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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition, et M. Jean-François Roberge, porte-parole du deuxième groupe d'opposition en matière d'éducation, d'enseignement supérieur, de recherche et de science

Version finale

Tuesday, September 20, 2016, 11 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures trente-cinq minutes)

M. Roberge : Salutations à tous. Ça fait très plaisir d'être ici aujourd'hui, entouré de M. François Legault, chef de la Coalition avenir Québec, Samuel Lemire, président de la Commission de la relève de la Coalition avenir Québec, Nicolas Lavallée, président de l'Union étudiante du Québec, l'UEQ, et Rose Crevier-Dagenais, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec, la FECQ.

On est ici pour une chose, nous, la Coalition avenir Québec, on est là pour appuyer le mouvement étudiant. Ce n'est pas nouveau. Pour nous, à la coalition, l'éducation, c'est une priorité. Ça l'était en 2012 quand on a fondé le parti, en 2014, c'est vrai en 2016 puis ça va être vrai en 2018. Les positions qu'on va défendre s'inscrivent dans un continuum. Vous avez entendu parler, ces derniers mois, on a parlé de dépistage, d'intervention précoce, de soutien aux jeunes en difficulté, dans le fond, l'école 4-18 ans. Mais, une fois qu'on les a menés vers la réussite, il y en a plusieurs qui vont vouloir se rendre au collège puis à l'université. Puis, encore là, il ne faut pas les laisser tomber, il faut s'assurer qu'ils aient l'accessibilité aux études supérieures.

Et c'est de ça qu'on va parler aujourd'hui. Il faut améliorer notre programme d'aide financière. Il y a eu un débat sur les frais de scolarité, il est derrière nous. Maintenant, l'aide financière, les associations étudiantes peuvent compter sur l'appui de la Coalition avenir Québec dans le dossier de la bonification du programme d'aide financière par l'ajout de 80 millions de dollars.

Je vais faire un petit rappel des faits. Dans le dernier budget fédéral, le budget Morneau, on a annoncé une bonification de 300 millions de dollars pour l'ensemble du Canada. Notre part à nous, c'est 80 millions de dollars. On a notre programme d'aide financière, bon. Normalement, ce 80 millions devrait aller aux étudiants, c'est une évidence. Par contre, au gouvernement libéral, au gouvernement Couillard, on tergiverse. Ni M. Couillard, ni M. Leitão, ni Mme David n'ont été capables de prendre un engagement ferme à ce que chacun de ces 80 millions de dollars aille à la bonification de l'aide financière aux études. Pourtant, c'est essentiel.

Il y a deux erreurs majeures à corriger, il y a deux erreurs à corriger. La première, il y a eu un gel pendant 12 ans des dépenses admises pour les étudiants. Ça, ça veut dire qu'on les a appauvris pendant 12 ans, puis après on a indexé, mais on a indexé un système appauvri. Il y a un manque à gagner là.

Deuxième chose, on a un problème majeur puis une erreur à corriger : en ce moment, on calcule, dans les revenus, les pensions alimentaires. Les pensions alimentaires, ce n'est pas des revenus pour les étudiants qui en ont, ça va pour les enfants. C'est complètement inéquitable de réduire les prêts et bourses parce qu'un étudiant-parent reçoit une pension alimentaire. Donc, deux choses à corriger. Et l'argent est là.

Donc, aujourd'hui, ce que je dis au nom de ma formation politique, c'est que le gouvernement doit s'engager tout de suite à ce que chacun de ces 80 millions de dollars là aille en aide financière. On en a assez des tergiversations. On est très fiers de soutenir le mouvement étudiant, la FECQ, l'UEQ, dans cette demande et on va poursuivre notre bataille pour l'éducation et pour l'accessibilité.

Je vais laisser maintenant la parole au président de l'Union étudiante du Québec, M. Nicolas Lavallée.

M. Lavallée (Nicolas) : Merci, M. Roberge. Bonjour, tout le monde. Aujourd'hui, on est vraiment contents de pouvoir être à l'Assemblée nationale pour pouvoir souligner, saluer un nouvel appui, celui de la Coalition avenir Québec. Dans les derniers mois, on a récolté l'appui de plusieurs formations, que ce soient les jeunes libéraux, que ce soient tous les candidats à la chefferie du Parti québécois, également, tout récemment, les jeunes caquistes. On est donc contents, aujourd'hui, de pouvoir faire cette sortie ici et de pouvoir être avec un nouvel appui à l'Assemblée nationale. Donc, je vais maintenant vous relaisser la parole.

M. Roberge : Merci beaucoup. Je vais céder la parole à Mme Rose Crevier-Dagenais, la présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec.

Mme Crevier-Dagenais (Rose) : Merci beaucoup. L'envoi des 80 millions en aide financière aux études aide ceux qui en ont le plus besoin. On parle ici des mères et des pères monoparentaux, qui ont besoin, en fait, d'une aide certaine. Ensuite, on aide aussi les étudiants qui souhaitent avoir le bon montant dans leurs poches pour pouvoir payer leur loyer et leur épicerie. Ce qu'on demande aujourd'hui, c'est un engagement clair pour l'envoi de la totalité des fonds vers l'aide financière aux études.

M. Roberge : Merci beaucoup. Et maintenant le chef de la Coalition avenir Québec, M. François Legault.

M. Legault : Bien, bonjour, tout le monde. Écoutez, d'abord, très content. Ça me rappelle des souvenirs d'être avec le président de l'UEQ et la présidente de la FECQ, donc, être avec les étudiants, des jeunes. C'est pour eux autres qu'on fait de la politique. Et effectivement, dans le dossier qui nous concerne, quand on regarde ce qui s'est passé, le gouvernement fédéral annonce une bonification à l'aide aux études. Comme ça s'est fait souvent dans le passé, c'est clair que le Québec a un droit de retrait, donc utiliser comme il veut bien l'entendre l'équivalent de 80 millions de dollars. Par contre, la ministre Hélène David, n'est pas claire. Elle dit que l'argent va aller aux étudiants, mais ce n'est pas clair si l'argent va aller pour bonifier les prêts et bourses. Or, on sait, au Québec, on a eu des gros débats sur lesquels on n'était pas toujours d'accord sur les frais de scolarité. On s'est entendus pour ajouter l'inflation à chaque année, mais il faut continuer de rendre accessibles nos cégeps et nos universités par un meilleur programme de prêts et bourses.

Je le disais dans ma rencontre avec les représentants étudiants un peu plus tôt, j'arrive d'une tournée des régions, puis on me parle encore des difficultés pour les jeunes qui doivent quitter parfois les régions pour aller dans les grands centres pour des programmes qui ne sont pas offerts dans les régions et on a des difficultés avec des frais de subsistance. Ça coûte cher, évidemment, s'installer en appartement dans les grands centres. Donc, c'est important que l'accessibilité ne soit pas fonction de la richesse, mais fonction des talents, fonction des efforts. Et donc très content aussi que mes collègues, donc, Samuel, qui représente les jeunes de la CAQ, et puis Jean-François, qui est notre porte-parole en éducation, aient réussi à faire une entente pour appuyer clairement le rapatriement du 80 millions puis de s'assurer... Puis je demande aujourd'hui à M. Couillard de dire clairement enfin que le 80 millions de dollars va être utilisé totalement pour bonifier les prêts et bourses des étudiants. C'est important, si on croit à l'éducation, de passer de la parole aux actes. Merci.

(Fin à 11 h 42)