(Onze heures vingt-trois minutes)
M. Khadir
:
Bonjour. Je voudrais simplement mentionner que nous saluons la décision du ministre
Leitão. Nous reconnaissons là la force de nos aînés et la qualité du travail
qui a été fait par l'opposition, c'est-à-dire mes collègues de la CAQ, et du
PQ, et moi-même, hier, avec les quatre groupes représentant les aînés au Québec,
notamment la FADOQ. C'est une bonne chose que le ministre ait décidé de revenir
sur sa décision annoncée dans le budget 2015 et qui affectait cette année,
et donc d'effacer les conséquences et les mesures qui faisaient en sorte que le
crédit d'impôt de 500 $ aurait échappé à plusieurs dizaines de milliers de
nos aînés parmi les plus vulnérables, les moins fortunés, avec les moindres
revenus. Merci de votre attention.
M. Dion (Mathieu) : Est-ce
que, comme l'explique M. Leitão, c'est parce qu'il a mal expliqué ce que
c'était, finalement, qu'il en venait à un recul comme celui-là?
M. Khadir
:
Laissons à M. Leitão la possibilité d'une sortie, disons, honorable. Je
laisse cette interprétation à lui-même. Mais, comme nous l'avons répété, tout
le monde, hier, c'était une erreur qu'il fallait corriger. Cette erreur est
corrigée. En démocratie, ce serait bien que les gouvernements démocratiques
répondent davantage aux critiques constructives qui viennent de la part de la
société et de l'opposition. Malheureusement, ça nous fait grandement défaut sur
bien des sujets. J'invite, par exemple, mon collègue médecin et ministre de la
Santé à être un peu plus à l'écoute, quoique, lui aussi a dû corriger le tir
sur les frais accessoires, mais au prix d'une lutte acharnée de la part de
groupes populaires, de la part d'avocats défendant les patients et après des
questions répétées de notre part.
M. Hicks
(Ryan) : Just on the seniors tax credit, does
this show, to you, that the Couillard Government is out of touch?
M. Khadir
: Evidently. You know, Mr. Leitão is a banker. I'm a
physician, a specialist. He became a minister, I became a deputy. We have high
salaries. Nor him, nor me, we don't know the reality of half of the elderly who
live with less than $20,000 a year. And, unfortunately, Mr. Leitão and his Minister
decided to cut a credit that represents almost six to eight weeks of, you know,
grocery. So, I'm out of touch, he's out of touch. But he takes decisions
without consulting, without listening, which has impact on elderly, and that is
really wrong. And I'm glad that, at last, after one week, he has heard.
Le Modérateur
:
Merci, tout le monde.
(Fin à 11 h 26)