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Point de presse de M. Éric Caire, porte-parole du deuxième groupe d'opposition responsable de la Capitale-Nationale

Version finale

Monday, September 26, 2016, 13 h 30

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures trente-trois minutes)

M. Caire : Bien, d'abord, merci d'être là. Je voulais aujourd'hui vous faire part d'une demande que j'ai adressée au président de la Commission de l'environnement et des transports sur un mandat d'initiative. Cette demande-là se justifie par la réponse que j'ai reçue de Laurent Lessard, le ministre des Transports, jeudi dernier, à la question que je lui ai posée sur les études que son ministère a en main, que je lui demandais de rendre publiques. On a joint au communiqué de presse, là, qu'on vous a fait parvenir, on a joint évidemment le courriel de Jean-François Saulnier, qui est le directeur territorial pour le MTQ à Québec, dans lequel il indique clairement que le MTQ, de sa propre initiative, a procédé à des études sur le troisième lien Québec-Lévis dans le cadre de la réfection du pont de l'île d'Orléans.

Suite à ce courriel-là, qu'on a obtenu sur la fameuse clé USB de Mme Trudel... Donc, vous comprendrez, là, qu'on n'a aucune raison de croire que M. Saulnier n'était pas totalement authentique dans ses commentaires lorsqu'il envoyait ce courriel-là au cabinet du ministre, qui était à l'époque, je pense, M. Poëti, et qui date du 2 mars 2015... Donc, depuis un an et demi, le directeur territorial de Québec... oui, il y a un an et demi c'est-à-dire, le directeur territorial du MTQ à Québec a signifié au ministre des Transports qu'il avait entre les mains plusieurs études pertinentes dans le cadre du troisième lien Québec-Lévis.

On a donc fait, nous, la Coalition avenir Québec, une demande d'accès à l'information, parce qu'on voulait avoir accès à ces documents-là qui, vous comprendrez, n'ont rien à voir avec l'étude qui avait été commandée au professeur Massicotte. On parle évidemment très clairement d'autres études puisque c'est antérieur au mandat du professeur Massicotte. Donc, en aucun temps, ça ne peut concerner les études du professeur Massicotte. Et vous avez aussi la réponse qu'on a reçue de la part de la responsable de l'accès à l'information du MTQ, dans laquelle elle nous dit que, oui, nous avons ces études-là entre les mains, mais qu'on ne peut pas vous les communiquer. Pourquoi? Parce qu'elles contiennent des données techniques, financières, des avis et des recommandations. Alors là, on comprend, là, on a un portrait plus global de quelle sorte d'études parle-t-on. Le MTQ nous en a donné un peu plus sur le type d'études et en nous disant qu'on ne vous les donnera pas.

Quelle a été la réaction du ministre à ma question lui disant : Bien, écoutez, rendez-les publiques, ces études-là. Dans le cadre du débat qu'on a présentement, ça m'apparaîtrait important. Le ministre a commencé par dire : Bien, écoutez, c'est des études de sols, bon, des choses comme ça, rien qui concerne le troisième lien, pour ensuite dire clairement : Des études sur le troisième lien, il n'y en a aucune, j'ai posé la question à mes fonctionnaires.

Donc, vous comprendrez qu'à la lecture de ces documents-là qui contredisent totalement la réponse du ministre, il y a quelqu'un qui nous ment quelque part. Et, comme on parle du MTQ, dans le contexte actuel, vous comprendrez qu'on est toujours un peu suspicieux parce que le MTQ, selon nous, continue d'être une espèce de trou noir duquel ne transpire aucune information, et clairement l'arrivée de Laurent Lessard n'a rien changé là-dedans. Alors, ou Laurent Lessard nous ment, ce qui n'est pas une bonne nouvelle, ou Laurent Lessard se fait mentir, et donc on est dans la continuité de ce qu'on a vu au MTQ.

Donc, il y a deux, je pense, deux raisons majeures pour lesquelles la Commission des transports doit se pencher là-dessus. D'abord, je pense que les gens de Québec et de Lévis ont le droit d'avoir accès à ces études-là dans le contexte du débat qu'on a présentement sur la place publique, et ensuite parce que je pense qu'il faut faire encore une fois la lumière sur ce qui se trame au MTQ et qui est encore un no man's land de l'information et de la transparence, et ça, c'est inacceptable. Donc, pour toutes ces raisons-là, je pense que la Commission des transports devrait accepter ce mandat d'initiative là pour faire toute la lumière sur ces questions-là. Là-dessus, je suis prêt à prendre vos questions.

M. Gagnon (Marc-André) : Il y a aussi un sondage ce matin qui révèle qu'il y a un appui, auprès de la population, quand même assez important au projet de troisième lien. Donc, je présume que ça ne vous étonne pas.

M. Caire : Bien non, ça ne m'étonne pas. Je pense que quiconque est un tant soit peu connecté sur la population de Québec comprend que le troisième lien fait assez l'unanimité sur les deux rives. Donc, je pense que ça vient juste corroborer ce qu'on savait déjà, pour les gens de Québec, la grande priorité, c'est le troisième lien.

Ceci étant dit, je vais profiter de votre question pour un petit complément de réponse. Souvenez-vous la semaine dernière qu'est-ce que Philippe Couillard a dit : Ce qui fait consensus à Québec, c'est le SRB. Et, dans sa rencontre avec le premier ministre, son intention, c'est de discuter du financement du SRB. Donc, il y a quelqu'un qui est déconnecté à Québec, là, au niveau des libéraux. Ou le premier ministre n'écoute pas ses députés qui sont connectés ou ses députés sont totalement déconnectés et ne transmettent pas la bonne information au premier ministre, mais, dans les deux cas, c'est extrêmement inquiétant pour les gens de Québec.

M. Gagnon (Marc-André) : Je vais profiter de votre complément de réponse pour un complément de question. Vous avez dit, il n'y a pas longtemps...

M. Caire : Vous avez 30 secondes en additionnel.

M. Gagnon (Marc-André) : Vous avez dit, il n'y a pas longtemps, que le maire Labeaume était déconnecté lorsqu'il parlait du troisième lien. Or, là, on voit que, dans les derniers temps, on ne sait pas encore exactement c'est quoi, ses plans, mais il semble démontrer une ouverture. Alors, avez-vous l'impression que M. Labeaume s'est reconnecté avec la population?

M. Caire : Oui, totalement. Absolument. Absolument. Je pense que le maire... et ça, c'est une des grandes forces du maire, quand il est dans le champ, à un moment donné, il se dit : O.K. Là, je suis dans le champ puis je ne suis pas connecté sur ma population, il est temps qu'on revienne sur la track. Puis je comprends que le projet du SRB, pour lui, c'est un projet qui est extrêmement important. Je ne contredis pas ça, mais je suis content maintenant de voir que, tranquillement pas vite, puis peut-être pas avec toute la véhémence qu'on lui connaît, mais le maire Labeaume est en train de se joindre au camp de ceux qui réclament les études sur le troisième lien. Et c'est une bonne nouvelle parce que, si, demain matin, M. le maire fait... M. le maire Labeaume, évidemment, fait pression sur le ministre des Transports pour qu'il publie les études qu'il a en main, je pense que ce serait un allié de taille.

M. Rémillard (David) : Sans qu'on ait toutes les études, il y a quand même quelques chiffres qui émanent du MTQ. Il y a une collègue, la semaine dernière, qui écrivait que le trafic était resté stable sur les ponts, qu'il peut même... puis, même dans un horizon pas si lointain, il va même un peu diminuer. Vous en pensez quoi de ça quand on regarde ces données-là puis...

M. Caire : Bien, écoutez, moi, je n'ai pas fait d'étude scientifique, je fais juste me baser sur ma modeste expérience puis je peux vous dire, là, que la circulation à Québec s'est détériorée, la congestion routière s'est détériorée. Puis, vous savez, qu'on soit stable dans la médiocrité, c'est rarement une bonne nouvelle. C'est rarement une bonne nouvelle. Et, si tant est que les plans de développement de la Communauté métropolitaine de Québec se poursuivent, bien, moi, je pense qu'il va falloir qu'on se penche sur ces questions-là de toute façon.

L'autre élément de réponse, puis j'entendais aussi les mêmes spécialistes dire : Écoutez, le fameux SRB, là, le faire passer sur le pont de Québec, ça va être un bon contrat, puis, sur le pont Laporte, on n'y pense même pas. Donc, déjà là, on commence à voir que ces deux projets-là ont l'air à vouloir se dessiner pour être complémentaires. À partir de là, moi, je pense que, pour l'économie, pour la mobilité, pour la fluidité du transport, les gens ne se trompent pas. La population est derrière ce projet-là. Ce n'est pas pour rien, c'est parce qu'à tous les matins les gens de Québec et de Lévis le voient le problème, le vivent le problème, puis je pense qu'on peut apporter des solutions à ces problèmes-là, et c'est notre devoir de le faire.

M. Lemieux (Olivier) : Dans le contexte où les données, là, que vous réclamez du MTQ semblent avoir été obtenues, là, dans le dossier d'opportunité du pont de l'île d'Orléans, est-ce qu'il y aurait une inquiétude que la publication de ces données-là puisse influencer un futur appel d'offres pour le pont de l'île d'Orléans?

M. Caire : Écoutez, d'abord, j'en doute parce que les annonces ont été faites concernant le pont. Souvenez-vous, le ministre Poëti, dans les derniers miles de son mandat, a fait les annonces sur le pont, les appels d'offres, les devis et tout ça. Donc, ce processus-là, il est fait, il est lancé. À partir de là, qu'est-ce qu'on apprendrait de plus? Puis je veux aussi être clair sur ma réponse parce que, si on lit entre les lignes, ce qui est dit, c'est que c'est sur le troisième lien qu'on... Donc, oui, on s'est dit : Tant qu'à refaire un pont, est-ce qu'on peut faire un troisième lien?

Donc, moi, je pense qu'on pourrait parfaitement nous donner des informations complémentaires sur les différents scénarios qui ont été faits, puis là on sait qu'il y en a un qui a été analysé, qui est celui du tunnel. Mais est-ce qu'il y a d'autres scénarios qui ont été analysés par le MTQ? Moi, je pense que oui. Je pense que les données techniques, les données financières concernent ces autres scénarios là. Puis, de la même façon qu'on nous a présenté l'étude du Pr Massicotte, on devrait nous présenter les autres pour que tout le monde ait la même information puis qu'on puisse évaluer si, un, c'est faisable, deux, à quel prix, puis quelle est la balance des inconvénients. Est-ce que c'est de le faire? Est-ce que c'est de ne pas le faire?

M. Gagnon (Marc-André) : Craignez-vous que la controverse dans laquelle le ministre des Transports est plongé actuellement nuise à l'avancement du projet de troisième lien, si projet, on peut dire, qu'il y a?

M. Caire : Bien, non, parce que, si on considère ce que j'ai dit d'entrée de jeu, les documents ont été déposés au ministère des Transports ou, en tout cas, sont en possession du ministère des Transports depuis au moins un an et demi. Alors, ça nous ramène à M. Poëti qui n'était pas dans la controverse et qui ne les a pas publiés quand même.

Donc, moi, je ne pense pas qu'il y ait de lien entre le fait que les choix ministériels du premier ministre en matière de ministre des Transports soient douteux — ça, c'est clair — et le fait que ce même ministre-là ne soit pas capable de dire à ses fonctionnaires : Écoutez, je vais déposer les études à l'Assemblée nationale pour que tout le monde puisse en bénéficier. Il n'y a pas de lien, là.

M. Gagnon (Marc-André) : Quand vous dites que les choix du ministre sont douteux...

M. Caire : Du premier ministre.

M. Gagnon (Marc-André) : Du premier ministre, je ne sais pas si votre opinion est la même par rapport aux choix qu'a faits M. Lessard dans le passé. Est-ce que vous souhaitez que M. Poëti, par exemple, revienne à la tête du ministère des Transports ou vous êtes confortable avec M. Lessard?

M. Caire : Peut-on être confortable avec M. Lessard? Non, ça, c'est le choix du premier ministre, puis moi, je vais travailler avec le ministre des Transports qui est en face de moi dans le dossier du troisième lien.

Maintenant, je constate comme vous que, bon, Jacques Daoust, ça ne s'est pas super bien passé, c'est le moins qu'on puisse dire. Dans le cas de Laurent Lessard, ça commence assez mal, merci. Je pense que c'est le moins qu'on puisse dire.

Ceci étant dit, il est ministre des Transports, il a le pouvoir de rendre ces études-là publiques. Moi, aujourd'hui, la seule chose que je me contente de faire, c'est de dire : Rendez-les publiques, parce que là, entre ce que vous nous dites, c'est-à-dire qu'on vous a dit qu'il n'y avait pas d'étude, puis ce qu'on lit dans les différents documents qui émanent du ministère, de votre ministère, il y a un univers de différence. Alors, il y a quelqu'un qui nous ment quelque part. Bien, ça, je pense qu'il faut qu'on fasse la lumière là-dessus, puis la Commission des transports va nous aider à faire ça.

M. Gagnon (Marc-André) : Vous avez l'impression, donc, que M. Lessard ment.

M. Caire : Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit : Il y a quelqu'un... Je veux dire, on ne peut pas écrire : Nous avons entre les mains des études pertinentes, des études techniques, des études financières, des avis, des recommandations, on ne peut pas écrire ça officiellement, parce qu'on est quand même en train de répondre à un député de l'Assemblée nationale... Je sais que, des fois, ça n'impressionne pas tout le monde, mais on peut espérer que c'est un cas isolé, Mme Savoie, là, mais, dans le cas de la responsable de l'accès à l'information, je ne vois pas son intérêt à écrire ça, si de telles études n'existent pas.

Or, le ministre, jeudi dernier, nous dit : Ces études-là, j'ai posé la question à mes fonctionnaires, elles n'existent pas. Alors, visiblement, il y a quelqu'un quelque part qui nous a dit n'importe quoi. Mais moi, je veux savoir c'est qui. Je ne présume pas que c'est Laurent Lessard, je ne présume pas que c'est les fonctionnaires, mais je présume que c'est un des deux.

Mme Prince (Véronique) : M. Caire, sur un autre sujet, mercredi, la Coalition avenir Québec rencontre la Sûreté du Québec concernant les mises en demeure?

M. Caire : Oui. Par contre, vous me permettrez d'être extrêmement prudent sur ce dossier-là, compte tenu du contexte de possible, possible judiciarisation. Je sais que le délai supplémentaire qui a été demandé par les avocats de M. Plante se termine à 5 heures ce soir. C'est ce que je sais. Pour la suite des choses, je vais laisser mon collègue Simon répondre aux questions pour vous expliquer la suite des choses et qu'est-ce qui sera cette suite des choses-là.

Mme Prince (Véronique) : Mais le but de rencontrer la Sûreté du Québec, c'est l'éventualité d'accusation au criminel. C'est ça, vous êtes en train de voir si...

M. Caire : Comme je vous dis, ça, c'est... Moi, ce que je vais me contenter de vous dire, c'est que le délai expire à 5 heures ce soir. Pour le reste, c'est mon collègue Simon qui gère ce dossier-là. Je vais le laisser commenter ce qu'il fera avec la toute la compétence qu'il a démontrée jusqu'à date, j'en suis convaincu.

Mme Prince (Véronique) : Mais juste une dernière question. Est-ce que ça vous étonne que M. Dufresne n'ait pas eu de réponse de son côté?

M. Caire : Non, ça ne m'étonne pas. Ça me déçoit, ça ne m'étonne pas.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Avez-vous hâte que ça se règle, ce dossier-là?

M. Caire : Bien oui. Évidemment, sauf que...

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Vous pensez que ça va se régler comment?

M. Caire : Ça, encore là, je ne m'avancerai pas à faire des pronostics compte tenu du contexte, compte tenu que ça peut être judiciarisé, compte tenu que moi, je vais faire très attention de ne pas m'immiscer de quelque façon que ce soit dans un potentiel processus judiciaire. Donc, les avocats de M. Plante ont demandé un délai. Ils ont obtenu jusqu'à 5 heures ce soir. On verra qu'est-ce qu'ils vont faire de ce délai-là, et, après ça, bien, je laisserai mon collègue gérer ce dossier-là qui est le sien et ce qu'il fait très bien d'ailleurs.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Avez-vous peur, comme membre de la Coalition avenir Québec, que ça s'enlise, que ça ne s'arrête pas, qu'on judiciarise, qu'il y ait des poursuites, des possibilités de poursuite, qu'il y ait des contrepoursuites.

M. Caire : Je vais vous dire, comme membre de la Coalition avenir Québec, ce que je souhaite, c'est que, un, toute la lumière soit faite sur cette histoire-là et qu'éventuellement justice soit faite aussi. C'est ce que je souhaite ardemment.

Mme Prince (Véronique) : Est-ce que vous, personnellement, vous êtes prêt à aller jusqu'à bout?

M. Caire : Je ne répondrai pas à ces questions-là. Vous comprendrez, compte tenu du fait que j'ai un petit peu d'expérience, là, j'ai l'impression qu'on invite mon doigt à rentrer dans le tordeur, ce qui me tente plus ou moins. Comme je vous dis, à cinq heures, c'est le délai. Après ça, mon collègue Simon répondra à toutes les questions sur ce que nous entendons donner comme suite à ça.

M. Gagnon (Marc-André) : Ça fait longtemps que vous êtes à la CAQ, là. Vous dites vous-même que vous êtes quelqu'un d'expérience. On parle quand même de deux anciens employés de la Coalition avenir Québec. Est-ce que cette situation-là, ce n'est pas nuisible? Est-ce que ça ne vient pas nuire un peu à l'image de la CAQ?

M. Caire : Moi, là, mettons que je fais une petite revue de presse des derniers jours, là, ça nuit à l'image, ça, c'est clair. Je ne suis pas sûr que ça nuit à l'image de la CAQ, par contre. Honnêtement, là, je regarde ce qui s'est écrit dans vos médias respectifs, ce qui s'est dit, ce qui s'est diffusé, puis, s'il y a quelqu'un qui a à s'inquiéter de son image ce matin, je ne suis pas sûr que c'est la CAQ dans ce contexte-là.

Journaliste : C'est qui?

M. Caire : Bien, je pense que le Parti libéral ne sort pas grandi de cet exercice-là. Médiatiquement parlant, là, on ne peut pas dire que le Parti libéral puis le premier ministre sortent grandis de l'exercice.

M. Rémillard (David) : Croyez-vous que, dans la fameuse lettre du 9 septembre dans laquelle il y aurait une possible admission qu'il y avait des documents, croyez-vous que ce serait nécessaire qu'on la rende publique une bonne fois pour toutes ou…

M. Caire : Écoutez, compte tenu des changements d'explication qui ont eu lieu dans le cas de cette lettre-là, il y en a eu une, il n'y en a pas, elle n'a jamais existé ou elle a existé, moi, je vous dirais qu'à 5 heures... ma réponse est bête, là, mais, tu sais, je veux dire, à 5 heures, le délai se termine. On verra ce que les avocats de M. Plante feront comme réponse. Est-ce que, ça, ça en fera partie? Je ne le sais pas. Je ne peux pas présumer de ce qu'ils vont faire. Et, compte tenu de la réponse que nous obtiendrons, bien, mon collègue, et le caucus, et le parti décideront de la suite des choses, puis Simon se fera un plaisir de vous tenir informés, comme il l'a fait jusqu'à date. Merci.

(Fin à 13 h 49)

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