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Point de presse de M. Sylvain Gaudreault, chef de l'opposition officielle

Version finale

Tuesday, September 20, 2016, 11 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures dix minutes)

M. Gaudreault : Oui. Alors, bonjour à tous et à toutes. Bonne rentrée parlementaire à vous également, représentants des médias. Alors, nous faisons cette rentrée parlementaire extrêmement motivés face à un gouvernement qui est inapte, un gouvernement qui a montré son incapacité à gouverner, à gérer le Québec.

Je veux juste vous nommer quatre dossiers que vous connaissez. Nationalisme économique, la question de RONA qui se pose et qui amène évidemment un paquet d'autres questions sur l'ensemble des enjeux sur le nationalisme économique : Qui a été informé de la transaction qui a été faite à Investissement Québec? Quand le premier ministre a-t-il été informé? Et il devra nous dire, si d'autres situations se présentent, on pense à, je ne sais pas, moi, Metro ou à SNC-Lavalin, l'Industrielle Alliance, d'autres grandes compagnies au Québec, comment va-t-il agir. Va-t-il agir comme Raymond Bachand l'a fait en 2012 pour protéger nos intérêts ou va-t-il agir comme Jacques Daoust l'a fait et laisser partir nos joyaux à coups de O.K. dans les courriels?

Autre enjeu, évidemment, santé. Il y a encore 1 million de Québécois qui n'ont toujours pas de médecin de famille. Éducation également, quatre ministres de l'Éducation en deux ans, improvisation à cet égard dans un ministère aussi crucial pour l'avenir du Québec, mais l'avenir des jeunes également et des citoyens. La question de l'immigration se pose également avec les seuils d'immigration. Et évidemment, on ne l'aurait pas souhaité, mais, encore une fois, le gouvernement revient avec des enjeux sur l'éthique concernant, entre autres, le ministre Lessard et des subventions qui ont été accordées à certains de ses proches. Alors, on va continuer de poser des questions là-dessus.

Et je termine sur l'enjeu, évidemment, d'Énergie Est, que vous connaissez. Alors, quelle est la position du gouvernement? Comment le gouvernement se gouvernera, considérant les auditions de l'ONE, qui sont dans la situation dans laquelle vous connaissez, c'est-à-dire qu'il y a des commissaires qui ont été obligés de se récuser ou de se retirer de l'Office national de l'énergie.

Alors, on est extrêmement motivés, on est extrêmement prêts. On est extrêmement rigoureux à continuer de faire notre travail d'opposition officielle pour que ce gouvernement rende des comptes au nom des Québécois et des Québécoises.

Le Modérateur : Merci beaucoup, M. Gaudreault. On va y aller au micro de gauche. M. Lacroix, Cogeco.

M. Lacroix (Louis) : Bonjour, M. Gaudreault. Bon début de session parlementaire. Mme Martine Ouellet vous accuse de vous ingérer dans la course au leadership par les propos que vous avez tenus. Elle a dévoilé le contenu de conversations que vous avez eu avec elle à Gatineau, également au domaine Cataraqui la semaine dernière, lors du caucus présessionnel. Elle dit que vous vous ingérez dans la course à la chefferie et que vous ne devriez pas faire ça. Comment vous réagissez à cette affirmation?

M. Gaudreault : Je suis convaincu de ne pas m'ingérer dans la course à la direction. Je suis le chef intérimaire de ce parti, chef de l'aile parlementaire de façon intérimaire et chef de l'opposition officielle. Ma seule responsabilité, c'est de préserver, évidemment, l'unité du groupe, mais aussi de faire le travail d'opposition officielle, et c'est ce à quoi je m'attarde chaque jour depuis le 6 mai déjà. Et, pour le reste, il n'est pas dans mon intention de vous dire, évidemment, les discussions qu'on a à l'intérieur des caucus.

M. Lacroix (Louis) : Mais elle l'a fait quand même, là. Elle a dévoilé les discussions que vous avez eues avec elle. Elle a dit que vous lui avez reproché, entre autres, la conférence de presse conjointe avec Manon Massé — je pense, c'était le 16 août — également sa sortie publique lorsqu'elle a critiqué les commentaires de M. Barrette sur Richard Bain, etc. Elle en dévoile, des contenus, là, de vos conversations qui sont censées être à huis clos. Est-ce que ça mérite une sanction?

M. Gaudreault : C'est son interprétation, et justement, vu que je ne veux pas m'ingérer dans la course au leadership, je vais laisser chacun des candidats et la candidate mener la course qu'il entend ou qu'elle entend faire avec leurs propres stratégies.

Le Modérateur : Merci. M. Laforest, TVA.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que la course vient nuire à la rentrée du Parti québécois aujourd'hui?

M. Gaudreault : Non, la course ne vient pas nuire à la rentrée du Parti québécois. Je veux juste vous rappeler qu'avant l'été, à la fin de la session du printemps, entre le 2 mai, date de la démission de M. Péladeau, malheureusement, et la fin de la session parlementaire, la course déjà était entamée. Il y avait beaucoup d'effervescence...

M. Laforest (Alain) : Je parle d'aujourd'hui, M. Gaudreault.

M. Gaudreault : Oui, je le sais bien, mais il faut que je vous explique un peu le passé pour vous expliquer aujourd'hui. On a très bien fait notre travail d'opposition officielle en mai et en juin. Je veux juste vous rappeler les dossiers de RONA, Investissement Québec, du MTQ également, et pourtant la course avait lieu.

Alors, je ne vois pas pourquoi ça serait différent pour les trois semaines que nous avons devant nous. On va continuer de marcher et de mâcher de la gomme en même temps, comme disait M. Parizeau. Alors, on va faire notre travail d'opposition officielle, puis, en même temps, il y a une course au leadership.

M. Laforest (Alain) : Donc, la sortie de Mme Ouellet qui vous accuse de faire partie de l'establishment, de dire que vous faites de l'ingérence dans la course, d'affirmer qu'on l'a écartée de la publicité, ça ne vous dérange pas?

M. Gaudreault : Non, mais, écoutez, on fait notre travail correctement, on fait notre travail d'équipe, on fait notre travail d'opposition officielle. Il nous reste trois semaines avant d'arriver à la course.

M. Laforest (Alain) : Vous trouvez que c'est du travail d'équipe aujourd'hui?

M. Gaudreault : Bien, on fait toujours du travail d'équipe.

M. Laforest (Alain) : Puis ce que Mme Ouellet fait, c'est du travail d'équipe?

M. Gaudreault : Bien, oui, on fait toujours un travail d'équipe. Mme Ouellet, elle est porte-parole en matière de transport, elle va sûrement avoir à intervenir, au cours des prochaines semaines, sur des enjeux de transport en plus de faire sa course au leadership, comme Alexandre va intervenir sur des enjeux d'éducation, comme M. Lisée va intervenir sur des enjeux de services sociaux tout en étant candidat à cette course. Alors, on a un travail à faire puis on va continuer de le faire.

Le Modérateur : Merci. M. Vincent Foisy, Cogeco.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Philippe-Vincent Foisy de Cogeco. Ce n'est pas votre job de vous assurer qu'il n'y ait pas ce genre de distraction là pour la rentrée parlementaire, de vous assurer que ce genre de sortie là ne vienne pas éclipser tout ce que vous auriez voulu amener?

M. Gaudreault : Oui, c'est ce que j'essaie de faire, c'est ce que nous faisons et justement c'est pour ça que je suis ici aujourd'hui, pour vous parler des enjeux qu'on a devant nous, qu'on a devant ce gouvernement qui est inapte à gouverner, à mon avis, alors...

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Mais il y a deux sorties d'une de vos députées qui dit que vous vous ingérez dans sa course.

M. Gaudreault : Oui, mais évidemment, moi, je considère que mon travail de chef intérimaire se fait tout à fait correctement, et maintenant chaque candidat a droit de faire ses déclarations en fonction de sa stratégie de campagne, puis je ne veux pas commencer à juger d'une stratégie de campagne d'un candidat ou d'une candidate.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Et diriez-vous que Martine Ouellet, c'est une travailleuse d'équipe?

M. Gaudreault : Martine Ouellet est une travailleuse d'équipe.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Une bonne travailleuse d'équipe?

M. Gaudreault : C'est une excellente travailleuse d'équipe. Je veux juste vous rappeler qu'ici même d'ailleurs — je ne me souviens plus c'était quand l'année passée — nous avions déposé ensemble le projet de loi sur zéro émission. On a fait beaucoup de travail ensemble, Martine et moi, puis on va continuer de le faire.

Le Modérateur : Merci beaucoup. M. Robillard, micro de droite, LaPresse canadienne.

M. Robillard (Alexandre) : M. Gaudreault, qui est responsable du fait que Mme Ouellet n'est pas au nombre des députés qui sont dans la publicité qui a été diffusée dernièrement?

M. Gaudreault : Elle-même, parce qu'il y avait des consignes très claires qui avaient été envoyées à tous les députés quelques jours avant le caucus de Gatineau, parce qu'on fait une publicité d'équipe mentionnant notre nom, le nom de notre comté et dire que je suis du Parti québécois. Alors, tous les députés ont été invités à faire la même chose. Mme Ouellet a fait le choix de ne pas le faire à ce moment-là, donc, pour le reste, nous, on fait notre promotion et la campagne de publicité que nous avions prévue pour la rentrée parlementaire.

M. Robillard (Alexandre) : Quand elle dit que ce résultat est produit par des pressions de l'establishment que vous auriez subies, vous réagissez comment?

M. Gaudreault : Le résultat de...

M. Robillard (Alexandre) : Pressions de l'establishment que vous auriez subies.

M. Gaudreault : Non. Je ne comprends pas votre question. Le résultat de quoi?

M. Robillard (Alexandre) : Le résultat étant la publicité sans participation, que ce résultat, elle l'attribue au fait que vous ayez...

M. Gaudreault : Non, non, non. Tous les députés ont reçu la même consigne, et Mme Ouellet l'a reçue comme les autres. Et maintenant vous devriez lui poser la question pourquoi elle n'a voulu nommer le nom de sa circonscription et dire Parti québécois comme les 24 autres qui ont participé. Maintenant, les trois autres comme Véronique, Sylvain et Lorraine, qui n'ont pas non plus été dans la publicité, ont chacun leurs raisons. Véronique, entre autres, vous le savez très bien, sa situation de santé. Alors, nous, ce qu'on souhaite faire maintenant, c'est, comme on essaie de le faire depuis deux semaines déjà, c'est de faire en sorte qu'on puisse avoir la meilleure publicité avec chacun des députés.

M. Robillard (Alexandre) : Le député fédéral Barsalou-Duval demande des excuses, exige, de votre part, des excuses pour vos interventions auprès de Mme Ouellet. Qu'est-ce que vous pensez de ça?

M. Gaudreault : Bien, je veux dire, je n'ai pas l'intention de commenter ça parce que je ne sais pas sur quoi il se base là-dessus. M. Barsalou-Duval ne fait pas partie du caucus du Parti québécois, alors je ne sais pas sur quoi il se base puis je n'ai pas l'intention de répondre à ça.

Le Modérateur : Merci, M. Robillard. M. Croteau, LaPresse.

M. Gaudreault : Bonjour.

M. Croteau (Martin) : Bonjour, M. Gaudreault Bonne rentrée. Comment se fait-il que le concept de la vidéo n'a pas été assoupli pour permettre à Mme Ouellet de dire qu'elle est indépendantiste plutôt que membre du Parti québécois?

M. Gaudreault : Bien, moi, je me souviens d'il y a quelques mois ou peut-être depuis quelques années même, il y a eu une publicité du Canadien de Montréal où chaque joueur dit : Je suis tel joueur, je fais partie du Canadien. Alors, c'est l'équipe du Canadien.

Alors, c'est un peu la même chose. C'est rare que je prenne des comparaisons de hockey parce que je ne suis pas particulièrement connaissant de ce domaine-là, mais tout le monde connaît cette pub. Donc, c'est un peu la même chose, alors : Je suis Sylvain Gaudreault, député de Jonquière, je fais partie du Parti québécois. Je suis Parti québécois. Alors, c'est l'équipe, c'est la même chose. Donc, on est 28 députés présentement et 28 députés qui font partie de l'équipe du Parti québécois. Alors, c'est la même chose pour tout le monde.

M. Croteau (Martin) : Diriez-vous que le concept de la vidéo visait à mettre en valeur l'équipe du Parti québécois?

M. Gaudreault : Bien sûr. Le concept de la vidéo, c'est de mettre l'équipe en valeur. C'est ce que nous avons fait avec un concept qui est égal et équitable pour tout le monde.

Maintenant, je veux juste vous rappeler, avec tout le respect que je vous dois, qu'on peut bien parler de la vidéo, mais ce qui m'intéresse, moi, surtout, c'est parler de la session parlementaire parce que les Québécois et les Québécoises ne s'attendent pas à ce qu'on parle d'une vidéo promotionnelle d'un parti, mais d'un gouvernement qui a gestion catastrophique du Québec en matière économique, en matière sociale, de santé, d'éducation. Sur la question d'Énergie Est, on a un gouvernement qui ne sait pas où il s'en va.

Alors, on peut bien parler de la vidéo pendant toute la journée, toute la semaine, tout le mois, mais ça ne nous fera pas avancer pour faire en sorte que ce gouvernement soit poussé dans ses derniers retranchements quant aux comptes qu'il a à rendre aux Québécois.

M. Croteau (Martin) : Pardonnez-moi d'insister, mais est-ce que le fait que Mme Ouellet ait refusé de participer à une vidéo qui mettait en valeur l'équipe du Parti québécois, est-ce que ça ne vous dit pas que ce n'est peut-être pas une super bonne joueuse d'équipe, contrairement à ce que vous venez de nous dire?

M. Gaudreault : Bien, je vous ai dit tout à l'heure que Mme Ouellet est une travailleuse d'équipe, extrêmement rigoureuse, d'ailleurs. Maintenant, pour le reste, en ce qui concerne le fait qu'elle n'a pas voulu mentionner le Parti québécois, je vous invite davantage à lui poser cette question-là à elle.

Moi, je vous donne les faits, qui sont les suivants, que nous avons envoyé un courriel à mes collègues députés comme tout le monde — moi-même, je l'ai reçu le 29 août — où on dit qu'il va y avoir trois interventions. La première : je suis... prénom, nom, député de circonscription. Deuxièmement intervention : je suis Parti québécois. Troisième intervention : nous sommes Parti québécois. Alors, s'il y a des députés, dont Mme Ouellet, qui n'ont pas voulu faire ça, c'est à eux de répondre. Mais moi, je peux vous dire qu'il y a 24 personnes qui ont choisi de le faire. Il y en a d'autres pour qui ce n'était pas possible à ce moment-là pour différentes raisons. Alors, je vous invite à vous adresser à eux. Moi, mon rôle, comme chef de l'opposition, chef intérimaire de l'aile parlementaire, c'est de faire en sorte que chacun puisse participer.

Le Modérateur : Merci. M. Caron, micro de droite.

M. Caron (Régys) : Oui, bonjour, M. Gaudreault. Bonne rentrée.

M. Gaudreault : Merci.

M. Caron (Régys) : Vous êtes l'opposition officielle. Vous avez évoqué des enjeux qui vous préoccupent, mais cette sortie intempestive de Mme Ouellet est en train de tourner en boucle à la télévision, sur les médias écrits. Est-ce que ça ne vient pas miner votre crédibilité pour vous opposer au gouvernement?

M. Gaudreault : Bien, écoutez, c'est le choix éditorial des journaux et des médias de faire tourner ça en boucle alors que le Québec se préoccupe au complet aujourd'hui de la rentrée parlementaire, avec des enjeux politiques, sociaux, qui sont extrêmement importants. Moi, j'entends faire ce travail-là et de ne pas me laisser distraire par une publicité qui, par ailleurs, peut être bonifiée pour ajouter les quatre députés manquants. Je n'ai aucun problème, mais maintenant c'est... la priorité du Québec, là, c'est de demander des comptes au gouvernement libéral.

M. Caron (Régys) : Allez-vous demander aux candidats à la direction du parti de se limiter, dans leurs interventions publiques, aux dossiers qui leur sont impartis comme députés d'opposition, par exemple? Donc, interdiction aux candidats de prendre position sur des dossiers qui ne sont pas dans leur rôle d'opposition. C'est entre autres ce que vous reproche Mme Ouellet.

M. Gaudreault : Non. Bien, on a déjà élaboré sur cette question-là. On s'est donné des règles claires au mois de mai, juin, à cet égard avec les députés qui sont candidats à la course au leadership concernant la gestion d'enjeux d'actualité, donc d'être au courant des lignes, là, je dirais, ou des stratégies du parti et de ne pas en déroger.

Maintenant, il faut trouver le juste équilibre entre le respect des stratégies parlementaires et cette capacité, la marge de manoeuvre que doivent avoir des candidats au leadership pour proposer leurs idées. Alors, on continue de fonctionner là-dedans. À chaque fois, il faut qu'on s'ajuste un peu, mais de façon générale, de façon générale, ça respecte cet équilibre entre à la fois de proposer des idées nouvelles et être conformes aux stratégies du parti.

M. Caron (Régys) : Mme Ouellet accuse l'establishment du parti d'avoir une mainmise sur les députés, particulièrement certains candidats à la direction, dont elle-même. Elle vous reproche d'ingérence. Elle dit aussi que vous faites partie de l'establishment du Parti québécois. Elle appelle à un changement de culture.

M. Gaudreault : Mais, écoutez, M. Caron…

M. Caron (Régys) : Non, non, mais c'est quand même des choses qui ont été dites ce matin. Qu'avez-vous à répondre à Mme Ouellet là-dessus?

M. Gaudreault : Je n'ai pas l'intention de commencer à répondre à des candidats au leadership, qui font une campagne au leadership. Souvenez-vous, la première fois qu'on s'est vus, le jour de mon élection comme chef intérimaire au Château Bonne Entente, j'ai dit que je ne voulais pas toucher avec le bout de la pointe d'une aiguille à la course au leadership. Alors, je ne veux pas embarquer là-dedans.

Moi, mon rôle, c'est de faire le travail d'opposition officielle, de maintenir l'unité au sein du parti. Maintenant, s'il y a des candidats au leadership qui choisissent des stratégies plutôt que d'autres, c'est leur rôle. Moi, en ce qui me concerne, je peux vous dire que je suis très satisfait des derniers mois qui sont ceux d'une gouverne équitable et juste pour tout le monde.

Pour le dossier de l'establishment… Pour la question de l'establishment, on en a déjà parlé à Gatineau, et, très franchement, vous savez ce que j'ai dit là-dessus, pour moi, c'est un concept qui est flou, hein? Chacun peut trouver qu'il y a un establishment où il veut, là. Alors, moi, je peux bien en voir partout où je veux, des establishments. Alors, ça, c'est comme le monstre du Loch Ness, là, tout le monde en parle, mais jamais personne ne l'a vu.

M. Caron (Régys) : Est-ce que Mme Ouellet voit des fantômes où il n'y en a pas?

M. Gaudreault : Bien, vous lui poserez la question, mais, encore une fois, je ne veux pas embarquer dans la stratégie de campagne d'un candidat ou d'une candidate.

Le Modérateur : Merci, M. Caron. M. Rémillard, Le Soleil, micro de gauche.

M. Rémillard (David) : Bonjour. Je reviendrais aussi sur la rencontre… bien, les deux rencontres auxquelles a fait référence Mme Ouellet, durant lesquelles vous êtes peut-être intervenu sur certaines positions qu'elle a prises, notamment, là, le 16 août, donc, au côté de Manon Massé et tout. Est-ce que vous êtes intervenu auprès de d'autres candidats? Est-ce que vous avez eu des rencontres de même nature avec d'autres candidats?

M. Gaudreault : Bien, je ne vois pas pourquoi j'embarquerais ici dans des rencontres ou dans des événements qui ont eu cours à l'intérieur du caucus. Alors, ce n'est pas mon rôle de commencer à dire que j'ai parlé à untel, ou à un autre, ou à un autre. Vous avez vu, il y a quelque chose de public que j'ai fait vendredi soir. J'ai lancé un appel, un certain appel au calme pour revenir à des propos plus respectueux, plus tranquilles, entre guillemets, là, pour la suite des choses. Alors, c'est de cette manière-là que j'interviens.

Maintenant, vous connaissez la règle des caucus. Ce qui se passe à l'intérieur du caucus reste à l'intérieur du caucus. Je n'ai pas l'intention de vous dire ici quoi que ce soit sur ce qui s'est passé à l'intérieur du caucus puis j'aimerais ça beaucoup, par exemple, parler avec vous des enjeux qui nous interpellent dans cette session parlementaire.

M. Rémillard (David) : Mais Mme Ouellet fait référence que sa campagne est visée en particulier, donc…

M. Gaudreault : Bien, c'est son interprétation, mais, au contraire, je ne suis pas du tout dans cette façon de voir les choses.

M. Laforest (Alain) : On vient de passer 20 minutes là-dessus, là.

M. Gaudreault : Bien oui. C'est dommage parce que je vous propose plusieurs autres dossiers.

M. Laforest (Alain) : Elle vous a fait rater votre journée, là.

M. Gaudreault : Bien, ça, c'est votre interprétation. Il est quoi, là? Il est 11 heures à peu près. La journée… Vous savez, en politique, la journée va se finir très tard, là.

Alors là, il y a la période de questions, je suis sûr que tout à l'heure je vais être excellent à cette période de questions, que le gouvernement ne saura rien dire sur la question de RONA parce que c'est exactement ce qu'il fait depuis le mois de mai. D'ailleurs, je ne sais pas si, vu que M. Couillard ne lit pas les journaux, là, je ne sais pas s'il a appris ce matin, en mangeant ses toasts, que je vais lui poser une question sur RONA. Alors, c'est public, là, je vais lui poser une question sur RONA. Moi, c'est ça qui m'intéresse dans cette session parlementaire.

Le Modérateur : Merci, tout le monde. À plus tard.

(Fin à 11 h 28)

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