To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Diane Lamarre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, et Mme Agnès Maltais, porte-parole de l’opposition officielle responsable de la région de la Capitale-Nationale

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Diane Lamarre, porte-parole de l’opposition officielle en matière de santé et d’accessibilité aux soins, et Mme Agnès Maltais, porte-parole de l’opposition officielle responsable de la région de la Capitale-Nationale

Version finale

Wednesday, November 29, 2017, 11 h 21

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Onze heures vingt et une minutes)

Mme Lamarre : Alors, nous tenons à faire un point de presse sur deux sujets ce matin. D'abord, le fait que les sages-femmes soient devant l'Assemblée nationale à l'extérieur aujourd'hui en manifestation, puisque leurs négociations n'ont pas été résolues depuis 2015, c'est quand même un très long parcours, un très long délai. Et on sait qu'il y avait des engagements qui ont été pris en 2008 par le gouvernement libéral à l'effet d'avoir 21 maisons de naissance d'ici 2018, donc c'est tout de suite l'an prochain. On est actuellement très, très loin de cette situation-là, puisqu'on n'en a que 12, maisons de naissance. Et on sait également que ce qui était prévu dans cette politique de périnatalité, c'est que 10 % des femmes auraient accès à des soins et à des services de sages-femmes. On est actuellement à 3 %.

Donc, un retard, une difficulté à reconnaître, je pense, la contribution pleine et entière des sages-femmes, et on dit aujourd'hui au gouvernement : Il faut négocier de bonne foi. Et on voit que ce gouvernement ne règle les situations qui traînent depuis 2015 que lorsque les gens font des manifestations ou que nous, l'opposition officielle, on est obligés de dire attention, on met le projecteur sur ces difficultés de résoudre des négociations. Alors, on a un ministre de la Santé qui a de la difficulté avec la gestion des ressources humaines et qui, de toute évidence, attend que les situations se détériorent de façon importante avant de réagir puis de régler correctement avec ses professionnels de la santé. Donc, ce qu'on vient dire aux sages-femmes, c'est qu'on soutient leur revendication d'avoir des négociations de bonne foi, des négociations qui vont vraiment avancer.

Deuxième autre point, vous me permettrez, à ma collègue Agnès Maltais et moi, de nous réjouir parce qu'aujourd'hui le ministre vient finalement de nous donner raison dans les revendications qu'on faisait, et c'est un gain surtout pour la population du Québec, pour sa sécurité, pour les patients. Quand on est rendu à reconnaître qu'il manquait autant d'ambulances sur le territoire du Québec, eh bien, ça veut dire que, quand on donnait des exemples de préoccupations qu'on avait par rapport au manque d'ambulances, par rapport à la disponibilité des paramédics sur le territoire du Québec, on avait raison. Et donc je pense qu'aujourd'hui c'est une victoire qu'on est très contents d'avoir faite, comme opposition officielle, pour le Parti québécois, mais principalement, principalement et sincèrement pour la population du Québec, parce que, lorsqu'il y a des délais au niveau des services ambulanciers, eh bien, il y a des conséquences. Et donc on doit… et le ministre se devait, ayant un rapport qui datait de 2014, de prendre des mesures — et aurait dû le faire beaucoup plus tôt que ça — pour augmenter le nombre d'ambulances.

Alors, aujourd'hui, il annonce donc des ambulances supplémentaires. Moi, je suis très contente. Il y en a trois à Longueuil, donc sur un territoire. On le voit, il y a des densités de population importantes qui s'installent. Dans Longueuil, on a beaucoup, maintenant, de personnes âgées qui sont déplacées dans les immeubles, des résidences pour personnes âgées, donc une concentration de population et des besoins qui croissent avec l'augmentation de la population. Alors, un peu partout sur le Québec, le ministre reconnaît qu'il y avait un besoin et il doit absolument, comme il l'a annoncé, investir et faire en sorte que la proximité des ambulanciers soit assurée, des paramédics. Alors, on est contents de ce gain-là.

Je laisse ma collègue Agnès, qui a travaillé très fort aussi.

Mme Maltais : Oui. Juste un mot, pour les gens de la Capitale-Nationale : vous pouvez être fiers de vos paramédics. Ils nous ont contactés il y a un mois, le Parti québécois, puis ils nous ont décrit une situation intenable pour les citoyens et citoyennes, des choses qui mettaient en danger la sécurité de la population. Ils étaient centrés sur les besoins, sur la sécurité de la population. On a pris le relais, Diane Lamarre et moi, tout le Parti québécois s'est uni pour expliquer au ministre que ça devenait dangereux pour la population. Il a nié pendant longtemps et il a fini par entendre raison.

Grâce aux paramédics de Québec — et je lui en prends un petit peu — grâce au Parti québécois, Diane, nous avons réussi à débloquer une situation à travers tout le Québec. Alors, je suis fière d'eux, très fière d'elles, très fière de nous, et voilà. On a hâte que ça se déploie sur le territoire.

Une chose, par exemple : c'est incroyable parce que ça fait deux ans que c'est connu qu'il manque d'ambulances à Québec. Ça fait... Moi, je sais depuis février que le CIUSSS a demandé qu'il y ait quatre ambulances de plus sur le territoire de Québec, et ça a pris une charge médiatique pour qu'il réussisse à débloquer. Il n'a pu entendre raison que parce qu'on a mis ça sur la place publique. On ne peut pas fonctionner comme ça, qu'un gouvernement ait un ministre de la Santé qui ne réagit qu'à la pression médiatique. Il aurait dû entendre raison bien avant. La sécurité de la population était menacée, il aurait dû agir avant. Mais ne soyons mauvaises joueuses, enfin, on a gagné. Merci.

La Modératrice : Questions?

Mme Montgomery (Angelica) : Bien, je vais attendre pour Jocelyne.

Mme Richer (Jocelyne) : Non, ça va.

Mme Montgomery (Angelica) :OK. Yes, ambulances. Right up until recently, Gaétan Barrette was saying there was no shortage. What do you make of today's announcement?

Mme Lamarre : No shortage, but today he is announcing more than 22 new ambulances and he's also switching some «horaires de faction» to regular time for paramedics. So, I think that he knew at this time that there was a shortage of ambulances. But, if did ask him as often as we did, because we asked, Agnès and me, many questions at the question period, he probably didn't move, we don't know, until now. But we have been advised by paramedics, and we thank them, to give us some information relying to this shortage of ambulances, because it's a patient safety issue.

Mme Montgomery (Angelica) : What was the situation like before this?

Mme Lamarre : Sorry?

Mme Montgomery (Angelica) : What was the situation like before this announcement? What was it…

Mme Lamarre : We heard… A lot of paramedics told us that… They told us that they have to move too away from the way they were. They were supposed to standby and they had to move. There is a lot of traffic in Québec City, actually, so between each time… each point to service, it was longer to get close to the patient when he needs care. And another issue was that, when they are at the hospital with a patient, it takes a long time to get back their «civière» because there is a rush in emergency, so… emergency room, and that makes them stay for 40 minutes instead of 20 minutes at the hospital, leaving them less available on the field.

Mme Maltais : If I can… They told us that people were in danger because of the shortage of ambulances and that the Minister did know that, so have acted because there was danger for the population. That's what they told us.

Mme Montgomery (Angelica) : You say that you've waited two years, that for two years the situation has remained. What do you think the consequences of that two-year wait have been?

Mme Lamarre : We don't know exactly, but at a certain time, when you ask for a report and when in 2015 you have a report telling us… telling you, as a Minister, that you have a shortage, you have too much workflow for the paramedics, 127 %, when you have the same report one year later, in 2016, then you have to move, you have to take action. That's the Health Minister's responsibility. And, if we did not have asked him, you know, so regularly… At first, he said there was no problem. So, now he is concerned about the situation, and we are happy that, for the safety of the population, he changed his mind.

Mme Maltais : Remember that paramedics told us that they could have saved lives if they had more ambulances. So, that's what they told us.

M. Laforest (Alain) : Juste sur un autre sujet, mesdames, j'aimerais vous interroger... questionner, pardon. Il y a de nouvelles allégations concernant M. Sklavounos. Est-ce que ça vous indispose? Est-ce que vous trouvez que le caucus devrait le réintégrer?

Mme Maltais : On est dans le monde de la rumeur. On n'a pas ces informations-là, alors c'est très difficile de commenter quelque chose comme ça, pour nous. Merci.

M. Laforest (Alain) : Mais est-ce que ça vous fatigue de savoir...

Mme Maltais : Oh! il est très difficile de commenter. On n'est pas à l'intérieur du caucus du Parti libéral. Il faut que le Parti libéral parle de ça. Mais, tant qu'on n'a pas plus d'information, c'est extrêmement difficile de commenter.

M. Laforest (Alain) : Ils disent qu'ils sont en discussion avec lui, là, qu'ils portent assistance...

Mme Maltais : Je comprends qu'ils sont en discussion, ils sont avec lui, mais nous, on ne sait pas sur quoi. C'est une discussion interne, et c'est à eux à régler vraiment les problèmes du caucus du Parti libéral, et c'est à eux, véritablement, à cerner, là, le problème de Gerry Sklavounos. C'est clairement... Il semble y avoir beaucoup de difficultés à l'intérieur du caucus avec cette situation, mais on n'a pas les informations.

La Modératrice : Merci.

(Fin à 11 h 31)

Participants


Document(s) Related