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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Tuesday, October 4, 2016, 11 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures dix-neuf minutes)

M. Legault : Oui, bonjour, tout le monde. Je voudrais prendre quelques minutes, avant de commencer, pour revenir sur une proposition qu'on a faite, la CAQ, jeudi dernier. Vous le savez, la croissance économique au Québec est très faible, hein? Selon Desjardins, on prévoit cette année une croissance de seulement 1,2 % au Québec, alors qu'en Ontario c'est le double, 2,5 %. La plupart des spécialistes disent qu'une des bonnes façons d'accélérer la croissance économique, c'est de s'assurer qu'Internet haute vitesse est disponible partout dans toutes les régions du Québec. Or, je me suis rendu compte, durant ma tournée, que, même à une heure de Québec ou à une heure de Montréal, et plus loin bien sûr, les gens n'ont pas accès à Internet haute vitesse. Donc, ça nuit au développement économique, entre autres à l'utilisation que peuvent en faire les entrepreneurs.

Au cours des derniers mois, on a, à la CAQ, fait une évaluation, entre autres en comparant le travail qui a été fait en Ontario, parce que, c'est important de le dire, l'Ontario a annoncé, au cours des derniers mois, plusieurs projets d'Internet haute vitesse en région, avec une participation d'un tiers de la facture du gouvernement fédéral. Ça veut dire qu'actuellement le gouvernement du Québec laisse de l'argent sur la table puisque le gouvernement fédéral contribue ailleurs à l'installation d'Internet haute vitesse. On évalue à la CAQ que, pour mettre Internet haute vitesse dans toutes les régions du Québec où on ne l'a pas, ça va coûter entre 1,5 milliard et 2 milliards. Puis on est bien sûr, là, de nos chiffres. C'est un minimum.

Le projet qu'on a proposé, c'est de dire : Le gouvernement du Québec devrait contribuer un tiers, donc 30 %, 40 %, entre 500 et 800 millions. Le gouvernement fédéral, comme ils l'ont fait en Ontario, devrait contribuer à l'autre tiers, et les MRC devraient contribuer à un tiers en échange des redevances qu'elles garderaient sur les services Internet haute vitesse. C'est beaucoup d'argent, vous allez me dire, là. C'est sûr que demain matin, de dire au gouvernement du Québec… 500 à 800 millions de dollars, c'est beaucoup d'argent, mais pour nous, c'est une nécessité.

Or, le gouvernement de M. Couillard, lors de la dernière campagne électorale, avait promis la main sur le coeur que toutes les régions du Québec auraient accès à Internet haute vitesse. Or, rien n'a été fait depuis deux ans et demi. Et Mme Anglade a annoncé, au mois de mai dernier, un programme, tenez-vous bien, de seulement 100 millions de dollars sur cinq ans, d'ici 2021. Ce n'est pas sérieux, c'est trop peu trop tard, et je pense que M. Couillard doit faire preuve de plus d'ambition, doit avoir plus de leadership pour le développement économique régional. L'Internet, l'accès à Internet haute vitesse est une nécessité pour les régions du Québec, et j'ai l'intention de le rappeler régulièrement à M. Couillard.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va passer à la période de questions en commençant par Alain Laforest, TVA.

M. Legault : Bonjour.

M. Laforest (Alain) : Bonjour, M. Legault. Votre député vient de faire une conférence de presse concernant le dossier Yan Plante. Vous avez porté plainte à la Sûreté du Québec en vertu de quoi?

M. Legault : Bien, écoutez, d'abord, les gens de la Sûreté du Québec nous ont demandé de ne pas faire de commentaire sur la plainte qui a été déposée. Évidemment que ça concerne les documents qui ont été empruntés ou, en tout cas, qui ont été pris par certaines personnes. Donc, ils ne veulent pas qu'on fasse plus de commentaires, mais ça concerne effectivement les documents qui ont été imprimés, téléchargés par des personnes qui sont allées au Parti libéral.

M. Laforest (Alain) : Est-ce que la plainte concerne plus M. Plante ou M. Dufresne?

M. Legault : Je ne peux malheureusement pas parler. À ce moment-ci, les gens nous ont dit... les gens de la Sûreté du Québec nous ont bien spécifié...

M. Laforest (Alain) : Mais c'est quoi, votre objectif?

M. Legault : Non, ils nous ont bien spécifié...

M. Laforest (Alain) : Mais votre objectif, c'est quoi?

M. Legault : Notre objectif, c'est de savoir qui a organisé cette fuite de document.

M. Laforest (Alain) : Donc, c'est M. Dufresne.

M. Legault : Actuellement, là, les gens de la SQ nous ont demandé de ne pas donner plus d'information sur les personnes qui sont visées.

M. Laforest (Alain) : Une petite dernière. Mme Ouellet, ce matin, a laissé entendre que l'indépendance ferait en sorte de ramener des gens du Parti québécois qui ont quitté pour aller suivre votre parti politique.

M. Legault : Écoutez, moi, j'ai fait une tournée de cinq semaines à travers les régions du Québec, puis il n'y a pas personne qui m'a parlé d'indépendance, là. Donc, on m'a parlé d'économie, d'éducation, de santé, oui, d'identité, hein, nos valeurs, notre langue, mais il n'y a personne qui m'a parlé de souveraineté.

La Modératrice : Merci. Louis Lacroix, Cogeco.

M. Lacroix (Louis) : Bonjour, M. Legault.

M. Legault : Bonjour.

M. Lacroix (Louis) : Je veux juste poser une question d'abord sur l'Internet. Je vois, vous dites, un tiers... l'investissement devrait être divisé ainsi un tiers gouvernement du Québec, un tiers Ottawa, un tiers les MRC, mais je ne vois nulle part là-dedans que, je ne sais pas, le privé devrait s'impliquer parce que les services, ultimement, c'est le privé qui les donne, là.

M. Legault : O.K. Bon, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'actuellement j'ai rencontré des compagnies comme Bell, qui me disent : Il y a des régions au Québec qui ne sont pas rentables. Je ne pense pas qu'on puisse forcer des entreprises privées à donner des services à perte. Par contre, le projet qui est proposé par la CAQ, c'est d'amener le tuyau principal aux régions, ce qu'on appelle le «backbone», que les MRC demandent à des entreprises privées de raccorder les maisons puis les entreprises, puis, en échange, ces entreprises vont payer une redevance aux MRC pour avoir amené le tuyau jusqu'à la région.

Donc, ça veut dire que les MRC vont pouvoir se repayer avec les redevances qui vont être payées par les entreprises. On veut que ce soit quand même les entreprises privées qui s'occupent du raccordement aux maisons puis de la facturation des citoyens puis des entreprises, mais c'est important, effectivement, que le privé soit impliqué. Mais actuellement, pour que le privé s'implique, là, il faut qu'il y ait une contribution du gouvernement parce que, sinon, ce n'est pas rentable pour eux autres.

M. Lacroix (Louis) : Mais ça n'équivaut pas à subventionner le privé, ça, jusqu'à un certain point? Je comprends que s'ils remboursent la MRC, c'est bien correct, là, mais il y a les deux autres tiers, là.

M. Legault : Non, parce qu'on va laisser comme maître d'oeuvre la MRC qui va charger une redevance, une redevance la plus élevée possible au secteur privé. Donc, ils vont pouvoir se payer, on l'espère, les intérêts sur leur emprunt et plus peut-être. Ça fait longtemps que les MRC puis les municipalités demandent d'avoir des sources différentes de revenus, bien, ça va être une belle occasion.

M. Lacroix (Louis) : O.K., mais ça veut aussi dire que les gens... parce que la compagnie privée, là, qui va demander... qui va être obligée de payer une redevance, bien, elle, elle va se repayer en facturant le client, là. Alors, ça veut dire qu'en quelque part les gens des régions éloignées qui auraient accès à ça vont payer plus cher que la moyenne des ours?

M. Legault : Non. Nous, on pense qu'à cause, justement, de la subvention qui vient du gouvernement du Québec puis du gouvernement fédéral, ça va être possible de garder une facture à un taux qui est comparable à ce qui est payé à Montréal et à Québec et quand même de pouvoir le faire d'une façon efficace avec l'entreprise privée, mais sous la responsabilité de chaque MRC. Je pense, c'est un plan intelligent. Je l'ai présenté à la FQM jeudi dernier, puis ils étaient très emballés du plan. Moi, je propose à M. Couillard de copier le plan de la CAQ le plus vite possible

M. Lacroix (Louis) : Ça ne sera pas la première fois. Sur les poursuites au civil, bon, il y a un quantum, là, qui doit être établi, là. C'est comme ça que ça fonctionne au civil, la justice se fait par le paiement d'une somme qui équivaut aux dommages que vous avez subis. Alors, vous l'évaluez à combien, ce dommage-là?

M. Legault : Bon, d'abord, là, il faut différencier, effectivement, le civil du criminel. Là, ce qu'on vous dit aujourd'hui, c'est qu'on a porté plainte à la Sûreté du Québec, donc au criminel. Maintenant, la porte est ouverte. On n'exclut rien pour ce qui est de la partie civile, mais, pour l'instant, la décision n'est pas prise du côté civil. Par contre, on a décidé de porter plainte à la Sûreté du Québec, donc au point de vue criminel.

M. Lacroix (Louis) : Mais, même si la décision n'a pas été prise, je suis convaincu que vos avocats ont évalué le quantum, M. Legault.

M. Legault : C'est difficile d'évaluer le quantum. Et ce qui est important, c'est surtout de limiter les dégâts, donc s'assurer, entre autres, qu'on obtienne de Yan Plante certains documents, s'assurer à qui les documents ont été remis, est-ce que les documents ont été effacés sur les courriels, là, de M. Plante, de M. Schautaud, etc.

M. Lacroix (Louis) : Donc, si vous n'êtes pas capable d'établir le quantum, ça veut dire qu'il n'y a pas de dommage?

M. Legault : Bien, pour l'instant, là, il y a sûrement, par contre, des dommages qui sont stratégiques. Maintenant, mettre un montant, de ce côté-là, c'est difficile, mais c'est inacceptable, et les gens qui ont fait ça doivent payer pour.

La Modératrice : Merci. Alexandre Robillard, LaPresse canadienne.

M. Robillard (Alexandre) : M. Legault, bonjour. Hier, le Commissaire à l'information, Jean Chartier, a dit que les députés devraient au moins rendre leurs dépenses publiques. J'aimerais ça savoir si vous pensez qu'il y a des efforts qui devraient être faits par l'Assemblée nationale pour améliorer la transparence concernant les dépenses, que ce soit d'hébergement ou toute autre, des députés.

M. Legault : Effectivement, on a discuté de ce sujet en caucus il y a quelques mois, au caucus de la CAQ. Les députés de la CAQ sont prêts à dévoiler leurs dépenses d'hébergement, mais on a mis une condition : que tous les députés le fassent. Ce que j'ai compris, c'est que les libéraux et les péquistes ne veulent pas le faire. Donc, nous, si les libéraux et les péquistes le font, on va le faire, on accepte de le faire. Mais on ne veut pas être les seuls, avec Québec solidaire, à le faire.

M. Robillard (Alexandre) : O.K., mais pourquoi  le limiter simplement aux dépenses d'hébergement? Est-ce que ça ne devrait pas être toutes les dépenses des députés qui sont…

M. Legault : Bien, on pense que, si les députés de la CAQ dévoilent les dépenses d'hébergement, tous les députés devraient le faire. Je ne vois pas pourquoi ce serait seulement certains députés qui le feraient.

M. Robillard (Alexandre) : Mais pourquoi juste les dépenses d'hébergement?

M. Legault : Bien, pour l'instant, c'est ce qui est demandé.

M. Robillard (Alexandre) : Demandé par qui?

M. Legault : Bien, je pense, c'était demandé par des citoyens.

Une voix :

M. Legault : Qui?

Une voix : C'est une demande d'accès à l'information.

M. Legault : C'est une demande d'accès à l'information qui a été faite.

M. Robillard (Alexandre) : O.K., mais pensez-vous que ça devrait être limité simplement aux dépenses d'hébergement ou ce serait une bonne chose… Parce que M. Chartier…

M. Legault : C'est une bonne question.

M. Robillard (Alexandre) : …estime que l'article 34 de la Loi d'accès, là, qui permet aux parlementaires de se soustraire aux demandes d'accès…

M. Legault : C'est une bonne question. Il y a eu des débats de ce côté-là. Si vous prenez, par exemple, les montants qui sont versés par les députés à même leur budget discrétionnaire à différents organismes à but lucratif, il y a des députés qui disaient : Ça pourrait peut-être créer des problèmes si un organisme apprend qu'il reçoit moins qu'un autre organisme. Donc, il y a peut-être des impacts négatifs dans ce dossier-là.

Mais je reviens aux dépenses d'hébergement. Les députés de la CAQ sont prêts à dévoiler leurs dépenses si les autres députés le font.

M. Robillard (Alexandre) : Ça dépend de qui, ça? C'est M. Chagnon qui va initier...

M. Legault : Non, ça dépend des députés péquistes et libéraux. Nous, on a envoyé le message à notre whip Donald Martel, qui siège au BAN, de dire : Les députés de la CAQ sont prêts à dévoiler leurs dépenses d'hébergement si les autres députés le font.

La Modératrice : Merci beaucoup. Hugo Lavallée, Radio-Canada.

M. Legault : Bonjour.

M. Lavallée (Hugo) : Bonjour, M. Legault. On est habitués évidemment, en Chambre, à des échanges parfois assez vifs entre les partis d'opposition et le gouvernement, mais de là à déposer une plainte devant la Sûreté du Québec, envoyer la SQ au bureau du premier ministre, est-ce que ce n'est pas un peu excessif comme stratégie? Est-ce que ça ne crée pas un dangereux précédent, là, de se mettre à porter plainte les uns contre les autres?

M. Legault : Bien, moi, je trouve ça très grave que des employés clés téléchargent des documents stratégiques avant et après avoir quitté un parti pour aller ensuite travailler pour un autre parti. Je trouve ça très grave, inacceptable, et ces gens-là doivent payer au moins au criminel.

M. Lavallée (Hugo) : Quel bilan vous dressez de la course à la direction du Parti québécois?

M. Legault : Bien, écoutez, moi, je pense que le problème fondamental, au Parti québécois, c'est l'article 1; puis qu'on fasse un référendum en 2018 ou en 2022, les Québécois n'en veulent pas. Donc, c'est ça qui est le problème le plus important au PQ, puis on pourra changer de chef à chaque année, le problème va rester. Les Québécois, une majorité, une grande majorité de Québécois ne veulent pas de référendum sur la souveraineté. Ils veulent qu'on leur parle d'économie, d'éducation, de santé, d'identité. Je pense que ça, au moins, il y a eu un débat entre Jean-François Lisée et Alexandre Cloutier. Je pense, c'est un débat qui est important. Si on veut protéger notre langue et nos valeurs, c'est un débat qu'on doit avoir au Québec.

Mais le problème du PQ, c'est vraiment l'article 1, c'est la souveraineté du Québec qui n'est pas appuyée par une grande majorité de Québécois. Et puis je l'ai déjà dit, si, demain matin, la CAQ n'existait plus, bien, les libéraux seraient au pouvoir pour toujours. Le seul parti qui peut battre les libéraux en 2018, c'est la CAQ.

M. Lavallée (Hugo) : Vous parlez donc du débat sur l'identité entre M. Lisée et M. Cloutier. On comprend que, vous, votre position se rapproche davantage de celle de M. Lisée.

M. Legault : Bien, nous, notre position n'a pas changé, hein?

M. Lavallée (Hugo) : Objectivement, si on fait...

M. Legault : Non, mais c'est parce que la position de M. Lisée a beaucoup changé à travers les mois et les années. Nous, notre position a toujours été la même : un, des tests de français et de valeurs pour les nouveaux arrivants; deux, les signes religieux interdits pour les personnes en autorité, incluant les enseignants; et trois, réduire le nombre d'immigrants de 50 000 à 40 000. Ça, c'est très clair. La CAQ a toujours gardé la même position.

Là, ce que je comprends, c'est que et M. Lisée puis même M. Cloutier ont changé beaucoup d'idée. Écoutez, quand vous regardez sur les signes religieux, pendant les 18 mois du gouvernement de Mme Marois, on aurait pu conclure une entente pour interdire les signes religieux chez les policiers, les gardiens de prison, les enseignants. À l'époque, le PQ trouvait que la CAQ n'en proposait pas assez. Maintenant, les deux candidats trouvent qu'on en propose trop, hein? Eux veulent se limiter seulement aux policiers, gardiens de prison et juges. Un peu spécial que le PQ passe de trop à pas assez.

M. Lavallée (Hugo) : Il y a un sondage qui a été publié cette fin de semaine, qui montrait les intentions de vote, je pense, pour votre parti à quelque chose comme 23 %. Comment expliquer que, dans un contexte où le Parti libéral a des difficultés éthiques assez importantes, il y a des controverses jour après jour, le Parti québécois n'a pas de chef, vous ne réussissiez pas à aller au-delà de ce seuil de 23 % qui semble un peu un plafond pour vous, là, à en juger par les derniers sondages au cours de derniers mois?

M. Legault : Écoutez, le meilleur exemple, c'est ce que je vous parlais aujourd'hui, la CAQ propose un projet de 1,5 milliard, 1,5 milliard de dollars pour s'assurer que tous les Québécois aient accès à Internet haute vitesse, et tout ce que les journalistes parlent, c'est les chicanes entre M. Cloutier puis M. Lisée. Donc, il y a une difficulté effectivement à faire passer notre message. Ce qu'on parle, c'est les chicanes au PQ, on ne parle pas des projets économiques que la CAQ propose.

La Modératrice : Merci beaucoup. Geneviève Lajoie, Le Journal de Québec.

Mme Lajoie (Geneviève) : Bonjour, M. Legault. Est-ce qu'au fond, si vous avez transmis des documents à la SQ, si vous avez mis en demeure deux personnes, est-ce qu'au fond, ce n'est pas pour dissuader d'autres gens de passer au Parti libéral?

M. Legault : Bien, moi, je veux aussi que les gens qui ont fait ça paient pour ça. Je pense que, oui, ça envoie un message à ceux qui pourraient le faire à l'avenir, mais la loyauté envers son employeur, c'est important, puis je pense que les personnes qui ont fait ça, on a le droit de savoir c'est à la demande de qui puis comment ça s'est passé. Et ils doivent être punis pour ça.

Mme Lajoie (Geneviève) : Sur le Parti québécois, je sais que ça fait quelques années que vous n'y êtes plus, mais est-ce que vous avez peut-être un conseil pour les membres du Parti québécois pour le vote des prochains jours, là, pour le choix du prochain chef?

M. Legault : Écoutez, moi, je pense que la seule option qui reste, si on veut battre le Parti libéral en 2018, c'est de se joindre à la CAQ. Les gens ne veulent pas entendre parler de la souveraineté, ni en 2018, ni en 2022, puis tant que les péquistes ne comprendront pas ça, ils n'auront pas de support dans la population.

La Modératrice : Merci beaucoup.

M. Legault : Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 36)

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