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Point de presse de M. Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux et de Mme Monique Gagnon-Tremblay, présidente du Conseil du trésor

Version finale

Thursday, June 10, 2010, 9 h 50

Salle Bernard-Lalonde (1.131), hôtel du Parlement

(Dix heures une minute)

Mme Gagnon-Tremblay: Oui. Alors, on vous avait dit que cette semaine allait être une semaine très cruciale au niveau des négociations des conventions collectives. Alors, il y a eu une grande avancée quant à... au niveau de la CSN-Santé. Mon collègue pourra vous faire part plus en profondeur de cette avancée. Mais, en même temps, je veux souligner qu'à ce moment-ci nous avons 10 ententes de principe de signées, ce qui touche 253 550 personnes et ce qui correspond à 53 %, 53,4 %.
Je répète qu'en fonction publique nous avons atteint le 100 % dans les négociations; l'éducation, nous sommes rendus à 51 %; santé et services sociaux, 44 %, pour un total de 53,4 %. Alors, vous comprendrez que les prochains jours sont aussi très importants, on doit... on doit continuer à travailler avec d'autres syndicats pour en arriver à une entente.
Alors donc, moi, j'ai... je partage l'optimisme de Mme Carbonneau, qui disait encore hier qu'il était possible de signer une entente rapidement. Alors, nous allons prendre le temps qu'il faut avec... pour travailler avec les autres syndicats pour arriver effectivement à une entente négociée le plus rapidement possible. Alors...

M. Chouinard (Tommy): Avec la FIIQ, Mme Tremblay?

Mme Gagnon-Tremblay: Pardon?

M. Chouinard (Tommy): Vous voulez dire...

Mme Gagnon-Tremblay: Oui. On va... Je vais laisser mon collègue...

M. Bolduc: Dans un premier temps, c'est plus de 40 % des employés du réseau de la santé et des services sociaux avec lesquels on a une entente. Ça représente 107 000 personnes, dont 7 000 infirmières. Au niveau des conditions de travail, bien il va y avoir plus de flexibilité, ce qui va nous amener à avoir une meilleure rétention puis une meilleure attraction du personnel infirmier, qui, à la fin, va nous aider à diminuer les agences de... privées puis également le temps supplémentaire.
Les ententes, ça va être de bonifier des conditions de travail qui étaient désavantageuses, également une partie réorganisation du travail. Et puis, au niveau des détails, on vous les donnera en temps et lieu. Mais surtout ça nous permet d'offrir des meilleures conditions de travail pour garder les gens dans notre réseau de la santé. Et, je tiens à le rappeler, c'est une entente qui s'est faite à l'amiable, donc ça confirme la volonté des deux parties de vouloir s'entendre et d'en arriver à une entente négociée.

À partir de maintenant, compte tenu qu'on a une bonne partie de notre réseau de la santé qui ont signé des ententes, on va consacrer nos efforts avec les autres partenaires de façon à trouver encore là des ententes significatives. Et je pense que ça répond à la question qu'on nous pose souvent? Est-ce qu'on veut une entente négociée? On le démontre ce matin, on a la preuve qu'on veut une entente négociée avec tous nos partenaires syndicaux.

M. Chouinard (Tommy): Et avec la FIIQ, il semble qu'il y ait toujours blocage?

M. Bolduc: Bien, avec la FIIQ, comme... il y a des... un, on continue à négocier. Les gens sont encore autour de la table de négociation. Vous savez que, parmi les gens de la CSN, il y a 7 000 infirmières; donc, déjà, on a un modèle sur lequel on pourrait s'appuyer pour peut-être faire avancer plus rapidement nos ententes avec la FIIQ. Mais, moi, j'ai des bons espoirs qu'en étant autour d'une table et en faisant un blitz de négociations, qu'on devrait être en mesure de s'entendre également avec eux autres.

Des voix: ...

M. Chouinard (Tommy): ...avec la CSN alors que...

Mme Gagnon-Tremblay: Au niveau de la FIIQ...

M. Chouinard (Tommy): Oui?

Mme Gagnon-Tremblay: Au niveau de la FIIQ aussi, je vous rappelle que le gouvernement a fait un dépôt global le 26 mai. Il y a eu des contre-propositions qui ont été faites. Hier, de part et d'autre, on a rencontré justement Mme Laurent. On est en train d'examiner ses contre-propositions. Je dois vous dire que nous nous entendons assez bien quant au fond. Il s'agit au niveau de la forme cependant, je pense qu'on doit revenir et travailler, parce qu'il y a un certain écart au niveau financier. Mais, moi, je pense que, s'il y a de la bonne volonté, on est capables de s'entendre, tout comme on l'a fait avec la CSN.

M. Plouffe (Robert): Ce que vous dites, c'est que l'aménagement du temps du temps de travail qu'elle vous propose coûterait trop cher au gouvernement?

Mme Gagnon-Tremblay: Bien, ce qui arrive, c'est qu'au départ la FIIQ demandait une réduction du temps de travail, demandait une semaine de 32 heures pour être rémunérée à 35 heures, ce qui causait une pénurie d'infirmières. Mais, finalement, je sais que la proposition a été légèrement modifiée, mais nous devons analyser leur contre-proposition. Pour nous, ce qui est important, comme mon collègue le disait, on ne peut pas admettre de rupture de services et en même temps et aussi il faut que ça se fasse selon la capacité de payer. Alors, on peut le faire, mais pas à n'importe quel prix.

Une voix: En anglais, en anglais.

Des voix: ...

M. Chouinard (Tommy): Mais pourquoi ça a marché avec la CSN puis ça n'a pas fonctionné avec la FIIQ?

M. Bolduc: Oui. Actuellement... actuellement, il faut voir les négociations, c'est qu'avec la CSN, c'est qu'on a eu un blitz de négociations puis on a réussi à s'entendre. Je vous rappellerais que, voilà une semaine ou deux, dans la santé, au niveau de la CSN, on était au même point qu'avec la FIIQ aujourd'hui. La FIIQ, il y a déjà eu une diminution de l'écart entre leurs demandes et nos offres. Donc, il y a déjà un point positif. Maintenant, je pense que, le message, c'est qu'il faut entreprendre un blitz de négociation avec la FIIQ pour trouver un terrain d'entente, comme nous avons trouvé avec la CSN.

Mme Brassard (Marie-Andrée): Vous parlez d'entente de principe, mais... les salaires?

Mme Gagnon-Tremblay: C'est-à-dire qu'une fois que nous aurons signé toutes les ententes de principe, nous retournerons à la table centrale pour rediscuter des salaires et des régimes de retraite.

Des voix: ...

Mme Gagnon-Tremblay: Alors donc... Alors donc, ce n'est pas terminé, là. Le travail n'est pas terminé, hein? C'est une avancée...

Des voix: ...

Mme Gagnon-Tremblay: C'est une avancée importante. Les jours comptent. C'est une avancée importante, mais bien sûr que tout n'est pas réglé, loin de là.

Des voix: ...

Mme Gagnon-Tremblay: Mais nous sommes toujours quand même optimistes.

Des voix: ...

M. Bolduc: Juste... Peut-être juste... Juste un autre message qui serait...

Des voix: ...

M. Bolduc: Juste un autre message qui serait important: c'est qu'on a une entente historique et puis c'est une victoire et pour la CSN et pour le gouvernement. Donc, c'est vraiment une négociation qui s'est très bien déroulée, avec un résultat qui satisfait les deux parties.

M. Grant (John): Why was there a blitz, a negotiating blitz with the CSN and not with the FIIQ?

M. Bolduc: It's just part of the negotiation, and we know we had negotiations with the CSN with... and also with the FIIQ, but it was faster with the CSN. We have to go the period of questions.

M. Grant (John): They weren't negotiating together, there's no common front in health care.

Mme Gagnon-Tremblay: Well, they are working all together. But I think that the fact, you know, that now we have an agreement with the CSN, it will be... it will be easier, probably, with the FIIQ, because they will see that we can, you know, agree together.

M. Bolduc: We want to have a negotiated agreement with the FIIQ, the same thing as the CSN.

Mme Gagnon-Tremblay: And I think it's... it's still possible.

M. Bolduc: Thank you very much.

(Fin à 10 h 7)

 

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