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Point de presse de M. Alexandre Cloutier, porte-parole de l'opposition officielle en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, et Mme Carole Poirier, députée de Hochelaga-Maisonneuve

Version finale

Thursday, June 9, 2016, 9 h 54

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Neuf heures cinquante-cinq minutes)

M. Cloutier : Bonjour à vous tous. Vous savez que, particulièrement sur l'île de Montréal, la problématique des écoles qui ont des graves problèmes d'infrastructure, la problématique, elle est réellement criante. 95 %, en fait, des écoles de la grande commission scolaire de Montréal ont besoin d'être soit retapées ou carrément démolies.

Il y a des cas qui sont encore plus graves que d'autres, des cas qui viennent nous toucher au plus profond de nous-mêmes, et c'est le cas de l'école Irénée-Lussier, qui est une école-hôpital. Et, il y a un an à peu près, jour pour jour, je faisais ma première visite de cette école, et, honnêtement, quiconque a la chance de mettre les pieds dans cette école réalise à quel point la situation, elle n'a juste aucun bon sens.

Lorsqu'on est allés visiter, on a pris des images pour montrer, en fait, à l'Assemblée nationale, en Chambre, la gravité de la situation. Ici, on voit de la peinture qui tombe. J'avais pris des photos aussi des toilettes, des salles de bains. Pourquoi? Parce que c'est un rideau. Il faut comprendre que, comme c'est des élèves ou des enfants qui ont besoin d'accompagnement lorsqu'ils vont aux toilettes, ils ont besoin d'être accompagnés, on n'est même pas capables de fermer la porte. J'ai d'autres photos qui montrent encore la peinture qui tombe. Et j'avais même pris une photo de l'escalier. Pourquoi j'avais pris une photo de l'escalier? Parce que, comme il y a des enfants qui ont des déficiences, pour certains d'entre eux la problématique d'avoir accès aux locaux, d'avoir accès à la cuisine qui est en haut, d'avoir accès aux ateliers qui sont au sous-sol nécessite des déplacements qui, pour certains, c'est soit carrément impossible ou ils ont besoin d'une aide particulière.

Maintenant, la raison pour laquelle on est en point de presse aujourd'hui, c'est parce qu'à un moment donné ça n'a juste plus de bon sens. On a rencontré l'ancien ministre Blais, je me souviens très bien, j'étais accompagné par la présidente de l'établissement. Le ministre avait dit : Vous savez, c'est important, on va regarder ça. Il disait : On va regarder ça dans les prochaines semaines, prochains mois. Or, le temps passe, les ministres de l'Éducation se succèdent un après l'autre, puis, en bout de course, il n'y a rien qui change, malgré les beaux discours où on dit qu'il y aura de l'argent pour les infrastructures, il y aura de l'argent pour les écoles à Montréal.

Là, il y a un projet concret qui est prêt, pourtant on ne voit pas le bout de la réalisation, puis la situation est particulièrement grave parce que ce sont des enfants qui sont sourds, il y en a qui sont autistes, il y en a qui ont des déficiences de nature intellectuelle. Alors, ça n'a juste plus de bon sens. Et là on demande au ministre de l'Éducation, une fois pour toutes, d'abord de venir visiter l'école à nouveau. À chaque fois, il faut se battre pour que le ministre de l'Éducation vienne, mais là on a changé de ministre. Alors, qu'il vienne, lui aussi, faire un tour, il va comprendre à quel point la situation, elle est juste intenable. Sur ce, je vais céder la parole à Mme Aguiar.

Mme Aguiar (Vania) : En fait, on demande au ministre Proulx de venir visiter l'école pour connaître la situation de nos jeunes. Nous avons une école avec 235 jeunes dans trois différentes bâtisses. On a deux annexes depuis 2007. La situation est très, très grave, il y a urgence d'agir, surtout que, dans la rentrée de 2017, il n'y aura véritablement plus d'espace, nous allons être obligés d'ouvrir une autre annexe. C'est très grave. Je crois que c'est un manque de respect envers nos jeunes, envers les familles. Ces jeunes font leur apprentissage dans un endroit qui n'est pas sécuritaire, et ça va être nécessaire de résoudre la problématique très prochainement. Alors, nous sommes ici pour inviter M. Proulx pour venir visiter l'école et surtout pour pouvoir libérer les sommes nécessaires pour construire cette école.

Mme Poirier : Alors, comme députée d'Hochelaga-Maisonneuve où se situe l'école Irénée-Lussier, eh bien, effectivement, depuis 2008 que nous réclamons une nouvelle école. Nous réclamons une école afin de regrouper l'ensemble des élèves, une école qui serait adaptée à des enfants qui ont des déficiences intellectuelles modérées, des enfants sourds qui ont aussi une déficience, des jeunes qui sont des autistes. On parle d'une clientèle de jeunes de 13 ans à 20 ans, puisque c'est le passage du secondaire, et des installations qui actuellement font en sorte qu'on doit défaire la cafétéria pour la transformer en gymnase et la redéfaire pour refaire un gymnase dans les minutes qui suivent. Alors, des jeunes qui se retrouvent dans des espaces non adaptés, dans des espaces qui pour eux sont considérés insécuritaires et qui font en sorte que... qui créent du stress chez ces jeunes-là.

Alors, la visite du ministre Proulx, à laquelle je souscris totalement puisque je lui en parle à peu près à toutes les semaines depuis sa nomination, je souhaite qu'il trouve cinq minutes de son temps d'ici la fin du calendrier scolaire afin qu'il puisse venir rencontrer la direction de l'école, le conseil d'établissement, qui est très, très, très engagé dans ce projet. Et nous souhaitons, effectivement, que la commission scolaire puisse obtenir les budgets nécessaires pour la construction, le plus rapidement possible, d'une école adaptée aux besoins des enfants d'Irénée-Lussier. Merci.

(Fin à 10 h 41)

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