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Point de presse de Mme Manon Massé, députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques

Version finale

Thursday, April 19, 2018, 13 h

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Treize heures deux minutes)

Mme Massé : Alors, bonjour, tout le monde. Ce matin, je déposais le projet de loi n° 1190, Loi instaurant une représentation paritaire entre les femmes et les hommes au Conseil des ministres. En fait, je trouvais ça important, à cette étape-ci, parce qu'on sait comment l'égalité entre les femmes et les hommes est quelque chose d'important au Québec, je trouvais ça important qu'on se donne les moyens, disons, de faire éclater le plafond de verre qui fait en sorte que les femmes élues à l'Assemblée nationale, les femmes au Conseil des ministres ne représentent jamais plus de 33 %, 35 %, et ça tend même à diminuer dans les dernières années.

Et c'est pourquoi le projet de loi que je dépose ce matin, projet de loi fort simple, un article, vient dire à mes collègues de l'Assemblée nationale : Nous avons une façon d'envoyer un signal clair au peuple québécois à l'effet que désormais le gouvernement du Québec sera gouverné par autant d'hommes que de femmes au Conseil des ministres, et ce projet de loi là, c'est le projet de loi n° 1190. Qu'est-ce qu'il vient faire? Bien, il vient tout simplement instaurer l'obligation d'avoir un minimum de 50 % de femmes au Conseil des ministres.

Vous l'avez vu comme moi, dans les derniers sondages, la population québécoise est prête à avoir une parité à l'Assemblée nationale. Bien, moi, je vois plus loin. Je me dis, on est capables, nous, les quatre partis qui sommes ici présentement, d'ici le mois de juin, d'adopter ce projet de loi là, qui comporte un article, pour s'assurer que le 2 octobre 2018 il y aura un Conseil des ministres paritaire à l'Assemblée nationale. Et ça, c'est possible, bien sûr, s'il y a une volonté politique, mais je l'entends, je la lis dans les journaux, j'entends les chefs des autres partis dire qu'ils souhaitent ça, qu'ils veulent ça. Bien, moi, je les appelle, je leur tends la main, je leur dis : Écoutez, il nous reste encore quelques semaines avant la fin de la session et c'est possible d'y arriver.

Je sais qu'on entend toutes sortes de critiques à l'effet des quotas, des limites, des barèmes, etc. Je nous rappellerai qu'il y a des études très sérieuses, dont dernièrement celle du London School of Economics, qui disent très clairement que l'arrivée de règles comme, par exemple, une règle qui assure la représentation paritaire des femmes et des hommes au Conseil des ministres, ce genre de règle là a des impacts positifs. Et effectivement, lorsque les gouvernements — il y en a en France, en Grande-Bretagne, en Italie, en Scandinavie, bref plusieurs endroits à travers la planète — qui ont fait ce choix-là, le choix de se donner des règles... et ça fonctionne. D'ailleurs, le gouvernement du Québec lui-même, à travers ses sociétés d'État, a décidé, en 2007, d'imposer la parité au sein des conseils d'administration des sociétés d'État. Bien, on a vu l'impact positif de ça.

Alors, pourquoi ne pas prendre le pouvoir où on l'a? Et présentement, ce pouvoir-là, on l'a au niveau de la composition du Conseil des ministres que formera n'importe quel parti qui prendrait le pouvoir à partir de 2018.

Alors, je tends vraiment la main à mes collègues des autres partis, aux chefs des autres partis, pour venir reconnaître et agir sur la possibilité qu'enfin le Québec arrive au XXIe siècle. Merci.

(Fin à 13 h 6)

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