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Point de presse de M. François Paradis, porte-parole du deuxième groupe d’opposition pour les aînés

Version finale

Friday, March 24, 2017, 11 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures quarante-deux minutes)

M. Paradis (Lévis) : Merci d'être là. Je pense que c'est une journée importante. D'abord, je me réjouis. Je me réjouis que le gouvernement ait donné suite à une demande de la CAQ, mais plus que ça, une demande, une volonté de faire en sorte qu'on puisse ouvrir un débat, un débat constructif et évidemment, vous l'aurez compris, non partisan sur une question aussi sensible et cruciale que celle-là. Je salue le ton du ministre également ce matin dans cette annonce parce que ce sont des questions qui souvent sont émotives, ébranlent et touchent énormément de citoyens, qui, aujourd'hui, nous regardent et nous écoutent avec espoir.

Je vous dirai qu'on fasse des clarifications juridiques, j'en suis, qu'il y ait un comité d'experts et, en ce sens-là, cette façon de faire, j'en suis également, et je pense que ça va être une des façons de pouvoir avancer plus loin dans une réflexion qui est demandée, qui est réclamée avec le temps que ça prendra, avec le temps que ça prendra aussi. Mais je vais aller plus loin que ça. Je pense qu'au terme de l'exercice de ce que les comités d'experts et les experts analyseront dans le spectre le plus large possible, on ait ensuite la possibilité d'entreprendre une réflexion publique. Je pense que c'est, en ce sens, important et tellement important, et tellement sensible qu'on se colle un peu sur ce qui avait été fait, qu'on puisse ensuite avoir un guide, un guide, un document de consultation permettant ensuite à l'ensemble de ceux qui souhaiteront intervenir de le faire.

Vous savez, dans le processus de ce document Mourir dans la dignité, entre 2010‑2011, 273 mémoires ont été déposés. Les gens veulent aussi prendre part à ce qui pourrait mener à des décisions qui vont engager l'ensemble des citoyens et de la société. Et ceci dit, je le dis également et je le répète, je demande à mes collègues, tous partis confondus, de s'attendre à ce que ça puisse être long. La volonté, ce n'est pas d'arriver à une finalité rapidement, d'autant plus qu'on ne sait pas ce que pourrait être cette finalité, mais qu'on fasse cette réflexion-là sur la base d'un document, mais une réflexion, je le rappelle, publique où tous pourront également s'exprimer. Et ça pourrait dépasser bien sûr, le ministre l'a dit, plus d'un an, potentiellement, oui, peut-être après même les prochaines élections, 2018, et qu'on ne perde pas de vue que la réflexion devra se poursuivre jusqu'à sa conclusion, peu importe quelle sera l'issue.

Le Modérateur : ...de questions? Est-ce qu'il en reste, des questions? Mathieu Dion, Radio-Canada.

M. Dion (Mathieu) : Vous dites que vous ne voulez pas que ce soit long, mais, en même temps... Qu'est-ce que vous dites aux gens qui sont impatients?

M. Paradis (Lévis) : En fait, je comprends que ça puisse être long. Ce que je souhaitais, ce que je réclamais et ce qu'on réclame, c'est qu'on entame la réflexion rapidement parce qu'au moment où on se parle il y a un besoin d'aller plus loin, on le sent, on en parle, là. Alors, qu'on commence maintenant cette réflexion-là, c'est correct. Et, en ce sens-là, je dis : Bravo, tant mieux, que ça se fasse! Ça peut être long, mais je pense que la finalité, il n'y a pas d'échéancier potentiel. Il ne faut surtout pas qu'on arrête d'en parler et qu'on interrompe le processus. Et, au surplus, c'est tellement important qu'il faut que la population puisse aussi, à travers une commission... et ça prendra la forme que ça voudra, mais devant la commission, qu'on puisse établir une façon de faire pour qu'à l'image de ce qui s'est fait précédemment les gens, les organisations puissent aussi avoir leur mot à dire, basé sur ce qui aura été présenté. Et ce que l'on réclame bien sûr, un guide sur lequel on pourra se baser.

Alors, on ne peut pas prévoir d'échéancier, mais ce qu'il faut commencer à faire maintenant, c'est de réfléchir, de poser les balises et ensuite de continuer et de n'avoir de cesse jusqu'à ce que ce soit terminé, et ça, c'est important. On ne coupera pas une réflexion dans le milieu pour dire : On y reviendra un jour. Il faut tous s'entendre, dans un concept, évidemment, vous l'aurez compris, sans partisanerie. Tous s'entendent pour faire en sorte qu'on se rende du début jusqu'au bout.

M. Gagnon (Marc-André) : La réflexion publique, quelle forme, elle doit prendre? Est-ce que c'est une commission parlementaire, c'est une tournée de consultations?

M. Paradis (Lévis) : Elle passera par la commission parlementaire, elle pourrait prendre une tournée itinérante. Elle peut prendre toutes les formes que l'on peut imaginer à ce stade-ci, mais, encore une fois, je le répète, sur les chiffres de cette volonté qui avait été exprimée, 273 mémoires déposés, c'est énorme. Et je pense que, dans un dossier aussi sensible que celui-là, il faut aussi répéter l'exercice.

M. Gagnon (Marc-André) : Vous êtes d'accord avec le ministre Barrette quand il dit qu'il faut prendre son temps sur un sujet aussi sensible que ça?

M. Paradis (Lévis) : Il faut prendre le temps de savoir ce dont on parle, d'exprimer les craintes, les inquiétudes, les besoins, oui, mais c'est un exercice qui devra finalement, un jour, aboutir. La seule chose et la seule crainte, c'est que ce soit précipité. Il ne faut pas que ce soit précipité. Il faut qu'on commence là, qu'on fasse bien le travail. Évidemment, il faut que ça finisse par mener à quelque chose, là, bien sûr, mais donnons-nous la chance de ne pas arrêter en cours de route et de rendre jusqu'au bout de l'exercice. Mais, manifestement, au terme de ce que le comité d'experts dont on nous parle produira, je pense qu'entre ce moment-là et l'exercice public, il va falloir que le laps de temps soit assez court, permettant aux gens ensuite de finaliser le questionnement sur le dossier.

M. Gagnon (Marc-André) : Est-ce qu'il y a de la division au sein du caucus de la CAQ sur cet enjeu-là, d'élargir, là, la portée?

M. Paradis (Lévis) : La volonté de parler de ce dossier-là... et j'ai encore en mémoire les images de mon collègue François Bonnardel — parce que, quand je vous dis qu'il y a de l'émotivité à travers ça, il y en a — François, particulièrement touché. La volonté de parler, d'aller plus loin, de se doter de leviers au besoin, tous sont unanimes. Au terme de l'exercice, c'est une question morale. Ce sera, comme pour toutes les questions morales, un vote libre, et les gens auront la liberté de prendre la position qu'ils souhaitent prendre. Mais, dans la réflexion, il y a unanimité. Merci, tout le monde.

(Fin à 11 h 48)

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