To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de Mme Carole Poirier, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation primaire et secondaire, et porte-parole de l’opposition officielle en matière de persévérance scolaire, et M. Harold LeBel, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de Mme Carole Poirier, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation primaire et secondaire, et porte-parole de l’opposition officielle en matière de persévérance scolaire, et M. Harold LeBel, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi, de solidarité sociale et de lutte contre la pauvreté

Version finale

Thursday, May 31, 2018, 15 h

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Quinze heures cinq minutes)

Mme Poirier : Alors, aujourd'hui, nous avons rencontré le regroupement québécois de lutte au décrochage. Ce sont des organismes qui agissent sur le terrain pour faire du soutien scolaire auprès de nos enfants. Et, tout de go, je vais laisser Marie-Lyne Brunet vous faire le récapitulatif de leur journée. Ils ont rencontré l'ensemble des partis politiques, mais je peux vous dire que nous, au Parti québécois, nous avons été très heureux de les rencontrer, très heureux d'entendre leurs revendications, et nous allons accompagner le ROCLD dans ces revendications et surtout dans la démarche qu'ils proposent pour s'assurer que nos tout-petits, que nos jeunes ainsi que leurs familles puissent aller vers la réussite scolaire.

Mme Brunet (Marie-Lyne) : Merci, Mme Poirier. On a été très chanceux d'être invités par M. LeBel et on a vraiment eu la chance de rencontrer les quatre partis aujourd'hui, donc on est très, très heureux. Merci de votre ouverture et de votre accueil.

Alors, on est ici accompagnés... Donc, je suis avec Mélanie en avant, mais derrière nous il y a des jeunes qui fréquentent des organismes membres chez nous. Donc, le ROCLD, on est partout à travers le Québec dans 14 régions, on est 64 membres. Alors, vous avez un petit échantillon derrière nous.

Alors, on est venus rencontrer les élus aujourd'hui pour parler des enjeux qui nous touchent au niveau de l'éducation et on a reçu un très bel accueil. Donc, je vais céder la parole à Mélanie, qui va vous expliquer un peu plus nos revendications.

Mme Marsolais (Mélanie) : Bonjour. Comme vous le savez, depuis plus de 20 ans les organismes communautaires oeuvrent en lutte au décrochage sur l'ensemble du territoire québécois. À l'aube des prochaines élections, là, la période électorale commence très bientôt, nous souhaitions rencontrer l'ensemble des partis politiques pour les sensibiliser, les informer et les interpeler sur les problématiques vécues par les jeunes, ce que nous observons sur le terrain de l'éducation dans nos organismes communautaires.

Notre perspective riche et originale voulait s'inscrire dans une démarche aussi de s'inscrire comme des acteurs qu'on peut interpeler. On invite les différents partis politiques à nous interpeler sur des problèmes tels que la mixité et l'inclusion, surtout aussi tout ce qui est de la persévérance scolaire des garçons et des filles. On le sait, c'est un sujet très à la mode. Malheureusement, souvent on s'intéresse beaucoup au décrochage des garçons et trop peu au décrochage scolaire des filles, qui ont des causes et des conséquences prégnantes tout aussi importantes. Alors, il faut aborder le thème autrement. On ne peut pas reproduire les stéréotypes de genres avec des solutions aussi genrées qui reproduisent les différences et les stéréotypes garçons et filles. On ne peut pas non plus faire abstraction de tous les problèmes liés à la santé mentale, qui viennent souvent de problématiques de surdiagnostic, de médicalisation des problèmes sociaux et de médicalisation de certaines difficultés scolaires.

Les jeunes sont originaux, sont diversifiés. On a toute une belle jeunesse, on doit s'en inspirer au lieu de tenter de les conformer dans un cadre normatif qui est de plus en plus restreint. On appelle l'école à changer, et, pour ce faire, les organismes communautaires, nous voulons travailler en complémentarité et en alternative de l'école pour que tous les jeunes puissent atteindre la réussite éducative, développer leur plein potentiel et, finalement, se réaliser, comme nous avons eu visiblement ici l'occasion de le faire, chacun dans nos parcours professionnels et politiques.

Alors, nous vous remercions. Et n'hésitez pas à interpeler le ROCLD si vous avez quelconques questions en matière d'éducation.

La Modératrice : Merci. Maintenant, M. LeBel.

M. LeBel : Se réaliser, c'est ça, l'objectif, puis il faut comprendre que, quand ces jeunes-là que je vois... Moi, je le vois sur le terrain à Rimouski, parce que je connais les gens de Pro-Jeune-Est, Je raccroche, ces jeunes-là, ils deviennent des citoyens, des citoyennes non seulement qui se réalisent, mais qui construisent la région, qui construisent leur communauté, qui sont des acteurs dans l'avenir de la région, et ça, c'est hyperimportant, c'est assez...

Nous, ce qu'on propose, le message qu'on passe, c'est : Ces groupes-là, là, c'est des groupes communautaires. Ceux qui font ça, qui permettent aux jeunes de se réaliser, qui permettent aux jeunes de raccrocher, c'est des groupes communautaires, c'est des groupes qui sont collés aux réalités terrain. Il faut reconnaître ces groupes communautaires là. Il faut reconnaître leur autonomie, reconnaître qu'ils vont avoir des initiatives différentes de région en région, qu'il n'y aura pas de mur-à-mur, mais c'est ça qui fait la richesse de ces groupes-là puis c'est ça qui fait qu'ils collent aux réalités des jeunes de chacune des régions du Québec.

Moi, je veux vous dire merci, puis je veux vous dire qu'on... parce que je vois ce qui se fait à Rimouski, puis je pense que ça doit se faire un peu ailleurs dans les autres régions aussi, à Montréal aussi.

Mme Poirier : Dans Hochelaga.

M. LeBel : C'est une région, Montréal?

Mme Poirier : Non, c'est Hochelaga qui est la région.

M. LeBel : Hochelaga. Mais c'est vraiment important ce qu'ils font. Puis, quand on voit les étoiles dans les yeux des jeunes que vous côtoyez — le témoignage que j'ai eu tantôt dans la réunion, la jeune qui était là avec vous — bien, on prend de l'espoir, puis l'espoir, bien, c'est ça qui nous fait avancer, tout le monde, pour une meilleure société. Ça fait que merci, merci beaucoup pour ce que vous faites.

La Modératrice : Merci beaucoup. On va passer à la période de questions. Pas de question? Merci beaucoup.

(Fin à 15 h 11)