(Treize heures trente et une minutes)
M. Roy
: Bonjour à
tous. J'aimerais saluer mon collègue Martin Ouellet, de la circonscription de René-Lévesque,
qui est présent avec moi ici aujourd'hui. Nous sommes ici pour vous parler de
la survie des clubs de quads du Québec qui est menacée par le ministre Luc
Blanchette.
La semaine dernière, grâce aux pressions
que nous avons faites, le ministre a fait marche arrière dans le dossier de la
motoneige. Il aurait prolongé d'un an les ententes pour la tarification des
clubs sur des terres publiques. Toutefois, ces ententes ne permettent aucune
prévisibilité pour l'industrie. Par exemple, l'achat d'une surfaceuse de 600 000 $
est financé sur six ou sept ans. Quel club va prendre le risque de cet achat
alors qu'une épée de Damoclès est au-dessus de leur tête? Quel signal le
ministre envoie-t-il aussi aux grossistes en tourisme d'hiver qui vendent des
forfaits de motoneiges des années à l'avance? Qui plus est, personne n'a vu
cette entente, aucun communiqué, aucun avis du ministre.
Or, la question que nous posons au
ministre concerne maintenant les quads. Pourquoi ne sont-ils pas intégrés dans
l'entente avec les clubs de motoneiges? Rien n'est signé pour les quads qui se
demandent pourquoi le ministre les a laissés de côté. Les quads, au Québec,
c'est un 1,5 milliard de dollars de retombées économiques, c'est un
secteur d'activités important pour les régions du Québec. Je donnerais la
parole maintenant à mon collègue Martin Ouellet.
M. Ouellet : Merci, Sylvain.
Alors, on l'a vu la semaine passée, le ministre gère les VHR, les quads et les
skidoos à la petite semaine. Ça prend un point de presse de l'opposition, ça
prend des interpellations pour rapidement mettre tout le monde à la planche à
dessin et convenir d'ententes que mon collègue a décriées, étant des ententes
temporaires et pour lesquelles nous n'avons obtenu aucune, aucune information
crédible à ce sujet.
Et là on est rendus avec les gens des
quads. Au lieu de reconduire les accords qui étaient déjà signés entre les
clubs et le MRN, le ministère veut repartir à zéro avec les clubs de quads. Les
ententes avec les clubs sont très importantes, surtout au niveau de la
sécurité. Ce sont eux qui entretiennent les chemins forestiers dévitalisés, ils
construisent des ponts, effectuent l'entretien des ponceaux et, bref,
s'occupent de la signalisation et donc de la sécurité sur l'ensemble des
sentiers.
C'est près de 3 000 bénévoles
partout au Québec qui sillonnent tout près de 23 000 kilomètres de
sentiers pour en assurer la sécurité. Alors, pourquoi ils n'ont pas eu droit au
même traitement que les clubs de motoneigistes? Écoutez, ils étaient ensemble,
il y a de ça trois semaines, à la même table de négociation. Alors, vous
comprenez leur surprise d'entendre que leurs collègues des clubs de motoneige
avait une entente temporaire d'un an et que, pour eux, absolument rien.
Alors, pour nous, pour le Parti québécois,
pour le collègue Sylvain Roy de la circonscription de Bonaventure, les VHR, c'est
une activité économique importante, mais surtout c'est une activité économique
qu'on veut faire de façon sécuritaire. Alors, M. le ministre, ce que nous vous demandons,
c'est de vous assire rapidement avec les clubs quads pour trouver une solution
rapide et sécuritaire à cet enjeu. Merci.
La Modératrice
: Merci.
Questions?
M. Roy
: Merci.
(Fin à 13 h 34)