(Seize heures vingt-neuf minutes)
M.
Bonnardel
:
Alors, bonjour à tous. Les libéraux nous démontrent encore une fois leur arrogance
en cette fin de session en imposant le bâillon aux partis d'opposition avec le projet
de loi n° 106. Les libéraux utilisent encore une fois la méthode forte, en
sachant très bien que ce projet de loi allait être une catastrophe annoncée.
On le disait depuis le début que ce projet
de loi devait être scindé pour mettre de côté la stratégie énergétique, la loi
sur les hydrocarbures, et ce n'est pas ce que les libéraux ont fait. Donc, aujourd'hui,
on est pris face, encore une fois, à un gouvernement qui est extrêmement
arrogant en imposant encore une fois un autre bâillon. Et on est aussi, en
terminant de mon côté, extrêmement déçus du travail du Parti québécois sur ce
projet de loi. On a voulu déposer des amendements, être constructifs,
minimalement, pour faire avancer le projet de loi, être capables de l'adopter
dans les temps requis. Et aujourd'hui on est face, donc, à un bâillon du
gouvernement, et ma collègue vous expliquera, dans quelques secondes, pourquoi
nous voterons contre ce projet de loi.
Mme Soucy : Alors,
écoutez, comme mon collègue vous l'a dit, c'est vraiment très déplorable qu'on
nous impose un bâillon aujourd'hui alors qu'on est la première formation
politique qui avait suggéré de scinder le projet de loi en deux, et le gouvernement,
il n'a rien voulu savoir. Sauf qu'on n'en serait pas rendus là aujourd'hui si
le projet de loi avait été scindé.
Aujourd'hui, je vous annonce que la Coalition
avenir Québec va voter contre le projet de loi parce que le gouvernement va
augmenter les tarifs d'Hydro-Québec via ce projet de loi là pour financer des
projets de transport en commun, dont le SLR. Le gouvernement passe complètement
à côté de son objectif qu'il s'était fixé de faire un guichet unique efficace
alors qu'il crée une structure très lourde.
Et, écoutez, c'est très dommage, comme mon
collègue vous l'a dit, après 100 heures de commission parlementaire — plus
de 100 heures de commission parlementaire, je devrais dire, parce qu'on a
dépassé les 100 heures — on n'a pas été capables de rassurer nos
citoyens. Le gouvernement n'a pas pu répondre à nos questions, il nous référait
continuellement à la réglementation. Et, écoutez, le Parti québécois a fait du
temps. Alors, c'est dommage, très dommage parce que les Québécois ne sont pas
rassurés à l'heure actuelle.
Alors, pour toutes ces raisons, évidemment
nous allons voter contre le projet de loi n° 106. Merci.
M.
Bonnardel
:
Merci.
(Fin à 16 h 32)