(Onze heures cinquante-quatre minutes)
M. Fortin (Pontiac) : Bonjour.
Ça va bien? Oui?
Journaliste
: M.
Fortin, félicitations!
M. Fortin (Pontiac) : Merci.
Journaliste
: Est-ce
que vous allez réussir à faire le ménage au ministère des Transports en étant
un nouveau ministre?
M. Fortin (Pontiac) : Écoutez,
on va prendre ça une journée à la fois. Je vais m'asseoir avec les gens du ministère
des Transports aujourd'hui. Mais aujourd'hui, vraiment, là, moi, je me
concentre sur rencontrer les acteurs du ministère des Transports, m'asseoir
avec mes collègues autour de la table du Conseil des ministres, voir... Vous
avez entendu un petit peu un début de... j'imagine, de la part du premier
ministre, qui nous a indiqué quelques dossiers sur lesquels se concentrer. Mais
aujourd'hui j'apprécie la confiance que le premier ministre m'a donnée.
Vous savez, moi, j'ai commencé ma carrière
politique dans le cabinet des transports d'un de vos collègues. Je sens un peu
qu'on a fait ce qu'on appelle «full circle» en politique. Retourner aux
transports en tant que ministre, c'est un honneur incroyable.
Le Modérateur
: Merci.
Micro de gauche, Marco Bélair.
M. Bélair-Cirino (Marco) :
C'est un honneur incroyable, dites-vous. C'est aussi un poste casse-gueule,
celui de ministre des Transports québécois. Quelle a été votre réaction lorsque
le premier ministre vous a confié cette responsabilité-là?
M. Fortin (Pontiac) : Bien,
moi, je trouve que c'est un poste... honnêtement, c'est un poste où on peut
faire avancer beaucoup de dossiers, au ministère des Transports. Il y a des
dossiers qui touchent les citoyens dans leur vie de tous les jours. Les gens
veulent réduire leur temps de déplacement, les gens veulent regagner du temps
avec leur famille. Au ministère des Transports, on peut faire une vraie
différence dans ces choses-là, et c'est là-dessus que moi, je vais travailler.
Le Modérateur
: Rapidement,
micro de droite.
Journaliste
: Bonjour, M.
le ministre.
M. Fortin (Pontiac) : Allo! Ça
va bien?
Journaliste
: Oui,
vous? Quelle sera votre priorité? Qu'est-ce que vous savez du ministère des
Transports et à quoi voulez-vous vous attaquer en priorité, finalement?
M. Fortin (Pontiac) : Bien, écoutez,
moi, j'ai rencontré le sous-ministre il y a deux secondes comme ça ici, dans la
salle. On va s'asseoir ensemble, on va voir les dossiers. Il y en a beaucoup de
dossiers. Vous avez entendu le premier ministre en nommer plusieurs, mais on va
les regarder un à la fois pour s'assurer qu'on peut les faire progresser. Comme
je disais, c'est des dossiers qui sont intéressants, mais qui sont importants
dans la vie, dans le quotidien des Québécois et des Québécoises. Donc, si on
peut redonner un peu de temps aux familles à travers des investissements et des
projets au ministère des Transports, c'est ça qu'on va faire.
Le Modérateur
: On va en
prendre une dernière en français.
Journaliste
: M.
Fortin, comment voyez-vous la collaboration avec votre collègue Véronyque
Tremblay? On sait que la congestion routière, les transports, à Québec, c'est
un enjeu important. Et que pensez-vous du troisième lien dont le premier
ministre a parlé tout à l'heure?
M. Fortin (Pontiac) : Bien, je
suis content d'abord de pouvoir puiser dans certains de mes collègues qui sont déjà
passés par les Transports. Je vais avoir des conversations avec M. Moreau, avec
M. Lessard, avec M. Poëti, qui déjà m'ont offert leurs conseils.
Pour ce qui est de Mme Tremblay, je me
sens... je suis content d'être épaulé par quelqu'un de Québec, qui connaît les
dossiers de Québec, qui s'est fait élire avec des priorités pour Québec, et on
va travailler ensemble. On va se partager les dossiers, mais, là encore, aujourd'hui,
on va s'asseoir ensemble. C'est ça, la force du Parti libéral, c'est qu'on a
des gens chez qui on peut aller puiser une certaine expérience, mais, en même
temps, on a des gens jeunes, dynamiques, comme Véronyque, qui se sentent
investis d'une mission aujourd'hui.
Le Modérateur
: Merci.
Micro de droite, Phil Authier, The Gazette.
M. Authier (Philip)
: Good almost afternoon. Are you actually going to be
able to do anything about unclogging the roads of Québec? Because it seems to
be the main thing bothering people a lot. And do you actually have the power to
do that as a minister?
M. Fortin (Pontiac) :Well, the point of having a Minister of Transport is to
make transportation easier across Québec, to give
families time back. So, if you can reduce their commute by five, 10, 15
minutes, you're allowing them to spend more time with their families. That's
what I want to focus on. We are going to get to work right now, just after the
Cabinet meeting, to see exactly how we can do that.
M. Authier (Philip)
:
A lot of people have described Transport Quebec as an ivory tower with a lot of
bureaucrats you don't like to change and basically run their own empire. What
makes you… you're like the sixth Transport Minister since the last few years. What
makes you think you're going to be able to tackle that terrible red tape in
bureaucracy?
M. Fortin (Pontiac) :
We're going take one project at a time and see how we can make things move
quickly for Quebeckers, see how we can make things progress for Quebeckers to
make their lives a little bit easier every day. That's the objectives that I
have. You've heard the Premier already make an important list of projects that
we can work on. I'm going to start with those and I feel supported by a strong
experienced team of people who have a good knowledge of the transportation file
and who already have offered me their support. I'm thinking of Mr. Moreau, Mr.
Lessard, Mr. Poëti, who've all have come to me already and offered advice. And
I'm happy to have a delegate minister with me who knows the region in Québec
City and who will be able to help us with everything eastern Québec.
Le Modérateur
:
Merci beaucoup.
(Fin à 11 h 59)