you elaborate on that thought? Why do you keep using that key word?

M. Legault : We have many examples where Mr. Couillard seems to be disconnected, to be not at his affairs. We saw that at the Ministry of Transport, he was not aware of what was happening with Mr. Poëti during 21 months. We can see that with the schoolboards and the elections of schoolboards, he doesn't know since two years what to do. He said he was for the elections, against the elections, now for the elections. He says that he was not convinced of the importance of starting school at four years old, now he's saying that he's in agreement with our proposal. So, there is no clear direction.

And yesterday it was pathetic. I have asked him : What about the 700 children in the Eastern Townships who do not have any transport since a week? And he said : It's a legal lockout, and it takes more than 24 hours to solve this problem. Come on, come on! I would never accept, as a premier, to see 700 children with no transport to go to school during one week.

So the guy is like somebody who is not really interested about what is happening in Québec.

Mme Fletcher (Raquel) :Given the recent poll that came out this morning that 65 % of Quebeckers approve of Trudeau and his Liberals, do you think that that also transfers to the provincial Liberals? Do you have a concern that Quebeckers don't share your same worries about the Premier?

M. Legault : I think that, right now, people are looking for an alternative, and my only goal is to make sure that, in 2018, they have an alternative to the Liberal Government, another party who wants to stay within Canada — that's the CAQ — but offering something different, something different in education, something different in economy. But of course we are trying to get out of a 40-year period where the only question was : Are we for or against the sovereignty of Québec? So, it will take some time, but I am confident that, in 2018, in two years from now, we will be able to offer an alternative to this bad Government. Thank you.

La Modératrice : Maya Johnson, CTV.

Mme Johnson (Maya) : Yesterday, Mr. Legault, Mme Vallée said that withdrawing the hate speech elements from Bill 59 is not a Liberal Government backtrack, it is just an example that the Government is open to listening to its colleagues and trying to form a consensus. What is your response to that?

M. Legault : During the last electoral campaign, Mr. Couillard never said that he would reduce expenses and make a clean-up in the expenses of the Government, he changed his mind. During the last electoral campaign, Mr. Couillard said that he was for schoolboard elections, after that he said, during two years, that he was against schoolboard elections, now he is for. We do not know, we do not know at all where Mr. Couillard wants to go, and it's true in all matters.

Mme Johnson (Maya) :Related to Bill 59 specifically, though, can you comment on that?

M. Legault : To Bill 59, everybody in Québec, including journalists, said that the Bill 59 didn't make sense, and it took something like 60 or 80 hours in commission to convince Mrs. Vallée to backtrack. Now, she's saying that she's listening. She needs 60 to 80 hours to understand? I think it's long. I think I would expect a government who's faster in understanding what the population wants. Merci, tout le monde.

(Fin à 8 h 37)

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