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Point de presse de M. Vincent Marissal, porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de finances, et M. Sylvain Gaudreault, porte-parole du troisième groupe d’opposition en matière d’environnement et de lutte contre les changements climatiques

Version finale

Thursday, February 20, 2020, 11 h 30

Hall principal de l'hôtel du Parlement, hôtel du Parlement

(Douze heures deux minutes)

La Modératrice : Alors, bienvenue à ce point de presse sur le dépôt de la pétition sur l'administration des régimes de retraite. Donc, prendront la parole Vincent Marissal, député de Rosemont, Sylvain Gaudreault, député de Jonquière, et Pierre Pelchat, le porte-parole de l'association des retraités du Soleil.

M. Marissal : Alors, bonjour. Je serai très bref. On va parler d'un sujet dont on a beaucoup parlé, mais dont on doit continuer de parler pour convaincre le gouvernement qu'il y a urgence d'agir pour des gens qui ont travaillé toute leur vie, qui ont accumulé un fonds de retraite et qui se font piller en partie ce fonds de retraite une fois qu'ils ont atteint justement l'âge de la retraite, notamment parce que leur entreprise fait faillite et se décharge de ses responsabilités.

Ça a été le cas, vous le savez, notamment pour les retraités de Groupe Capitales Médias, qui sont avec nous aujourd'hui et qui se sont fait effectivement couper leur retraite parce que l'entreprise a fait faillite, parce que Power Corporation, qui était l'ancien propriétaire, s'est lavé les mains de ses responsabilités. Alors, ces gens poursuivent le combat, un combat que nous soutenons solidairement. Je suis ici aujourd'hui pour parrainer une pétition qui sera, dans les prochaines heures, en ligne sur le site de l'Assemblée nationale, pétition que M. Pelchat, Pierre Pelchat, de l'association des retraités de Groupe Capitales Médias, vous lira dans quelques secondes, pétition qui doit être appuyée par le plus grand nombre de gens possible afin d'éviter ce genre de drame qui pourrait évidemment toucher tous les travailleurs et travailleuses qui bénéficient d'un régime de retraite.

Je suis avec Sylvain Gaudreault, député de Jonquière, qui appuie aussi cette initiative. Et je note l'appui aussi du Parti libéral du Québec en la personne de Carlos Leitão, le député de Robert-Baldwin, qui ne pouvait pas être ici avec nous, mais qui appuie aussi la démarche. Je termine en disant que nous sommes aussi accompagnés de Jean-Pierre Joanisse, de la Fédération canadienne des retraités. Bonjour, M. Joanisse.

Et je cède donc la parole à Pierre Pelchat pour le contenu de la pétition.

M. Pelchat (Pierre) : Merci, Vincent. Je voudrais remercier aussi M. Gaudreault de sa présence, les gens du Parti libéral également. Mais, vous savez, l'appui à une pétition vient aussi des gens du Réseau FADOQ, qui représente 530 000 membres au Québec. Il y a des associations de retraités aussi de l'enseignement du secteur public, le syndicat Unifor également, qui appuient une demande pour une assurance rente au Québec.

Alors, voici la pétition. C'est une pétition qui s'intitule Pour revoir la législation sur l'administration des régimes de retraite au Québec :

«Considérant que, depuis quelques années, plusieurs travailleurs et ex-travailleurs ont dû faire face à la fermeture ou la mise en faillite de leur entreprise;

«Considérant que, dans des cas de plus en plus nombreux, White Birch, Sears, Groupe Capitales Médias, les retraités et les travailleurs actifs ont été confrontés à des déficits de solvabilité de leur régime de retraite;

«Considérant que ces situations ont donné lieu à des coupures dramatiques des prestations de retraite de ces travailleurs, plus de 45 %, par exemple, pour les travailleurs de la White Birch à Québec, et de 30 % pour les employés actifs et les retraités des journaux du Groupe Capitales Médias;

«Considérant que la législation québécoise actuelle permet aux entreprises de ne pas assumer ces déficits de solvabilité en ne cotisant pas suffisamment aux régimes de retraite;

«Considérant que la Fédération canadienne des retraités estime à plus de 15 000 le nombre de retraités qui en font les frais depuis 2009;

«Nous, soussignés, demandons au gouvernement du Québec de revoir la législation sur l'administration des régimes de retraite pour empêcher la répétition de tels drames, de mettre en oeuvre tous les moyens possibles pour atténuer, sinon éliminer les effets de tels événements, de mettre sur pied un programme d'assurance à la charge des entreprises pour compenser d'éventuelles coupures dans les prestations de retraite, similaire à ce qui se fait en Ontario.»

Alors, c'était le contenu de la pétition. Je laisserais la parole à M. Gaudreault.

M. Gaudreault : Oui. Alors, merci beaucoup. Je veux d'abord remercier les associations qui sont ici, notamment les retraités de Groupe Capitales Médias, mais aussi la Fédération canadienne des retraités. Ils font un travail extraordinaire. Et Vincent et moi, entre autres, nous ne sommes, au fond, que les porte-parole d'une mobilisation importante et citoyenne. Imaginez, quand vous avez travaillé toute votre vie, 30 ans, 40 ans, vous avez mis de l'argent de côté de bonne foi pour préparer votre retraite, et qu'arrivé à l'âge de la retraite, à 60, 65 ans, avec une espérance de vie, aujourd'hui, et c'est tant mieux, en santé, qui peut aller jusqu'à 90, 95 ans parfois, ça veut dire des personnes qui vont peut-être vivre 30 ans à avoir à consommer, mais avec 25 %, 30 % de moins de leur régime de retraite par rapport à ce qui était prévu. Alors, c'est inacceptable. C'est une injustice. C'est de l'inégalité sociale.

Donc, on a déjà demandé, autant Québec solidaire que nous, au Parti québécois, de déposer rapidement une loi sur l'assurance pension au Québec, sur le modèle de l'Ontario. Le ministre a choisi de défendre la compétitivité des entreprises au lieu de défendre le pouvoir d'achat puis la qualité de vie des retraités. Donc, c'est avec plaisir que je vais diffuser cette pétition sur ma page Facebook de député, dans mes réseaux, dans différents milieux pour obtenir le plus grand nombre de signataires possible et continuer de faire de la pression sur ce gouvernement pour qu'il agisse avant la fin de cette session parlementaire. Merci.

La Modératrice : Alors, est-ce qu'il y a des questions? Merci.

M. Marissal : Merci.

(Fin à 12 h 8)

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