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Point de presse de M. François Legault, chef du deuxième groupe d'opposition

Version finale

Thursday, October 20, 2016, 8 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Huit heures vingt-et-une minutes)      

La Modératrice : Bon matin, tout le monde. Merci d'être là. Si tout le monde est prêt, on va laisser une déclaration à M. Legault, et ensuite on va prendre vos questions. Merci.

M. Legault : Oui. Bonjour, tout le monde. Bien, écoutez, je voudrais commencer par dire quelques mots sur le rassemblement qu'il y a eu hier soir à l'Université Laval. Je veux souligner le courage des femmes qui ont dénoncé les agressions qui ont eu lieu dans les résidences de l'Université Laval. Je veux encourager aussi toutes les femmes qui ont subi des agressions à dénoncer leur agresseur. On va les supporter. C'est notre devoir de les supporter.

Sur un autre sujet aussi, je veux vous dire que, ce matin, j'ai été encore troublé concernant les fameux appareils de loterie vidéo, hein? On sait que ces appareils ruinent des vies. Il y a des pères, des mères de famille qui vont carrément dépenser toute leur paie dans ces appareils au détriment parfois même de leurs enfants. Et on apprend ce matin que, dans certains cas, entre autres, à Laval, mais, dans 62 cas, il y a eu des permis qui ont été donnés à des gens qui sont reliés de près ou de loin à la mafia, aux gangs de motards, dans certains cas même contre l'avis de certains policiers.

Donc, je pense, là, il est vraiment temps, dans le dossier des appareils de loterie vidéo, que le premier ministre Couillard fasse toute la lumière. Qui est responsable? On dirait, au Québec, qu'il n'y a jamais personne de responsable. Est-ce que c'est la Régie des alcools, des courses et des jeux? Est-ce que c'est Loto-Québec? Mais qui est responsable de donner des appareils de loterie vidéo? Je comprends que ces appareils-là rapportent de l'argent au gouvernement, mais il y a des maudites limites, là, à ce qu'on voit depuis trop longtemps sur le manque de contrôle sur les appareils de loterie vidéo.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va passer aux questions, à commencer par Philippe-Vincent Foisy, Cogeco.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : M. Legault, hier on a entendu, dans les témoignages, des femmes dire que, lorsqu'elles dénoncent, elles se font dire par la police : Vous allez briser la carrière de la personne que vous dénoncez. Savez-vous ce que vous êtes en train de faire? Vous voulez vraiment dénoncer? Qu'est-ce qu'il faut qui change à ce point-là pour que les policiers ou les gens vers qui ces femmes-là dénoncent ne se fassent plus dire ce genre de propos là?

M. Legault : Bien, c'est épouvantable, là. Si effectivement c'est vrai que des policiers reprochent aux femmes de dénoncer, là, il faut dénoncer ces policiers-là. Je veux dire, c'est inacceptable. Il faut plutôt les protéger, les accompagner, les encourager. On ne peut pas commencer à prendre la part des agresseurs, là. Ça n'a pas de bon sens! Donc, il faut effectivement, là, qu'on protège les femmes qui dénoncent leurs agresseurs.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Et hier il y en avait une qui dénonçait un député de l'Assemblée nationale sur Facebook. Ce serait un député du Parti libéral. Est-ce que ça vous inquiète, ce genre de propos là, ce genre d'allégations là?

M. Legault : Bien oui, c'est inquiétant, c'est troublant, mais je n'en sais pas plus que vous, là. Donc, j'invite cette personne, là, à dénoncer puis à donner des noms aux policiers.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Mais, à part ça, est-ce qu'il y a d'autres choses qui peuvent être faites pour...

M. Legault : Je pense que c'est inquiétant, mais je n'en sais pas plus que vous. Puis, encore une fois, j'encourage toutes les femmes qui ont été victimes d'agressions à dénoncer ces gestes, et puis c'est notre devoir à nous, les parlementaires, mais aussi aux policiers de protéger ces femmes.

M. Foisy (Philippe-Vincent) : Avez-vous vu s'il y a eu des gestes qui pourraient être inappropriés? Moi, j'étais à Ottawa quand il y a eu toute cette histoire-là. À Ottawa, il y en a eu une, histoire dans ce genre-là. Est-ce qu'ici on voit ce genre de propos là ou de gestes-là?

M. Legault : Non. Non, je n'ai pas vu ça.

La Modératrice : Merci beaucoup. Alain Laforest, TVA.

M. Laforest (Alain) : Sauf que vous invitez ces gens à dénoncer, mais cette personne-là a dénoncé aux policiers.

M. Legault : Oui, mais là il faut qu'elle donne des noms aussi. Il faut donner le plus d'information...

M. Laforest (Alain) : Elle a donné des noms aux policiers, là, M. Legault, là.

M. Legault : Bien, si elle a donné des noms aux policiers, il faut que les policiers agissent rapidement, et qu'on interroge cette personne, et puis qu'on aille au fond du dossier.

M. Laforest (Alain) : Oui, je veux bien, je comprends ce que vous me dites, M. Legault, mais cette personne-là a parlé à la police. Elle s'est fait dire par la police qu'elle va briser une carrière. Donc, les policiers, si les allégations sont vraies, ont le nom, sont au courant c'est qui et ont décidé de ne pas porter plainte, et vous dites : Il faut qu'elle dénonce.

M. Legault : Bien non, mais...

M. Laforest (Alain) : Mais elle ne peut pas dénoncer aux policiers si elle s'est fait dire par les policiers de laisser tomber. J'essaie de voir où vous voulez aller, là.

M. Legault : Bien, moi, je demande à ses supérieurs à ce policier de vérifier si, effectivement, c'est ce qui a été dit. Puis, si ce qui a été dit, bien il faut que le policier se rétracte. Il faut peut-être mettre un autre policier dans le dossier, mais les policiers ne sont pas là pour blâmer les victimes. Ils sont là pour les aider, les accompagner.

La Modératrice : Merci. Geneviève Lajoie, Le Journal de Québec.

Mme Lajoie (Geneviève) : Cette femme-là dit que... donc, sur sa page Facebook hier, disait que c'était un député libéral. Qu'est-ce que vous demandez au gouvernement?

M. Legault : Bien, écoutez, pour l'instant, là, j'en...

Une voix : ...

M. Legault : Non, non, mais je n'en sais pas plus que vous. Je n'en sais pas plus que vous. Donc, moi, ce que je demande d'abord, c'est, aux policiers qui ont su ces informations, d'aller rapidement au fond de l'affaire, de faire enquête. Et puis, si c'est vrai que le policier a dit que ça remettait en cause la carrière du député, là, bien qu'on mette un autre policier, ça presse, là. C'est inacceptable, ce genre de propos. Mais il faut aller au fond des choses, puis c'est aux policiers de faire leur travail.

Mme Lajoie (Geneviève) : Donc, pour le moment, il n'y a pas lieu d'aller plus loin, par exemple, pour le gouvernement, pas d'enquêter à l'interne ou faire des vérifications?

M. Legault : Bien, on ne sait pas, pour l'instant, là, est-ce que ce sont des allégations ou est-ce que c'est véridique. C'est aux policiers, là, à faire l'enquête.

Mme Lajoie (Geneviève) : Est-ce que c'est plus difficile de dénoncer, justement, quand c'est une personne connue, un député, un membre de l'Assemblée nationale?

M. Legault : Ah! il ne devrait pas y en avoir, de tabous. Il ne devrait pas y avoir de restrictions. Puis tout le monde est égal devant la loi, incluant les députés, les ministres, toutes les personnes en autorité. S'il y a un policier qui a mal fait son travail, il doit être dénoncé. Donc, il faut être capable, au Québec, là, de se sentir confortable de dénoncer les agressions.

La Modératrice : Merci beaucoup. Marco Bélair-Cirino, Le Devoir.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Moi, je veux bien vous comprendre, la responsabilité d'un chef de parti lorsqu'un tel cas survient, si c'était un député caquiste qui était visé pas de telles allégations, vous n'auriez aucun geste à porter comme chef ce matin?

M. Legault : Bien, écoutez, je ferais une vérification rapide, là, mais il faut d'abord voir si c'est vrai, là. Pour l'instant, moi, je n'ai pas plus d'information que vous, là, mais, bon, c'est certain que moi, j'aurais le réflexe de faire passer au confessionnal chacun de mes députés rapidement, là, mais, je veux dire, c'est d'abord le travail des policiers.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Donc, M. Couillard devrait rapidement faire une vérification à tout le moins sommaire avant d'en apprendre davantage des policiers?

M. Legault : Bien, écoutez, je pense que ça serait normal, là, qu'il commence au moins à poser des questions puis qu'il demande lui aussi aux policiers, là, de faire leur travail rapidement.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Mme Roy, je ne sais pas si vous avez participé aux travaux. Suite au mouvement #agressionnondénoncée, il y a eu des rencontres ici, à l'Assemblée nationale, entre, notamment, les députées femmes. Est-ce que ces travaux-là ont porté fruit? Est-ce qu'aujourd'hui on peut en constater des résultats probants et qui ont changé la relation de travail, peut-être, entre le personnel homme, les députés hommes et les députées femmes?

Mme Roy : Je vous rappelle — bonjour tout le monde — qu'il y a 14 mois exactement on faisait une tournée itinérante, une commission itinérante de quelques villes, naturellement, Québec, Montréal, Rivière-du-Loup et Gatineau, pour aller voir justement des organismes des femmes pour qu'elles nous donnent des solutions, que faire pour contrer les agressions sexuelles. Ça fait 14 mois. Entre-temps, on a changé de ministre de la Condition féminine. On attendait le rapport au printemps dernier. On est rendu au mois d'octobre, il n'y a toujours rien. Alors, ça ne bouge pas vite dans ce domaine-là.

Mais, si vous me permettez, j'aimerais revenir sur hier soir parce que j'y étais hier soir à ce rassemblement vraiment de solidarité pour les femmes qui sont victimes d'agressions sexuelles. C'était extrêmement touchant. Je vois Maya qui est là, nous étions là. Et cette jeune femme, lorsqu'elle a parlé, moi, j'étais dans la foule, j'écoutais, et lorsqu'elle m'a dit : J'ai porté plainte, mais que vaut ma parole à côté de celle de cette personne puissante en position d'autorité, on m'a dit, puis là, vous avez lu son Facebook... Écoutez, j'étais très troublée. Le coeur m'a arrêté quand je l'ai entendue dire : Cette personne-là siège à l'Assemblée nationale. Le coeur m'a fait trois tours. Et moi, ce que je veux dire à cette fille-là qui, peut-être, nous écoute aujourd'hui, là, c'est : Bravo pour ton courage! Et surtout il y a des gens avec toi, tu n'es pas seule. Et c'est ça, la tristesse des agressions sexuelles. Les femmes — souvent, ce sont des femmes, malheureusement — se sentent seules, ne se sentent pas appuyées. Et, au contraire, ce que vous avez dit hier, madame, ça a touché beaucoup de monde. Moi, je vous invite à aller plus loin parce que, si un policier vous a dit : Ça ne vaut pas la peine, il est plus puissant que toi, c'est ce qu'elle nous faisait comprendre, là, hier, là, c'est inacceptable.

Alors, moi, je pense qu'il y a quelque chose à faire à cet égard-là probablement au niveau des policiers. Qui aurait dit ça à cette personne-là? Moi, j'aimerais savoir qui lui a dit de ne pas porter plainte. C'est la grande question parce qu'il faut dénoncer. Hier, je pense qu'elle a senti que tout le monde était avec elle, et moi, je veux lui dire qu'on est avec elle. Et c'est en brisant cette loi du silence que, peut-être, ces agressions vont cesser ou, du moins, vont faire en sorte que ceux qui pensent agresser vont se retenir.

M. Bélair-Cirino (Marco) : Ça vous touche? Vous semblez émotive.

Mme Roy : Oui, ça me touche. C'est triste. Merci beaucoup.

La Modératrice : Merci beaucoup. Hugo Lavallée, Radio-Canada.

M. Lavallée (Hugo) : Bonjour, M. Legault. Il y a une réunion en cours en ce moment pour décider du sort de votre demande concernant la comparution de M. Yvon Nadeau. À leur entrée, les députés libéraux ont dit qu'ils n'avaient pas l'intention d'appuyer cette demande-là de votre part, qu'ils estimaient qu'ils avaient des dossiers plus importants à traiter à l'Assemblée nationale. Donc, comment vous interprétez ce refus des libéraux d'accueillir ici M. Nadeau?

M. Legault : Bien, en fait, ce que ça veut dire, c'est qu'il y a des choses plus importantes que la transparence. Mais, non, moi, je pense qu'actuellement on a beaucoup de travail à faire, tous les politiciens, de rétablir une confiance entre la population et nous. Et, pour y arriver, il faut être très transparents. Puis actuellement, bien, il y a encore beaucoup de questions sans réponse dans le cas de M. Nadeau. Et on doit aller au fond du dossier. Il y a trop de subventions qui ont été données à ce monsieur-là, qui est un proche de Laurent Lessard. Donc, il faut aller au fond du dossier.

M. Lavallée (Hugo) : Avez-vous l'impression que, les partis d'opposition, vous étiez un peu sur une lancée? Il y avait des faits nouveaux tous les jours au cours des dernières semaines. On en entend moins parler cette semaine. Est-ce que vous avez l'impression que l'affaire est close pour le gouvernement et que la page est tournée?

M. Legault : Non, j'espère... En tout cas, pas pour nous. Et puis, bon, évidemment, là, quand on est rendus qu'on dénonce une, deux, trois, quatre subventions données à la même personne, est-ce que ça va en prendre 10, est-ce que ça va en prendre 20? À un moment donné, on n'est pas obligés d'avoir des nouveaux faits à chaque semaine. C'est déjà troublant, ce qu'on a appris puis que ça soit si facile pour des amis libéraux d'avoir des subventions du gouvernement libéral.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va passer aux questions en anglais en commençant par Raquel Fletcher, Global.

Mme Fletcher (Raquel) : Good morning, Mr. Legault. You came out here this morning in saying that people who have been sexually assaulted should report that to the police. Why did you begin your press conference this morning with that statement?

M. Legault : Bon, of course, I wanted to thank, first, women who report those sexual harassments that they had at the Laval University. And I am asking all women to report these kinds of aggressions. And our responsibility is to support them. And it's also the responsibility of police force to support them, not tell them that they may break somebody's career.

Mme Fletcher (Raquel) : So, do you want to get to the bottom of these allegations against someone who is…

M. Legault : Of course! Of course! I think that Mr. Couillard has to show some leadership and make sure that he asks a few questions to his MNAs right now. And I would like the inquiry from police people be done as fast as possible.

Mme Fletcher (Raquel) : Donald Trump paints a picture of a man in power who is disrespectful to women. Does that have any impact on… Does that make you think about how, perhaps, members in your own caucus respond to power or act towards women? Have you had a conversation about that with your caucus members?

M. Legault : A few things about Mr. Trump. I think we always have to respect democracy and democracy results, even if we're not happy with these results. Second, regarding the way he's talking about immigration, I think it's a risk everywhere in the world if we don't put a frame and some regulations. And, right now in Québec, we're requesting these regulations since many, many years. Mr. Charest, Mrs. Marois and Mr. Couillard didn't put in place those regulations. And I think we need to have that in order to make sure that we don't have anybody like Mr. Trump, in Québec, using…

Mme Fletcher (Raquel) : But what about his behavior towards women?

M. Legault : Sorry?

Mme Fletcher (Raquel) : What about his behavior towards women?

M. Legault : Regarding women, it's unacceptable. I think, you have to show respect, even in private conversation. I think, when you want to have a high responsibility like the one he's asking for, you have show the example, you have to be a model and you have to respect women.

Mme Fletcher (Raquel) : Mme Roy, I see you shaking your head and nodding in the background, can you respond as well?

Mme Roy : Well, I agree totally with my chief Mr. Legault. He has to be a role model, and what you see, that's not it right now. But we heard that tape, that's unacceptable, unacceptable for someone who wants to be the President of the United States. You don't talk like that. You represent everybody, and women are 50% of the population. You have to respect them.

Mme Fletcher (Raquel) : Are you concerned that there is someone in the National Assembly who is potentially, allegedly behaving in the same way?

Mme Roy : I was there last night when I heard that young woman talking about the aggression she lived, and it really troubled me. My heart stopped when she said it's an MNA. And that really scared me, and I want to tell that young woman she has a lot of courage to say that and I want to tell her that we heard her, and she's not alone. And the person who told her not to prosecute, or to sue, or to…

M. Legault : To report.

Mme Roy : …to report that aggression, that's not OK. We have to go deeper in that inquiry. Who told her not to report, if that's been told? Who did that? It's unacceptable because women has to break that code of silence, that omerta, and I think that men and women should be together to help those women who are molested, aggressed, to «dénoncer». I'm sorry. Report.

La Modératrice : Maya Johnson, CTV.

Mme Johnson (Maya) : The question is for you because I know you were there last night. And we saw another debate, last night, where Donald Trump made comments about Hillary Clinton, calling her a nasty woman while saying, earlier in the debate, he has the most respect for women. Do you think that what's playing out in the United States right now is sort of contributing to this narrative of disrespect for women, normalizing sexual assault of these women given his other comments about women and their sexuality?

Mme Roy : I think it's awful what we heard, but the thing is that maybe all those things that were said, that video we saw of him, and add to that Ghomeshi, add to that Bill Cosby, add to that other people, maybe it's… Women cannot take it anymore, and maybe it helped and it will help to denounce»… I'm sorry...

Une voix : To report.

Mme Roy : To denounce. OK, it was OK. So maybe all that we see and heard about women, all bad things that had been said, all unrespectfully things that had been said will help women to say : Enough is enough. And I think maybe we are there, maybe we are there.

Mme Johnson (Maya) : Mr. Legault, is there a way to have this discussion without politicising it and blaming the Liberal Government, let's say, for a lack of investment and organization that help support victims of sexual assault? Because, yesterday at the vigil, there was a lot of talk about the fact that this goes beyond party lines and that this is not something that should be partisan. But it seems that it is anyway.

M. Legault : No. I think, yes, we can do that in a way where… a bit like «Mourir» in dignity. I think, right now, it's not a question of one party or the other. We have all responsibility and we have to work together, all parties, to make sure that we put in place all we can do and that we send the right message to women that it's unacceptable, that we support them and that they have to report all cases.

La Modératrice : Merci beaucoup.

M. Legault : Merci.

(Fin à 8 h 40)

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