To use the Calendar, Javascript must be activated in your browser.
For more information

Home > News and Press Room > Press Conferences and Scrums > Point de presse de M. Enrico Ciccone, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie

Advanced search in the News and Press Room section

Start date must precede end date.

Point de presse de M. Enrico Ciccone, porte-parole de l’opposition officielle en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie

Version finale

Thursday, April 11, 2019, 11 h 15

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Onze heures vingt-six minutes)

M. Ciccone : Alors, bonjour. C'est une journée spéciale pour moi, c'est une journée qui est très émotive également, surtout après l'élection du 1er octobre. J'avais mentionné à qui voulait bien l'entendre que je n'étais pas une personne ou un député qui était seulement pour remplir une banquette, que j'étais pour être actif. Et on a tous nos champs de spécialité, et le mien, bien entendu, est au niveau du sport, au niveau du contact également, avoir été un ancien joueur de hockey moi-même qui a subi des commotions cérébrales, pas toujours nécessairement diagnostiquées, qui se demande à tous les jours s'il va vieillir de façon un peu difficile. Parce qu'on ne sait jamais, les commotions, est-ce qu'il y a des séquelles, est-ce qu'il va y avoir des séquelles, est-ce qu'elles vont revenir à un moment donné.

On s'inquiète, parce que justement on a des collègues, j'ai des anciens coéquipiers, des coéquipiers également et collègues qui se sont enlevés la vie aussi, qui... le tout a commencé par justement un mauvais encadrement au niveau des commotions cérébrales. Et on entend parler beaucoup de ces athlètes-là qui sont dans le public, il y a des athlètes qui sont des athlètes professionnels. Le malheur de ces athlètes-là fait les manchettes, mais cependant ce qu'on oublie beaucoup, c'est ce qu'on oublie, c'est ce qu'on ne voit pas, ce sont nos jeunes.

Nos jeunes, on les a chez nous, on les amène à l'aréna, on les ramène à la maison et on n'a pas... et, s'il y a un problème, s'il y a un drame avec ces jeunes-là, on ne le voit pas. On le sait, c'est présent, les commotions cérébrales. Selon Statistique Canada... La ministre m'a déjà demandé de sortir des chiffres. Selon Statistique Canada, au niveau du hockey, là, entre cinq et neuf ans, 43 % des blessures entre 2011 et 2017 ont été des traumatismes crâniens et, sur ces blessures-là de traumatismes crâniens, 99,8 % ont été des commotions cérébrales. Et là on parle des bouts de chou de cinq à neuf ans, où on commence à patiner pour certains. Il n'y a pas de contact, et ces jeunes-là ont quand même des commotions cérébrales. Alors, il faut les encadrer.

La loi aujourd'hui, ça permet d'instaurer un registre que j'ai appelé Passe-Sports, qui vise à colliger les données, parce que, pour moi, l'information, c'est de pouvoir être capable de suivre les jeunes. Parce que souvent, il faut le mentionner, les jeunes vont passer d'une catégorie à une autre, vont passer d'un sport à un autre, va passer du sport civil également au sport scolaire, et, dans tout ça, on oublie ou on perd ce qui... ce Passe-Sports-là ou ce suivi-là, et c'est important aussi pour un entraîneur, une organisation. Parce que j'ai quand même fait un travail quand même exhaustif, là, avec un des professionnels de la santé, des neurologues également et des professeurs. J'ai parlé aussi à des entraîneurs, j'ai parlé à des parents, des dirigeants de ligues aussi très importantes ici, au Québec, et ça a été unanime, ils m'ont dit : Bien, c'est important d'avoir l'information, il faut l'information. Et plusieurs m'ont dit : Bien là, on pourrait aller plus large. On pourrait aller même au niveau des médicaments, on pourrait aller sur toutes les blessures.

Mais, en même temps, il faut comprendre que, si on veut avancer, il faut avancer un petit pas à la fois. C'est ce que j'ai appris depuis mon entrée à l'Assemblée nationale. Au moins, ça ouvre la porte pour justement avoir cette discussion-là. Moi, c'est impossible que je peux me passer d'une olympienne extraordinaire, comme la ministre déléguée à l'Éducation, Mme Isabelle Charest. Il y a trop d'expérience là, la députée de Sherbrooke également, la députée de Gaspé.

Pour moi, le sport, c'est rassembleur. Pour moi, le sport n'est pas divisible. Ca se fait en équipe. Même durant les sports individuels, on a toujours besoin de quelqu'un également pour nous aider. Alors, le sport, que ce soit individuel ou en équipe, ça se fait en équipe et on gagne en équipe. Alors, pour moi, c'est la façon de voir les choses, c'est la façon d'entreprendre mes démarches. C'est important pour moi que ça passe, c'est important pour moi que ça ne se retrouve pas en dessous de la poussière sur une tablette, je veux vraiment que ça devienne... que ça se concrétise. Je ne veux pas prendre la paternité. C'est moi qui l'ai déposé, là, mais je veux vraiment que ce soit en groupe. Je veux vraiment que la journée que ce sera adopté, qu'on soit ici, tous les représentants des sports dans nos partis respectifs, qu'on soit ici, à la même place puis l'annoncer ensemble, en équipe. Le sport, ça se fait en équipe, le sport, ça ne se divise pas, le sport est rassembleur.

Alors, voilà c'est ce que j'avais à dire. Si vous avez... vous pouvez m'appeler, n'importe qui, ça va me faire plaisir de répondre à vos questions. Merci beaucoup.

(Fin à 11 h 31)

Participants


Document(s) Related